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L'Union européenne de cyclisme (UEC) a demandé dimanche un renforcement des contrôles portant sur le dopage technologique, suite à la découverte d'un cas avéré de tricherie lors des récents Mondiaux de cyclo-cross.
L'UEC a estimé également "indispensable, de surcroît en année olympique pour les disciplines concernées, de tout mettre en oeuvre pour étendre les vérifications, déjà effectuées, aux roues des vélos utilisées".
En juillet dernier, l'UEC avait déjà suggéré par écrit à l'Union cycliste internationale (UCI) de procéder à des vérifications poussées sur les roues.
Le 30 janvier, un moteur a été trouvé sur le vélo de la Belge Femke Van den Driessche, favorite de la course espoirs dames (moins de 23 ans) des Championnats du monde de cyclo-cross.
"Ce dramatique événement pour notre sport porte un coup très dur à sa crédibilité et nous rappelle, sans cesse, que les instances doivent rester vigilantes quant à l'existence de toute forme de fraude", a estimé l'UEC, présidée par le Français David Lappartient.
"Puisque l'athlète incriminée est championne d'Europe espoirs de cyclo-cross, l'UEC a décidé, eu égard au préjudice considérable que cette affaire porte au cyclisme en général, et au cyclisme européen en particulier, d'entamer des démarches auprès d'un conseil spécialisé, afin que soit étudié toute action judiciaire possible pour faire valoir ce préjudice, et en demander, à qui de droit, réparation", a ajouté l'UEC en évoquant "les complicités nécessaires à l'accomplissement d'une telle infraction réglementaire".
L'instance européenne a prévu d'élaborer un plan d'action, qu'elle présentera à l'occasion de son congrès annuel prévu en mars 2016 et qu'elle proposera ensuite à l'UCI, afin de "préserver la crédibilité du cyclisme, et d'empêcher toute fraude ou tentative de fraude technologique".