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© AFP/Philippe LOPEZ
Le Néerlandais Sebastian Langeveld (g), l'Allemand Andre Greipel (c) et le Slovaque Peter Sagan
, lors de PARIS-ROUBAIX, le 9 avril 2017
Sagan, Degenkolb, Greipel, Kristoff: après quelques jours ou semaines de pause, des costauds du peloton font leur rentrée lundi au Grand Prix de Francfort, une épreuve exigeante dans les monts Taunus autour de la capitale financière européenne.
Inscrite pour la première fois cette saison en catégorie World Tour, la course de 218,7 km propose un parcours accidenté, avec des raidillons à plus de 20%. Elle s'achève par trois tours d'un circuit de 4,5 km dans les rues de la ville, qui favorisent généralement l'arrivée au sprint d'un groupe réduit, entre ceux qui n'ont rien lâché dans les passages difficiles.
L'homme à battre sera le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha-Alpecin), vainqueur des deux dernières éditions en 2014 et 2016. (En 2015, la course a été annulée en raison d'un risque d'attentat terroriste). Depuis la création du Grand Prix en 1962, aucun coureur ne l'a encore emporté trois fois consécutivement.
Kristoff pourra compter sur l'aide de son équipier Tony Martin , régional de l'étape, qui connaît par c?ur les routes d'une région où il a disputé ses premières courses en junior.
Ancien vainqueur de PARIS-ROUBAIX et de Milan-San Remo, John Degenkolb (Trek-Segafredo) sera lui aussi sur ses routes d'entraînement: "C'est du plaisir, une pression positive, de participer à une course en étant le matador local. Et l'important pour moi, c'est naturellement de faire bonne figure", dit-il.
Pour le champion du monde Peter Sagan (Bora-Hansgrohe) et les sprinters allemands Marcel Kittel (Quick-Step Floors) et André Greipel (Lotto-Soudal), Francfort marque la reprise après une période de repos post-classiques.
Trois semaines de pause, et revoici le fantasque Sagan de nouveau ambitieux: "Nous nous présenterons au départ avec une équipe forte, a promis le Slovaque, et nous serons prêts à faire face à tous les scénarios".
Plus prudent, Greipel voit surtout la course comme une manière de se remettre dans le rythme: "Francfort, pour moi, c'est le début de ma deuxième moitié de saison", explique le champion d'Allemagne: "Le parcours est difficile et je m'attends à une course intense, ce qui est pour moi la meilleure préparation pour les épreuves à venir".
La météo prévoit un temps frais et des averses.