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La sixième édition du Tour d'Oman s'est achevée sur la victoire inattendue de l'Espagnol Rafael Valls (Lampre), dimanche sur la corniche de Matrah, où l'Autrichien Matthias Brändle, échappé dès les premiers kilomètres, s'est offert en solitaire la sixième et dernière étape.
L'Espagnol de 27 ans, victorieux de l'étape reine vendredi au sommet de la Montagne verte devant tous les favoris, succès qui lui a permis de s'emparer du maillot rouge de leader, succède au palmarès au Britannique Christopher Froome , qui avait remporté l'épreuve les deux années précédentes.
L'Américain Tejay Van Garderen , déjà dauphin l'an dernier du vainqueur du TOUR DE FRANCE 2013, termine de nouveau deuxième, 9 sec derrière Valls. L'Espagnol Alejandro Valverde , à 19 sec, complète le podium alors que l'Italien Vincenzo Nibali accroche seulement le Top 20 (+3:23.).
"Ça a vraiment été trois jours de rêve, et là c'est l'apothéose. C'est une récompense après les quatre, cinq dernières années difficiles que j'ai connues. Je me suis prouvé à moi-même que je peux retrouver le niveau que j'avais avant. Ça me donne beaucoup de confiance", s'est réjoui Valls, dont la seule victoire, avant ce Tour d'Oman, datait d'il y a cinq ans (une étape du Tour de San Luis).
Au lendemain de la cinquième étape annulée sous la pression des coureurs, le peloton s'est fait surprendre par les quatre échappés partis en tout début de course.
Un temps emmené par Cofidis, puis dans le final par Katusha et Astana, il n'est pas parvenu à faire la jonction avec les échappés et accusait encore 1 min 30 sec de retard à deux kilomètres de l'arrivée.
Brändle s'est lui défait de son dernier compagnon d'échappée à trois kilomètres de la ligne, qu'il a franchie avec 4 sec d'avance sur Iljo Keisse, 13 sec sur Jef Van Meirhaeghe et 16 sec sur Danny Pate.
"La température est tombée aujourd'hui (dimanche). Hier (samedi) déjà quand j'ai vu les prévisions météo, j'ai regardé le parcours et j'ai commencé à rêver de gagner cette étape", a raconté l'Autrichien de 25 ans.
"Dans l'échappée, j'ai dit qu'on devait faire comme dans un contre-la-montre par équipe, sans trop forcer dans les ascensions. A cinquante kilomètres de l'arrivée, on avait neuf minutes (d'avance). Là, j'ai su qu'on ne serait pas repris", a-t-il détaillé.
Derrière, c'est le Slovaque Peter Sagan (5e) qui a réglé le sprint du peloton, relégué à 1 min 16 sec. Nacer Bouhanni s'est classé septième. A l'instar de son ex-coéquipier Arnaud Démare, il quitte toutefois la péninsule arabique bredouille après deux semaines de course au Qatar puis à Oman.