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Le parquet a demandé le classement de la nouvelle enquête sur la mort du cycliste italien Marco Pantani en 2004, estimant que rien ne permettait de penser à un homicide, rapporte samedi la presse italienne.
Les nouvelles analyses menées sur des échantillons prélevés au moment du décès l'ont confirmé: c'est l'association d'une dose trop forte d'anti-dépresseurs et de cocaïne qui a tué le champion, retrouvé mort le 14 février 2004 dans une chambre de la résidence "Le rose" à Rimini, sur la côte adriatique, a insisté le parquet.
Alors que la famille de Marco Pantani soupçonne une possible ingestion forcée de cocaïne, le procureur de Rimini, Paolo Giovagnoli, avait déjà fait savoir en décembre qu'il penchait pour une overdose accidentelle ou suicidaire.
La porte de la chambre était fermée, comme en a témoigné le portier qui a découvert le cadavre, ce qui exclut la présence d'une autre personne au moment du décès, a insisté le procureur.
Mais l'argument ne convainc pas la famille, qui avait obtenu il y a un an l'ouverture de cette nouvelle enquête et s'apprête désormais à demander au juge de ne pas accorder le classement et de délocaliser l'affaire à Bologne, explique la Gazzetta dello Sport.
"Je m'attendais uniquement à ce résultat après avoir vu l'indifférence du procureur", a commenté sur sa page Facebook Tonina Pantani, la mère du double vainqueur du Giro et du Tour 1998.
Pantani avait sombré dans la drogue après avoir été exclu du Giro pour un hématocrite anormal, l'année suivante.
"La sentence est tombée, maintenant la guerre commence", a-t-elle ajouté.