Happy Birthday : |
© AFP/Thomas SAMSON
David Lappartient, alors président de la Fédération française de cyclisme, en conférence de presse, le 27 juin 2016 à Paris
David Lappartient, qui dirigeait la fédération française jusqu'en mars dernier, a annoncé mardi sa candidature à la présidence de l'Union cycliste internationale (UCI) en septembre.
Réélu à la tête de la confédération européenne de cyclisme, David Lappartient (44 ans) s'oppose ainsi au Britannique Brian Cookson (66 ans jeudi), qui sollicite un deuxième mandat de quatre ans à la tête de l'UCI.
Le vote des 45 délégués interviendra le 21 septembre à Bergen (Norvège), lors du congrès tenu à l'occasion des CHAMPIONNATS DU MONDE SUR ROUTE annuels.
"J'ai pu mesurer au fil des derniers mois la forte volonté de changement des fédérations nationales dans les orientations et la gouvernance de l'UCI", a déclaré David Lappartient qui a fixé cinq axes à son programme, notamment le renforcement "de l'autorité de l'UCI avec un président assurant un véritable leadership".
Dans son projet, le dirigeant français a évoqué "un programme de solidarité et de coopération à destination des fédérations", le développement du cyclisme féminin et "une réforme crédible et sérieuse" du cyclisme professionnel "dès lors que les relations entre toutes les familles et tous les acteurs auront été pacifiées".
Il a insisté aussi sur la "crédibilité de résultats". "La mise en oeuvre d'un plan d'action visant à renforcer la lutte contre la fraude technologique devra être rapidement menée", a-t-il souligné.
Vice-président de l'UCI et président de l'Union européenne de cyclisme depuis 2013, David Lappartient siège au comité directeur de l'UCI depuis 2005. Il préside également le Conseil du cyclisme professionnel, l'organe dirigeant du cyclisme "pro".
Dans un communiqué, Brian Cookson a déclaré respecter "le droit donné à chacun de proposer sa candidature" et souligner "avoir modifié les statuts de l'UCI pour introduire une limite de mandats et renforcé le processus électoral suite aux controverses de 2013".
"Je constate que jusqu'à présent, David Lappartient n'a pas détaillé un quelconque plan ou vision qu'il pourrait avoir, si ce n?est une ambition personnelle bien connue pour ce rôle", a contre-attaqué le président en titre qui s'est dit "impatient de débattre dans les mois à venir sur ce qui compte réellement pour l'avenir du cyclisme".
La fédération française, présidée par Michel Callot, a fait part de son soutien à la candidature de son ancien président.