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© AFP/Eric FEFERBERG
Bradley Wiggins
, le 12 août 2016 à Rio avec sa cinquième médaille d'or olympique, obtenue lors des JO-2016 en poursuite
Le triple vainqueur britannique du TOUR DE FRANCE Chris Froome a estimé mardi que des interrogations subsistaient sur certaines autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) demandées par Sky pour Bradley Wiggins .
Wiggins, vainqueur du Tour 2012 et quintuple champion olympique, s'était défendu mi-septembre des accusations de dopage suscitées par la publication d'informations confidentielles par le groupe de hackers "Fancy Bears", expliquant avoir bénéficié d'une AUT pour prendre en injection un corticoïde interdit, le triamcinolone, afin de traiter son asthme avant trois courses majeures (les TOUR DE FRANCE 2011 et 2012, et le Giro 2013).
"Concernant les AUT de Wiggins, des questions restent ouvertes sur ses symptomes, le choix du traitement, et les éventuelles améliorations de performance engendrées par ces traitements", a dit Froome à Cyclingnews.com.
"J'ai été surpris. C'était la première fois, que j'en entendais parler", a expliqué Froome, l'ancien coéquipier de Wiggins au sein de la formation Sky, à propos des AUT concernant le triamcinolone.
"J'ai vu Bradley Wiggins utiliser des inhalateurs, donc je savais qu'il avait de l'asthme, mais je n'étais pas au courrant de ses allergies", a-t-il continué. "Sans connaître les détails médicaux exacts, il est impossible de s'avoir s'il opérait dans une zone grise."
Froome avait reconnu fin septembre que le système des AUT, dont lui ou son compatriote Wiggins ont bénéficié, pouvait "être détourné", tout en niant avoir jamais "cherché à contourner les règles".
Froome a lui aussi bénéficié de deux AUT en 2013 et 2014 pour une injection de prednisolone, un anti-inflammatoire stéroïdien indiqué notamment dans les cas d'allergies. Celle de 2014 a eu lieu juste avant sa victoire dans le Tour de Romandie.
"C'est le traitement standard pour soigner les conséquences d'une inflammation chez les asthmatiques, qui ne peuvent être traitées par inhalateur", s'est défendu Froome.
"Je ne crois pas qu'il existe de traitement alternatif et l'amélioration des performances est négligeable", a insisté le coureur de 31 ans.
Bradley Wiggins et les dirigeants de son équipe Sky font l'objet d'une enquête de l'Agence antidopage britannique (UKAD) pour un colis médical reçu avant le TOUR DE FRANCE 2011, avait rapporté le Daily Mail le 7 octobre.