Happy Birthday : |
© AFP/Eric Feferberg
Le directeur de course du TOUR DE FRANCE et de Paris-Nice Christian Prudhomme (d) présente le tracé de l'édition 2014 de Paris-Nice, le 4 février 2014 à Versailles
Sans contre-la-montre ni arrivée au sommet, la prochaine édition de Paris-Nice évite les rendez-vous fixes, entre le 9 mars pour le départ dans les Yvelines et l'arrivée sept jours plus tard sur la Promenade des Anglais.
Au fil du parcours de la "course au soleil" présenté mardi à Versailles, les sprinteurs sont favorisés dans les premières journées, avec notamment une arrivée de prestige sur le circuit nivernais de Magny-Cours (3e étape), les baroudeurs et les puncheurs ensuite.
"Nous voulons sortir des courses stéréotypées", a insisté le directeur de course François Lemarchand. "Du moment que nous renonçions au prologue et au contre-la-montre final, il était logique de ne pas prévoir d'arrivée au sommet. Chacun a sa chance sur ce type de parcours".
Après les trois premières étapes de plaine, le final menant à Belleville (4e étape), par les monts du Beaujolais, emprunte des routes type "flandriennes" selon le mot du responsable de la course. Les journées suivantes proposent des profils vallonnés ou accidentés, à l'image de l'arrivée à Fayence (6e étape) au sommet d'un petit "mur" à 10 pour cent de pente.
Prime aux audacieux
© AFP/Jeff Pachoud
Le peloton roule pendant la 71e édition du Paris-Nice, le 9 mars 2013 entre Manosque et Nice
"Il n'est pas nécessaire de faire chaque année la même chose", a estimé le directeur du Tour, Christian Prudhomme, organisateur de l'épreuve. "Les contre-la-montre peuvent parfois figer les positions. Là, tout peut se jouer partout. La course s'ouvre à toute une catégorie de coureurs qui peuvent se retrouver aux premières loges".
Si le vainqueur du Tour, le Britannique Chris Froome, a opté pour un autre programme, son coéquipier et vainqueur sortant, l'Australien Richie Porte , est annoncé, tout comme le champion du monde en titre, le Portugais Rui Costa , et le vainqueur du Tour 2010, le Luxembourgeois Andy Schleck .
La présence d'autres têtes d'affiche (Boonen, Stybar, Degenkolb, Hushovd, Boasson Hagen, F. Schleck, Van Garderen, Bakelants) laisse aussi de la place aux Français qui peuvent espérer tirer leur épingle du jeu sur le tracé. A commencer par Sylvain Chavanel (3e en 2009) et deux représentants de la nouvelle vague des sprinteurs, Nacer Bouhanni et Bryan Coquard .
"C'est la première fois depuis près de 60 ans qu'il n'y a pas de contre-la-montre dans Paris-Nice", a relevé Christian Prudhomme. "Tout est fait pour que la course soit le plus ouverte possible, que les coureurs osent, qu'il y ait une prime aux audacieux. Je suis bien incapable de dire qui va gagner".