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La commission des licences de l'Union cycliste internationale (UCI) a auditionné jeudi des représentants de l'équipe Astana, dont l'UCI a réclamé le retrait de la licence à cause de plusieurs cas de dopage, a annoncé l'UCI jeudi, sans faire de commentaire.
"L'UCI confirme que des représentants de l'UCI, de l'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne (Issul) et d'Astana Pro Team se sont présentés ce jour devant la commission des licences", a indiqué l'instance mondiale du cyclisme dans un court communiqué sur son site internet.
"Tant que la procédure est en cours, l'UCI ne fera aucun commentaire à ce sujet", a-t-elle ajouté.
Le 27 février, l'UCI a demandé le retrait de la licence de l'équipe Astana, emmenée par le vainqueur du dernier TOUR DE FRANCE, l'Italien Vincenzo Nibali .
Un retrait de la licence empêcherait l'équipe kazakhe de prendre part aux grandes épreuves cyclistes, dont la Grande Boucle.
Début décembre, Astana, dirigée par le champion olympique 2012, le Kazakh Alexandre Vinokourov , avait obtenu sous conditions sa licence: elle devait se soumettre à un audit de l'Issul, et observer un strict respect du cahier des charges relatif notamment à la préparation et à la charge de travail des coureurs.
Suite à cet audit, l'UCI avait demandé le retrait de cette licence. Elle avait également motivé sa décision par l'affaire dite de Padoue, enquête menée par la justice italienne autour du sulfureux préparateur Michele Ferrari -suspendu à vie par l'Agence américaine antidopage (Usada) pour avoir aidé Lance Armstrong à se doper- dont les médias italiens ont prêté des contacts avec des membres de l'équipe Astana, mais pas Nibali.
Si la commission des licences de l'UCI retirait sa licence à Astana, l'équipe de Nibali pourrait saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui siège à Lausanne.
Cet appel n'est toutefois pas automatiquement suspensif: Astana pourrait demander un effet suspensif, réclamation qui devra être motivée (urgence, dommage irréparable, etc...). Le TAS statuerait ensuite rapidement et déciderait si l'effet suspensif peut être octroyé ou non.
Depuis la fin de l'été, Astana a été confrontée à deux cas de dopage à l'EPO touchant les frères Valentin et Maxim Iglinskiy , ainsi qu'à un contrôle positif d'un stagiaire, Ilya Davidenok. Tous trois sont Kazakhs.
Deux autres coureurs de son équipe réserve (Astana continental, 3e division), laquelle a été suspendue dernièrement par la fédération kazakhe, ont également été contrôlés positifs.