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© AFP/Joël Saget
La ministre des Sports Valérie Fourneyron avec le coureur de la FDJ.fr Arthur Vichot avant le départ du TOUR DE FRANCE le
29 juin 2013 à Porto-Vecchio
La ministre des Sports Valérie Fourneyron a salué mercredi le rapport "fouillé et opérationnel" de la commission d'enquête sénatoriale sur la lutte antidopage, tout en regrettant la "focalisation" sur les coureurs dopés lors des Tours de France cyclistes 1998 et 1999.
"On est très loin des rapports à base de voeux pieux et d'incantations", a jugé la ministre qui a promis d'examiner les 60 propositions du rapport dans le cadre de la préparation du projet de loi de modernisation du sport, présenté au Parlement en 2014.
"Un certain nombre de propositions vont dans le sens de positions que j'ai déjà pu défendre, notamment la nécessité de créer des commissions vérité et réconciliation pour mettre un terme à la loi du silence ou encore le renforcement de l'indépendance des agences nationales de lutte contre le dopage en matière de contrôles, comme on a pu l'expérimenter sur le TOUR DE FRANCE cette année", a ajouté la ministre, représentante de l'Europe au sein du comité exécutif de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Mme Fourneyron, qui fait partie des personnes entendues par les sénateurs, a par ailleurs regretté que la publication de documents permettant de reconstituer une liste de coureurs dopés à l'EPO sur les Tours de France 1998 et 1999 ait focalisé l'attention de journalistes "privilégiant le +scoop+ aux propositions de fond faites par le Sénat".
"La révélation de ces noms ne doit pas servir à clouer au pilori tel ou tel sportif 15 ans après les faits. Ces révélations ne seront utiles que si elles incitent des coureurs à expliquer comment fonctionnait le système du dopage à l'époque. L'objectif est de faire progresser notre connaissance pour mieux lutter, pas de jeter le discrédit", a-t-elle conclu.