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© AFP/Jeff Pachoud
Le vainqueur du Paris-Nice, l'Australien Richie Porte
, le 10 mars 2013 sur le podium à Nice
Vainqueur dimanche de Paris-Nice, l'Australien Richie Porte a justifié la confiance de son équipe Sky. "Un énorme soulagement", a-t-il affirmé devant les médias en donnant aussi ses explications sur la supériorité de la formation britannique.
Q: Comment expliquez-vous la domination de l'équipe Sky ?
R: "Par le travail. On s'entraîne très dur, vraiment très dur. Il y a de grands coureurs dans notre équipe. On fait les choses à notre manière. Forcément, les gens se posent des questions, ils n'aiment pas ça. Ils devraient regarder la camaraderie qui existe dans notre équipe, notre façon de travailler. Quand nous pédalions sur des rouleaux après l'étape, tout le monde rigolait. Maintenant, tout le monde le fait. Chez Saxo, ma première équipe, c'était complètement différent. Bjarne Riis (manager de Saxo) voit les choses de façon traditionnelle. Pour les stages en altitude que prépare Tim Kerrison, les autres coureurs hallucinent de voir ce que l'on fait, les efforts à fond pendant 23 minutes à l'entraînement. Sans doute les autres équipes ne s'entraînent-elles pas aussi dur."
Q: Comment avez-vous abordé ce contre-la-montre ?
R: "Je connais bien ce parcours et notre entraîneur Tim Kerrison, qui est un homme de chiffres, m'avait dit: +si tu es aux alentours de 400 watts, ça ira bien.+ En plus, j'avais le maillot jaune. Au début, je me suis fié à mes sensations puis j'ai regardé le SRM (indicateur du capteur de puissance). J'étais effectivement à 400 watts. Tout fonctionnait."
Q: Combien de temps resterez-vous à l'ombre des leaders de votre équipe ?
R: "Je ne sais pas ce que l'avenir va m'apporter. Dans ce Paris-Nice, j'ai montré que je répondais présent si mon équipe voulait me soutenir. C'est un énorme soulagement. Si quelqu'un m'avait dit il y a une semaine que je gagnerai deux étapes et le classement, je l'aurais traité de fou. L'an dernier, c'était pour Wiggins, cette année c'était pour moi. J'avais montré aux entraînements puis au Tour d'Oman que j'étais là. Evidemment, c'est plus de pression. Mais, déjà l'an dernier, quand j'avais eu des opportunités, j'avais gagné, au Tour d'Algarve. Mon objectif est d'être dans l'équipe qui fera le TOUR DE FRANCE. Pour mon compte personnel, j'espère avoir d'autres opportunités en fin de saison, sur les classiques, en Italie."
Propos recueillis en conférence de presse.