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© AFP/Fabrice Coffrini
Le Britannique Brian Cookson, candidat à la présidence de l'Union cycliste internationale, le 15 septembre 2013 à Regensdorf
Le Britannique Brian Cookson, l'un des deux candidats à la présidence de l'Union cycliste internationale (UCI), a évoqué la possibilité d'une amnistie ou d'une réduction de peine pour les coureurs dopés repentis.
L'adversaire de Pat McQuaid, actuel président de l'UCI, pour l'élection du 27 septembre, est revenu sur l'hypothèse d'une sorte de commission de vérité et réconciliation sur le sujet, une éventualité apparue après le bannissement de l'Américain Lance Armstrong à la fin de l'année dernière.
"Nous avons besoin de définir exactement ce que nous entendons par là", a déclaré Brian Cookson à l'occasion d'une conférence téléphonique, mardi, avec l'AFP. "Nous avons certainement besoin d'inciter les gens à dire la vérité, donc je suppose qu'il devrait y avoir une sorte d'amnistie ou une sanction réduite en ce cas".
"N'oublions pas que le dopage est contraire à la loi et désormais illégal dans certains pays", a toutefois ajouté le président de la British cycling (Fédération britannique). "Il faut clarifier le niveau d'amnistie et ce qu'il est possible de proposer avant d'encourager les gens dans le processus des aveux".
Brian Cookson a souhaité que la vérité sorte une fois pour toutes "afin que nous n'ayons plus ce continuel goutte-à-goutte d'informations et d'aveux, forcés ou volontaires, comme cela s'est passé tout au long de cette année".
Le Britannique, qui vient d'obtenir le soutien dans la campagne pour la présidence de l'UCI de la confédération européenne (UEC), a évoqué aussi le septuple vainqueur du Tour déchu de ses titres (1999 à 2005) pour dopage: "Je ne connais pas Lance Armstrong , je ne l'ai jamais rencontré mais comme tout le monde j'ai regardé l'émission d'Ophrah Winfrey. Il est clair qu'il racontait une partie de la vérité. Je tiens à l'encourager maintenant à dire toute la vérité."
"Nous savons tous qu'il n'était pas le seul coureur coupable de faire ce qu'il a fait, mais il est le seul qui ait gagné sept Tours de France de sorte qu'il porte évidemment de lourdes responsabilités pour certaines pratiques de cette époque", a estimé le président de la Fédération britannique.