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© AFP/Boris Horvat
Rémy Di Grégorio quitte le palais de justice de Marseille, le 12 juillet 2012
Le coureur cycliste Rémy Di Grégorio, interpellé en juillet sur le TOUR DE FRANCE dans une affaire de dopage présumé, a été autorisé à retrouver la compétition mais reste mis en examen, a-t-on appris mardi de sources judiciaires.
Le sportif, âgé de 27 ans, s'estime "réhabilité" et compte poursuivre son ancienne équipe, Cofidis, qui l'avait licencié, indique-t-il dans un entretien publié mardi par le quotidien La Provence, faisant état d'une récente décision de la cour d'appel d'Aix-en-Provence en sa faveur.
"Il s'agit d'une mainlevée partielle de son contrôle judiciaire permettant dorénavant à M. Di Grégorio de se rendre sur les lieux de compétition de cyclisme", a précisé le parquet de Marseille, soulignant que le coureur "demeure mis en examen et sous contrôle judiciaire".
L'arrêt de la cour d'appel, rendu le 27 mars, constate que l'interdiction qui lui était faite de se rendre sur des courses, "très lourde de conséquences pour la carrière sportive du mis en examen, n'était aujourd'hui plus justifiée", mais "ne tranche rien sur le fonds du dossier toujours en cours à l'instruction", a ajouté une source proche du dossier.
Di Gregorio "un peu réconforté"
Di Grégorio nie s'être dopé depuis le début de l'affaire. "Il a demandé une modification de son contrôle judiciaire qui lui interdisait notamment d'accéder aux lieux de compétition. Le juge a dit non, la cour d'appel oui, il peut donc reprendre le vélo et refaire le TOUR DE FRANCE si une équipe le prend", a déclaré à l'AFP son avocat, Me Dominique Mattei.
"Aujourd'hui, je me sens un peu réconforté. On me reconnaît à nouveau comme un sportif et on m'autorise à poursuivre ma carrière, puisque à travers diverses expertises, on a déterminé que les produits retrouvés en ma possession n'étaient pas dopants, mais qu'il s'agissait de vitamines", affirme le coureur dans La Provence. Il ajoute qu'il n'a pas encore de contacts avec une nouvelle équipe mais qu'il compte bien revenir un jour, "et avec des ambitions", sur le TOUR DE FRANCE.
Di Grégorio avait été interpellé le 10 juillet, jour de repos sur le Tour, lors d'une descente de la gendarmerie dans un hôtel de Bourg-de-Bresse, puis mis en examen à Marseille pour "détention d'un procédé interdit sans justification médicale", en l'occurrence "un kit d'injection de glucose".
Deux autres hommes, un proche du coureur qui venait lui apporter des produits dans l'Ain et un naturopathe de Marseille qui avait reconnu lui avoir pratiqué des injections, avaient été arrêtés le même jour et ce dernier avait aussi été mis en examen.