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Le cyclisme a changé, a estimé jeudi le maillot jaune du TOUR DE FRANCE, l'Italien Vincenzo Nibali , interrogé sur le sujet du dopage.
Q: Qu'avez-vous à dire sur le passé de deux dirigeants de l'équipe Astana, Alexandre Vinokourov et Giuseppe Martinelli, par rapport au dopage ?
R: "J'ai une bonne relation avec Martinelli. C'est grâce à lui si j'ai pu me rapprocher d'Astana, une équipe qui a beaucoup investi sur le groupe italien pour donner de la crédibilité. L'embauche de Paolo Slongo (son entraîneur, ndlr) a été déterminante. On a travaillé ensemble en équipe nationale alors que j'avais 17 ans. Dans le passé, des erreurs ont été commises, et par beaucoup de coureurs. Il faut laisser maintenant le passé, donner de la place aux jeunes qui ont la volonté de changer. Il y a les contrôles inopinés, le passeport biologique... On ne peut pas dire que le cyclisme n'a pas changé, on est dans un cyclisme meilleur. Il y a toujours quelques cas isolés, il y en aura toujours. Je ne veux pas me faire le porte-parole du peloton mais je peux dire que la volonté de changer existe."
Q: Vous semblez être à un poids idéal. Quel est-il ?
R: "Cela a été difficile d'arriver à ce poids. Dans les courses, le médecin me faisait monter sur la balance et me disait à chaque fois 'Vincenzo, il faut travailler'. J'ai fini par arriver à mon poids de forme avant le départ du Tour. Quel est-il ? (hésitation). 64 kilos, le même qu'au Giro (2013)."
Q: Comment se présentent les Alpes pour vous ?
R: "Je n'ai pas fait la reconnaissance de ces cols. Il me semble que c'est surtout la seconde journée qui est à redouter. Le premier jour, tout le monde a de l'énergie, le second on paye les efforts. Je suis certain que mes adversaires attaqueront. Mais si je peux gagner quelques secondes, je le ferai. Il faudra contrôler. Je suis très confiant, mon équipe est bien préparée. Fuglsang, Kangert, Scarponi, peuvent beaucoup donner en montagne."
Recueilli en conférence de presse