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Le TOUR DE FRANCE, par la voix de son directeur Christian Prudhomme, s'est déclaré mercredi partisan de "contrôles systématiques" et de "sanctions exemplaires" pour lutter contre la tricherie du moteur dans le vélo, qualifiée d'"escroquerie".
"Il faut sans aucun doute que la fédération internationale (UCI) prenne des mesures fortes, qui sont nécessaires et qui ne sont pas, semble-t-il, si l'on en croit les propos de Brian Cookson (président de l'UCI, NDLR), si difficiles à prendre puisqu'il a parlé d'un système facile à mettre en oeuvre et peu coûteux. Allons-y, fonçons!", s'est exclamé le directeur du Tour.
Le premier cas de ce type de fraude a été découvert fin janvier aux Mondiaux de cyclo-cross.
Christian Prudhomme a fait sienne la ligne de la Ligue nationale du cyclisme, l'instance française regroupant coureurs, groupes sportifs et organisateurs, dont il est vice-président. La Ligue française a demandé, mardi, des sanctions renforcées, jusqu'à la suspension à vie.
"Nous sommes naturellement favorables à des contrôles systématiques et à des sanctions qui soient les plus fortes possibles pour tuer dans l'oeuf toute velléité de fraude, de triche, d'escroquerie", a estimé le directeur du Tour en marge de la signature d'un partenariat avec l'Assemblée des départements de France.
"Il faut demander des choses dures, l'Union cycliste internationale tranchera", a ajouté Christian Prudhomme pour lequel le réglement du dossier est prioritaire.
Le directeur du TOUR DE FRANCE a réagi à une question sur le litige ouvert entre l'UCI et ASO (organisateur du Tour et de nombreuses autres courses de premier plan) au sujet de l'enregistrement des épreuves en première division (WorldTour) à partir de 2017. "On a un problème de moteur et on discute de la couleur du capot. Ce n'est franchement pas le problème", a balayé Christian Prudhomme.