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© AFP/Lionel Bonaventure
Le logo de l'Union cycliste internationale (UCI).
L'Union cycliste internationale (UCI) va mettre bientôt en place une ligne téléphonique pour les coureurs qui voudront parler de dopage, annonce son président dans un courriel aux licenciés publié mardi.
"Nous devons faire plus pour s'assurer qu'on puisse avoir accès, et en particulier vous coureurs, à l'UCI au cas où vous avez envie de parler de problèmes ou questions reliés au dopage. C'est pourquoi, dans les prochaines semaines, et après le temps nécessaire à l'aspect logistique, l'UCI examinera la mise en place d'une nouvelle ligne ouverte, une hotline confidentielle", souligne le président de l'UCI Pat McQuaid, dans ce message.
Même si cela prendra du temps, le patron de l'UCI se dit convaincu que les coureurs apprendront à avoir confiance dans ce nouveau moyen de communication et qu'il permettra "d'accélérer le changement de culture" dans le cyclisme.
"Nous somme conscients que certains coureurs se sont plaints publiquement de n'avoir pas vu le suivi escompté après avoir partagé certaines informations avec l'UCI", souligne Pat McQuaid. "Je peux vous assurer que par le passé l'UCI a agi à la suite d'informations qui lui ont été fournies et qu'elle le fera toujours à l'avenir dans la limite de ce qui est possible juridiquement".
Accusée d'avoir protégé Lance Armstrong du temps où il régnait sur le TOUR DE FRANCE à coup d'EPO et de transfusions sanguines, l'UCI multiplie les initiatives depuis trois semaines pour sortir de la tempête provoquée par les révélations du rapport de l'Agence antidopage américaine (Usada).
La fédération, qui s'est vu reprocher d'avoir poursuivi Floyd Landis pour diffamation plutôt que de prêter crédit aux confessions de l'ancien coéquipier du Texan, a ainsi promis une commission indépendante sur le rôle joué par sa direction dans l'affaire Armstrong et invité tous les acteurs du milieu cycliste à participer à une grande consultation sur l'avenir de ce sport à partir du premire semestre 2013.