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© AFP/Fabrice Coffrini
Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, lors d'une conférence sur l'affaire Armstrong, le 22 octobre 2012 à Genève.
Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, a "formellement" démenti lundi les allégations d'anciens équipiers de Lance Armstrong accusant sa Fédération d'avoir couvert l'Américain, convaincu de dopage après la fin de sa carrière.
"Ces accusations sont fausses", a déclaré Pat McQuaid. Contrairement aux accusations avancées par d'anciens coéquipiers, qui ont affirmé que l'UCI avait couvert un contrôle positif d'Armstrong lors du TOUR DE FRANCE 1999, et un autre sur le Tour de Suisse en 2001, "il n'y avait rien", selon lui.
"L'UCI nie formellement", a insisté le président irlandais de l'UCI qui avait déclaré quelques minutes plus tôt qu'il n'avait "pas l'intention de démissionner".
Le directeur du Laboratoire antidopage de Lausanne Martial Saugy a récemment confirmé à l'AFP qu'un test d'Armstrong sur le Tour de Suisse 2001 avait bien donné un résultat suspect mais en assurant que "jamais" il n'aurait pu être qualifié de positif à l'EPO, même aujourd'hui.
L'ancien patron controversé de l'UCI, Hein Verbruggen (1991-2005), a pour sa part catégoriquement démenti les propos de Kathy Lemond, l'épouse de l'ex-coureur Greg LeMond , qui l'avait accusé d'avoir fermé les yeux sur un contrôle positif d'Armstrong aux corticoïdes lors du Tour 1999 en échange d'un pot-de-vin de 500.000 dollars versé par Nike.
Kathy Lemond citait un ancien mécanicien d'Armstrong, qui a depuis nié avoir tenu ces propos dans un témoignage recueilli par les avocats du coureur. Nike vient aussi de rejeter catégoriquement ces "allégations inacceptables".
Armstrong n'avait fait l'objet d'aucune procédure car il avait présenté une autorisation d'usage thérapeutique.
Les détracteurs de l'UCI pointent aussi le fait que la Fédération ait reçu deux dons faits par le coureur entre 2002 et 2005, pour un montant total de 125.000 dollars, qui ont servi notamment à l'achat de matériel antidopage (une machine permettant d'analyser le sang).
"On l'a accepté parce qu'on l'a utilisé pour la lutte contre le dopage. On la fait ouvertement et on a utilisé cet argent à de bonnes fins", s'est défendu lundi McQuaid.