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Romain Bardet , satisfait de l'expérience du Tour du Trentin durant la semaine, espère jouer pleinement dimanche un rôle d'attaquant dans Liège-Bastogne-Liège, sa classique de coeur.
"Il y a toute une histoire, une mythologie autour de cette course, c'est ce qui fait qu'on attend chaque édition avec impatience", affirme le cycliste de 24 ans, grand espoir de l'équipe AG2R La Mondiale, avant de participer pour la troisième fois à la Doyenne (13e en 2013, 10e en 2014).
Q: Dans quel état de forme êtes-vous ?
R: "Je suis très content de ma condition, je suis vraiment là où je voulais être. La forme est venue jour après jour au Trentin. Tous les voyants sont au vert. C'est vrai que je vais partir un peu dans l'inconnu car c'est une préparation nouvelle pour moi. Mais je suis très confiant dans le travail que l'on a pu faire. J'ai hâte de mettre à profit cette forme pour aller chercher un bon résultat à Liège. On a la chance d'avoir une équipe avec plusieurs têtes, forte collectivement, avec Rinaldo Nocentini notamment. Avec Domenico Pozzovivo, on a un peu les mêmes caractéristiques. On ne va pas attendre la côte d'Ans pour faire les différences. On sait très bien que si on arrive avec Valverde, Rodriguez, au pied de la côte d'Ans, la victoire ne sera pas envisageable pour nous."
Q: Etait-ce le bon choix de faire l'impasse sur l'AMSTEL GOLD RACE et la Flèche Wallonne ?
R: "J'ai vu les vidéos. J'étais assez déçu de l'Amstel, très content de ne pas y être surtout, même si c'est une course dure et belle. Mais, quand je vois 80 ou 100 coureurs dans les derniers kilomètres, je me dis que je n'avais pas grand chose à y faire, hormis faire comme Nibali. C'est le cyclisme que j'aime mais Nibali n'est pas allé chercher le résultat. Au Trentin, la course s'est très bien passée. Après, il y a la question de la récupération. On est arrivé hier (vendredi) soir tard et la journée d'avant-course n'est pas optimale pour récupérer. Mais, à Liège, on est plus dans la résistance, la récupération d'efforts, moins dans l'explosivité. Je pense qu'avoir fait une course par étapes avant peut être un avantage."
Q: L'offensive est-elle vraiment payante ?
R: "Par rapport à l'an dernier, les difficultés sont davantage condensées et j'espère que les attaquants se réapproprieront cette course. L'an dernier, le scénario avait été un peu décevant même si, quand il faut lancer le sprint final aux 500 mètres, il n'y a plus beaucoup de coureurs capables de se mettre en danseuse. Ca reste pour moi une course d'usure. S'il y a 60 coureurs dans les 5 derniers kilomètres, ce n'est pas très grave. Tout le monde est tellement fatigué que les différences se font quand même."