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L'Australien Simon Gerrans , grand favori de l'épreuve, a remporté vendredi, comme en 2012, le Grand Prix de Québec, s'imposant comme l'un des hommes forts de la saison 2014 après son succès dans Liège-Bastogne-Liège au printemps.
Le leader de la formation Orica s'est imposé au terme d'un sprint en côte devant le Néerlandais Tom Dumoulin (Giant) et le Lituanien Ramunas Navardauskas (Garmin).
Premier Français, Tony Gallopin (Lotto) a pris la 9e place.
La victoire a bien failli tourner le dos à Gerrans, victime d'un ennui mécanique et d'un dépannage compliqué à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, dans l'avant-dernière ascension de la côte de la Montagne, principale difficulté de l'épreuve à franchir à onze reprises.
"Heureusement, la voiture de l'équipe était deuxième dans le convoi: cela m'a permis de ne pas perdre trop de temps. Mais j'ai pourtant pensé que c'était fichu car cela a pris un petit moment pour changer de vélo et cela roulait très vite devant. Je me suis dit que ma course était terminée", a concédé Gerrans.
"Mes équipiers ont effectué un travail formidable pour me ramener de justesse aux avants-postes, notamment Christian Meier", s'est ensuite félicité l'ancien membre d'AG2R (de 2004 à 2007) notamment.
Son coup de rein a fait le reste. Alors que les autres favoris (Van Avermaet, Rui Costa , Gallopin,...) étaient dans le coup pour la victoire, Gerrans a attendu les derniers mètres pour placer son accélération, répondant à une attaque de Dumoulin à 300 mètres de la ligne.
"Tom a lancé le sprint très tôt. J'ai hésité à le suivre de suite; j'ai attendu mais pas trop car je sais qu'il est très fort et il ne fallait pas lui laisser trop d'avance", a expliqué Gerrans qui voit ce deuxième succès à Québec comme "un bel encouragement" en vue des Mondiaux fin septembre à Ponferrada (Espagne).
"Je suis affûté. Par rapport aux coureurs qui disputent actuellement le Tour d'Espagne, il est difficile de savoir qui arrivera le plus en forme dans deux semaines", s'est interrogé le vainqueur du jour qui tentera de réaliser le doublé canadien dimanche lors du Grand Prix de Montréal.
"Je dois y croire car c'est une course au profil assez semblable à celui de Québec même si elle est sans doute plus exigeante", a expliqué le coureur qui dispose d'un palmarès de plus en plus riche.
Ce doublé à Québec s'ajoute à des succès à Liège-Bastogne-Liège, Milan-San Remo (2012) ainsi qu'à des succès d'étapes sur les Tours de France et d'Italie.