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L'Allemand John Degenkolb , vainqueur de Milan-Sanremo le week-end dernier, arrive lancé au départ de GAND-WEVELGEM dimanche, la classique des sprinteurs qu'il avait remportée en 2014 et dont le Slovaque Peter Sagan a fait l'un de ses objectifs.
Les deux hommes font figure de favoris au même titre que la plupart des sprinteurs tant la classique flamande est un terrain largement favorable aux hommes rapides.
Les Français Arnaud Démare (2e en 2014) et Nacer Bouhanni , le Britannique Mark Cavendish , l'Allemand André Greipel, le Norvégien Alexander Kristoff , le Néerlandais Theo Bos : en cas d'arrivée massive, le sprint s'annoncerait royal.
Il ne sera pas simple pour les candidats aux échappées de fausser compagnie à un peloton qui sera sans doute placé sous la coupe des équipes des sprinteurs.
La météo qui s'annonce fraîche et pluvieuse va en outre rapidement user les organismes et n'est pas non plus favorable à d'éventuels attaquants.
-Attention au Mont Kemmel-
Neufs monts figurent aux programme, le dernier, le Monteberg, se situe à 34 km de l'arrivée, ce qui permet aux équipes de sprinteurs de se réorganiser en cas de cassure. Mais, c'est surtout le Mont Kemmel (à 38 km de l'arrivée) qui fait peur aux coureurs: sa descente est dangereuse, surtout sur sol humide.
Pour s'imposer, il faudra rester sur le vélo. Les récents malheurs du Belge Tom Boonen (à Paris-Nice) et du Suisse Fabian Cancellara (vendredi au GP de l'E3), l'ont encore démontré. En leur absence, les appétits s'aiguisent forcément. A l'image de Degenkolb.
"L'an passé, ma victoire à Wevelgem et ma deuxième place à PARIS-ROUBAIX ont démontré que je suis fait pour ces courses. Le Ronde, Roubaix? Oui, j'y pense", assure le leader de l'équipe Giant.
Pour s'imposer, Degenkolb devra notamment devancer Sagan qui s'alignera "revanchard" au départ de Gand après un coup de mou fatal vendredi dans le finale d'un GP de l'E3 remporté par le Britannique Geraint Thomas .
"Je pensais vraiment pouvoir m'imposer au sprint (face à Thomas et Zdenek Stybar , ses deux compagnons d'échappée, ndlr) mais quand Geraint a attaqué à 4 km de la ligne, je n'avais plus de jus", a raconté Sagan. "Ce n'était pas une fringale car je m'étais alimenté avant le final. J'ai peut-être commis l'erreur de ne pas assez rouler en semaine depuis Sanremo. GAND-WEVELGEM va me permettre d'accumuler les kilomètres en vue du TOUR DES FLANDRES huit jours plus tard."
Car pour de nombreux coureurs, la course de ce dimanche est aussi une préparation pour la grand messe flamande du week-end suivant.