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L'Union cycliste internationale (UCI) a estimé mardi que les conditions pour prononcer une suspension de l'équipe Katusha "ne sont pas réunies", après le deuxième contrôle antidopage positif de l'un de ses coureurs en moins d'un an.
L'équipe Katusha encourait une suspension d'activité de 15 à 45 jours.
Edouard Vorganov a été déclaré positif après un contrôle pratiqué hors compétition le 14 janvier dernier, au meldonium, un médicament classé dans la section "hormone et modulateur métabolique". Il a été suspendu à titre provisoire.
Le Russe, qui attend le résultat de l'échantillon B, est professionnel depuis 2005. Âgé de 33 ans, il compte à son palmarès une victoire au Championnat de Russie décrochée en 2012.
Ce cas, révélé début février par l'Union cycliste internationale (UCI), est le deuxième touchant en moins d'un an l'équipe russe après celui de l'Italien Luca Paolini (cocaïne) lors du TOUR DE FRANCE 2015.
Or le règlement antidopage stipule que dans le cas de deux contrôles positifs dans une période de douze mois, "l'équipe est suspendue de participation à toute manifestation internationale" pour une période déterminée par le président de la commission disciplinaire de l'UCI.
Mais la commission disciplinaire de l'UCI a estimé que "les conditions pour prononcer une suspension du Team Katusha en application de l'art. 7.12.1 du règlement antidopage de l'UCI ne sont pas réunies".
S'agissant du cas de Paolini, "il est établi que la prise de cocaïne par le coureur concerné n'avait pas de lien avec une intention d'influer sur la performance sportive mais relève d'une prise récréative", estime la commission disciplinaire.
Pour la commission, il serait "disproportionné de suspendre une équipe du fait qu'un de ses membres consomme une drogue sociale et dont la prise n'est pas en lien avec ses performances sportives".