Happy Birthday : |
Le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) a demandé mercredi "un contrôle systématique" des vélos des coureurs de premier plan pour contrer la fraude technologique (moteurs) et a évoqué de possibles actions judiciaires.
Le MPCC, qui réunit des équipes de première et de deuxième division ainsi que d'autres parties prenantes du cyclisme (fédérations, sponsors, etc), a réagi dans un communiqué au reportage diffusé dimanche par France Télévisions, qu'il a qualifié de "précis dans ses développements".
Le MPCC a déclaré examiner "toutes possibilités afin de mettre en oeuvre toutes les actions judiciaires nécessaires et utiles pour confondre les tricheurs et protéger l'intégrité du sport cycliste".
Il a invité "avec force les organismes officiels, notamment les organisations représentants les coureurs, à engager, comme le MPCC, les procédures indispensables tant à la découverte de la vérité qu'à la protection de la profession de coureur cycliste".
Le MPCC a aussi appelé l'Union cycliste internationale (UCI) à "ouvrir immédiatement une enquête interne" et a évoqué parmi les pistes pour lutter contre la fraude technologique, "la création de façon aléatoire de zones de contrôle en course et sans obstacle avec des caméras thermiques".
Le mouvement présidé par Roger Legeay a demandé précisément que "tous les vélos des coureurs soumis au contrôle antidopage soient systématiquement vérifiés". Les contrôles antidopage effectués après l'arrivée concernent notamment les coureurs qui viennent de se signaler pendant l'épreuve ou qui font l'objet d'interrogations.
"La crédibilité du cyclisme passe par des mesures fortes et radicales à l'encontre des tricheurs et également à l'égard de leur entourage", a insisté le MPCC en demandant une aggravation des sanctions relatives aux équipes et aux coureurs.
Lundi, l'association internationale des coureurs (CPA) avait demandé "des sanctions exemplaires" allant jusqu'à la suspension à vie.
Selon le reportage de France Télévisions, la tricherie technologique ne serait pas uniquement le fait de coureurs de seconde zone.
Le premier -et, pour l'instant, unique- cas prouvé d'une tricherie de ce type date de janvier dernier quand le vélo d'une concurrente belge équipé d'un moteur a été démonté aux Mondiaux de cyclo-cross.