Happy Birthday : |
© AFP/Luk Benies
L'Espagnol Benat Intxausti pose sur le podium après sa victoire lors de la 16e étape du Tour d'Italie, le 21 mai 2013 à Ivrea
L'Espagnol Benat Intxausti (Movistar) a pris une option sur la victoire finale au Tour de Pékin, ultime manche du World Tour, en piégeant les favoris au sommet du col de Miaofeng lors de l'étape reine de l'épreuve, lundi.
Intxausti a dépossédé le Français Nacer Bouhanni du maillot rouge de leader s'imposant en solitaire au terme d'une ascension de douze kilomètres que les purs grimpeurs, à l'image de l'Italien Ivan Basso , n'ont pas trouvé assez difficile pour faire la différence.
Tandis qu'une quinzaine d'hommes (Rogers, Rui Costa , Gesink, Betancur, Bardet, Basso, Bakelants,...) luttaient encore pour la victoire, Intxausti a attaqué à deux kilomètres de la ligne, profitant du marquage dont faisaient l'objet son leader, le Portugais Rui Costa , champion du monde.
Le coureur basque qui allait signer en Chine son deuxième succès en 2013 après une victoire d'étape au Giro, a rapidement créé un trou de quelques dizaines de mètres avant qu'une réaction se dessine derrière lui. En contre, il a manqué quelques dizaines de mètres à l'Irlandais Dan Martin pour revenir.
Le vainqueur de Liège-Bastogne-Liège a échoué de peu en deuxième position, devant l'Espagnol, David Lopez Garcia, Rui Costa et le Français Romain Bardet , 5e.
"Notre plan a fonctionné à merveille, s'est réjoui le vainqueur, qui avait pris la 8e place du dernier Tour d'Italie. En plaçant un homme (Gutierrez) dans l'échappée matinale, l'équipe n'a pas eu à travailler avant les 30 derniers kilomètres où tout le monde s'est mis à plat ventre pour Rui Costa et moi".
Toujours très en forme deux semaines après son titre mondial, le Portugais a monopolisé l'attention de ses adversaires qui ne lui ont pas laisser la moindre liberté.
"Nous savions que cela risquait de se passer comme ça. C'était donc à moi de prendre l'initiative", a poursuivi Intxausti qui devance Martin de dix secondes au général.
A l'instar de Basso ou du Néerlandais Robert Gesink , Bardet aurait souhaité une montée plus difficile.
"C'était une côte finale très roulante, montée à vive allure avec tous les favoris qui se regardaient. Une sorte de sprint en côte qui ne m'a pas permis de revendiquer mieux qu'une cinquième place", a expliqué le coureur de l'équipe AG2R, 5e au général et meilleur jeune de l'épreuve.
Mardi, la 5e et dernière étape se déroule entièrement dans Pékin entre la Place Tien An Men et le stade Olympique où Nacer Bouhanni , déjà vainqueur à deux reprises ces derniers jours, trouvera à nouveau un terrain favorable à ses qualités de sprinter.