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© AFP/Dani Pozo
Le docteur Eufemiano Fuentes à son arrivée au tribunal de Madrid le 28 janvier 2013
L'Agence mondiale antidopage (AMA), partie civile dans le procès de dopage Puerto qui se tient actuellement à Madrid, a demandé à nouveau vendredi l'accès aux poches de sang saisies en 2006 chez le docteur Fuentes, principal accusé de l'affaire, afin de "pouvoir ouvrir les procédures sportives disciplinaires qui s'imposeraient".
L'avocate de l'AMA Berta Aguinagua, qui avait déjà demandé au début du procès l'accès aux quelque 170 poches de sang et de plasma actuellement conservées au laboratoire antidopage de Barcelone, a ainsi reformulé cette demande à la juge, se joignant aux demandes des autres parties civiles.
Pour l'AMA et d'autres parties civiles comme le Comité national olympique italien (CONI) ou l'Union cycliste internationale (UCI), cela permettrait de recouper le contenu de ces poches de sang avec l'ADN fourni par plusieurs coureurs cyclistes potentiels clients du docteur Fuentes afin que les fédérations concernées puissent, le cas échéant, leur imposer des sanctions sportives.
A cette occasion, l'avocate de l'AMA a d'ailleurs rappelé l'implication dans la lutte antidopage mise en avant par l'Espagne à l'occasion de la visite du Comité international olympique de lundi à jeudi pour la candidature de Madrid-2020, estimant qu'il était désormais temps de joindre le geste à la parole.
"Au cours de ces derniers jours, nous avons entendu beaucoup d'autorités témoigner de l'engagement réel de l'Espagne contre le dopage. J'espère qu'il se matérialisera à travers l'envoi des poches de sang", a affirmé l'avocate de l'AMA.
Par ailleurs, suivant l'exemple de l'UCI mercredi, elle a également estimé que six anciens cyclistes de l'équipe ONCE/Liberty Seguros qui avaient témoigné au cours du procès Puerto avaient "menti de manière flagrante" en affirmant qu'ils n'avaient jamais été clients du docteur Fuentes.
"Ils ont menti de manière flagrante", a affirmé Berta Aguinagua au sujet de Beloki, Unai Osa, Etxebarria, Nozal, Vicioso et Serrano, tous apparus en qualité de témoins au cours du procès, demandant à la juge qu'elle ouvre une enquête pour possible parjure.