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© AFP/KENZO TRIBOUILLARD
Le Belge Oliver Naesen, lors d'un contre-la-montre individuel du TOUR DE FRANCE, près de Mégève, le 21 juillet 2016
Le Belge Oliver Naesen a remporté dimanche la première édition de la Bretagne Classic Ouest-France, nouvelle version du Grand Prix de Plouay, au terme d'une course rendue plus spectaculaire par son nouveau tracé.
"C'est énorme, c'est la plus belle journée de ma jeune carrière. Je n'en reviens pas d'avoir gagné ici", a commenté le vainqueur, âgé de 25 ans, à l'arrivée.
Une victoire d'autant plus symbolique que son équipe IAM Cycling jettera l'éponge à la fin de la saison et que Naesen courra sous les couleurs d'AG2R l'an prochain.
Immuablement disputé sous la forme de huit tours d'un grand circuit de 26,9 km, plus une ultime boucle de 13,9 km, depuis des décennies, le Grand Prix de Plouay, rebaptisé Bretagne Classic, a inauguré cette année une nouvelle formule: une Grande Boucle de 233 km passant par 3 départements bretons et la petite boucle finale.
Destinée à rendre la course plus sélective, mais aussi plus télégénique, cette nouvelle mouture a connu une première édition prometteuse.
Comme souvent, une première échappée s'est déclenchée dès les premiers kilomètres, avec huit coureurs, qui ont fait grimper l'écart à plus de quatre minutes.
Mais le peloton, au sein duquel le champion du monde Peter Sagan a abandonné après une centaine de kilomètres, en raison "d'une infection virale", selon un tweet de son équipe (Tinkoff), a grappillé du temps sous l'impulsion des Cofidis de Nacer Bouhanni et des Kathusha d' Alexander Kristoff .
A une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée, plusieurs coureurs ont réussi à rejoindre les échappés, pour reconstituer un groupe de huit à 40 km de la ligne, quatre d'entre eux faisant déjà partie de l'échappée initiale.
Mais ce petit groupe s'est progressivement étiolé et seuls Naesen et Alberto Bettiol (Cannondale) ont réussi à résister au forcing du peloton, le belge s'imposant de justesse sur la ligne devant l'Italien.
"Je ne me sentais pas au top au début. Mais dès que la course a accéléré, j'ai retrouvé des jambes de feu", a raconté Naesen.
"Je n'ai jamais vraiment douté. Comme je ne suis pas rapide au sprint, ma seule chance était de m'échapper. Quand j'ai vu que l'on roulait à 60 km/h, je me suis dit que le peloton ne pouvait pas revenir", a-t-il poursuivi.
Une impression qui s'est confirmée, le sprint du peloton étant réglé par le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) qui a raté le coche pour quelques mètres, devançant John Degenkolb (Giant-Alpecin) et Michael Matthews (Orica).