Le Tour méditerranéen, qui était prévu initialement du 12 au 15 février prochain, n'est pas inscrit au calendrier international en raison de difficultés financières qui font courir un grand risque pour sa tenue.

"A la date d'aujourd'hui, l'épreuve n'a pas lieu", a déclaré lundi soir à l'AFP le président de la Ligue nationale de cyclisme, Marc Madiot .

Tour à tour, la DNCG (autorité de contrôle et de gestion) du cyclisme, la commission fédérale d'appel et le conseil administratif de la LNC ont rendu un avis défavorable pour l'inscription de la course au calendrier par l'Union cycliste internationale (UCI), compte tenu du litige portant notamment sur les prix non encore versés.

"Je suis en discussion avec l'UCI", a réagi récemment l'organisateur André Martres dans le quotidien Var Matin au sujet du différend qui porterait sur un montant d'une centaine de milliers d'euros. "Je leur ai proposé un protocole pour payer les frais avant le 31 décembre".

André Martres a reconnu une "situation difficile" en raison de "deux subventions qui ont 'sauté' comme cela arrive souvent dans le milieu associatif en ces temps de crise". Mais il a ajouté être "très confiant".

Par le passé, le "Tour Med" a été à plusieurs reprises menacé. Le dernier épisode en date remontant à l'édition 2012 quand, suite à un différent portant (déjà) sur les droits à payer, la Fédération française de cyclisme avait demandé et obtenu que l'UCI réintroduise tardivement l'épreuve au calendrier.

Créé en 1974 par l'ex-vainqueur du TOUR DE FRANCE Lucien Aimar qui l'a dirigé jusqu'en 2012, le Tour méditerranéen occupe une position stratégique dans le calendrier des épreuves organisées en début de saison dans le sud de la France, entre l'Etoile de Bessèges et le Tour du Haut-Var.

Sa dernière édition a été remportée par le Britannique Stephen Cummings devant Jean-Christophe Péraud.