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© AFP/Thomas Samson
Une partie de l'équipe cycliste Cofidis, lors de sa présentation à Paris, le 24 janvier 2014
L'équipe Cofidis, déçue par la saison passée, veut croire en un autre bilan pour 2014 avec un effectif qui se voit accorder une nouvelle chance.
"Je ne suis pas inquiet", a déclaré le président de Cofidis Compétitions, Thierry Vittu, en présentant son groupe vendredi à Paris, à l'occasion d'une cérémonie sur fond de french-cancan. "Nos coureurs valent beaucoup mieux que le maigre bilan de 2013, 9 victoires".
"Dans tout échec, il faut aller au bout des choses. La malchance et la maladie nous ont pénalisés, c'est vrai. Mais on n'a pas trouvé les forces pour rebondir complètement", a analysé Yvon Sanquer, responsable du secteur sportif.
A l'intersaison, la formation nordiste, présente dans le peloton depuis 1997, a cherché à repartir sur d'autres bases. "On a travaillé sur l'état d'esprit, la volonté, l'ambition, afin que chacun trouve sa place et apporte quelque chose au collectif", a expliqué le manager.
Deux coureurs d'expérience, en provenance de l'équipe Sojasun, sont venus renforcer le groupe. Cyril Lemoine, pour l'approche des sprints et les classiques, Julien Simon, pour apporter son punch et son appétit au sortir d'une saison sans réussite.
"Il ne s'agit pas de mettre trop de pression aux coureurs qui sont des hommes responsables, a ajouté Yvon Sanquer. On sent bien à travers leurs propos qu'ils ont conscience d'avoir failli pour des raisons diverses. On a fait le point au niveau physiologique et médical, c'est nécessaire avant de songer à bâtir de la performance".
Coppel: "beaucoup de pépins"
Jérôme Coppel et l'Estonien Rein Taaramae, deux espoirs qui étaient attendus dans le rôle de chefs de file, espèrent rebondir très vite.
"Cela n'a pas été une saison de tout repos, j'ai eu beaucoup de pépins", a confirmé Coppel qui, à 27 ans, doit atteindre son épanouissement. "Je pense en avoir fini avec la mononucléose qui m'a gâché ces deux dernières saisons", a renchéri Taaramae, son cadet d'un an.
Tous deux devraient figurer dans le groupe envisagé pour Paris-Nice (9-16 mars). A côté de l'Espagnol Dani Navarro, la principale satisfaction de l'année passée (9e du TOUR DE FRANCE) avec Nicolas Edet lequel a ramené le maillot de meilleur grimpeur de la Vuelta.
"Paris-Nice est important mais on veut surtout être présent d'entrée de jeu, saisir toutes les occasions de se mettre en évidence", a insisté Yvon Sanquer, conscient que l'investissement de la société de crédit en ligne (10 millions d'euros par an), prévu jusqu'à fin 2016, représente une chance en cette période difficile pour le financement des équipes cyclistes.
"Cofidis n'est pas n'importe quelle équipe, on doit être capable de répondre à la feuille de route qui a été fixée", a ajouté le manager en écho aux objectifs annoncés par son président: une des deux premières places du circuit européen, une étape du Tour et de la Vuelta, une course par étapes de bon niveau, deux épreuves de Coupe de France...