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L'Américain Lance Armstrong , qui a avoué début 2013 avoir eu recours au dopage, a incriminé plusieurs personnes de son entourage, dont son ancien directeur sportif Johan Bruyneel et le docteur Michele Ferrari, a affirmé jeudi le quotidien USA Today, qui a eu accès à des compte-rendus d'audition de l'ancienne star du cyclisme.
" Johan Bruyneel a participé aux opérations pour utiliser des substances destinées à améliorer les performances ou a aidé Armstrong. Il savait au travers des conversations et des actes qu'il y avait usage" de produits dopants, indique un procès verbal d'audition d'Armstrong datant de novembre 2013.
Le Belge, qui dirigea Armstrong lorsqu'il portait le maillot de l'équipe US Postal puis Discovery Channel de 1999 à 2005 et au long de ses sept victoires dans le TOUR DE FRANCE, a toujours nié son implication dans les opérations de dopage.
Armstrong a également mis en cause le sulfureux médecin italien Michele Ferrari, deux autres médecins, Pedro Celaya et Luis Garcia del Moral, ainsi qu'un entraîneur, Pepi Marti.
Il a également évoqué les noms d'Emma O'Reilly, l'une des soigneuses d'US Postal, qui fut l'une des premières à dénoncer les tricheries d'Armstrong, un mécanicien, Julien de Vriese, et Philippe Maire, jusqu'alors connu sous le nom de code de "Motoman", en charge de l'acheminement des substances dopantes en course.
Armstrong a par ailleurs précisé qu'il "supervisait lui-même l'usage de produits dopants, mais qu'en certaines occasions, les docteurs Celaya, del Moral et Ferrari supervisaient" aussi ces opérations.
Lors de cette audition, l'ancien "boss" du peloton a reconnu avoir eu recours à l'EPO (érythropoïétine) dès 2005, mais a affirmé n'avoir pas eu recours au dopage en 2009 et 2010, à son retour en compétition après quatre années d'interruption.
Selon USA Today, ces informations ont été recueillies dans le cadre de la procédure lancée par l'assureur Acceptance Insurance, qui réclamait le remboursement des trois millions de dollars de primes versés à Armstrong pour ces victoires dans le TOUR DE FRANCE en 1999, 2000 et 2001.
Armstrong et Acceptance Insurance ont finalement trouvé en novembre 2013 un accord à l'amiable, dont les termes n'ont pas été révélés, et la procédure en justice a été abandonnée.