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En passe de gagner le classement par points du Giro, Nacer Bouhanni est incertain sur le TOUR DE FRANCE, à cause de la cohabitation problématique au sein de la même équipe avec Arnaud Démare, l'autre étoile montante du sprint de la FDJ.fr.
"On a un problème de riches", reconnaît Martial Gayant , l'un des directeurs sportifs de l'équipe française.
Les deux coureurs, issus de la même génération (1990 pour Bouhanni, 1991 pour Démare), tiennent le même discours: "Je veux courir le Tour." Mais les places -neuf par équipe- sont limitées, dès lors que le groupe doit aussi tenir compte de Thibaut Pinot , son grimpeur qui est aussi son meilleur atout pour le classement général.
L'an passé, Démare a laissé la place mais Bouhanni, son aîné d'un an, n'a pu en profiter. Une chute et un abandon dès la première semaine ont soldé cette première expérience. Comme pour d'autres sprinteurs réputés avant lui, puisque la référence Mark Cavendish avait lui aussi quitté le Tour par la petite porte à ses débuts (2007).
Douze mois plus tard, le Vosgien -le Tour passera cette année chez lui !- a acquis une dimension supplémentaire. Trois victoires d'étape spectaculaires au Giro l'ont raffermi dans ses ambitions. Si lui-même ne veut pas fixer une hiérarchie du sprint, ses proches le placent d'ores et déjà à la quatrième place (derrière Cavendish, Kittel et Greipel). En attendant très vite mieux.
- "Personne n'est sûr de sa place" -
Démare, lui, a suivi une progression logique, conforme aux espérances nées de son titre mondial espoirs en 2011. Le Picard, vainqueur pour la deuxième fois des Quatre jours de Dunkerque en mai, aspire à se confronter aux meilleurs sur le Tour. Mais, sprinteur de type long et non explosif comme son coéquipier, il a davantage besoin d'un "train", d'un entourage à son service.
Entre les deux, le courant passe sur le mode alternatif, depuis leurs confrontations dans les rangs des juniors. D'une interview à l'autre, le ton a viré à la concurrence ouverte. En toile de fond, Démare a prolongé son engagement dans l'équipe de Marc Madiot alors que Bouhanni, qui attise les convoitises, n'a encore rien décidé.
"Il n'est pas encore parti de l'équipe", assure Marc Madiot , venu en visite en début de semaine sur le Giro. "On a convenu de finir d'abord le Giro, qui se passe au-delà de nos espérances".
De là à imaginer sa présence sur le Tour, il y a un pas... envisageable. "Personne n'est sûr de sa place", affirme Martial Gayant , l'un des directeurs sportifs de la FDJ.fr.
"L'équipe n'est pas faite", confirme à l'AFP Marc Madiot . "Nous avons une présélection de 13 coureurs, avec les deux sprinteurs. Nous nous réunirons la semaine prochaine pour un débriefing".
Que faudrait-il pour que les deux soient alignés sur le Tour ? "C'est très simple, répond Martial Gayant . Il faut qu'à un moment donné, les gens se comprennent et soient matures". Les gens ? "Pas seulement eux deux, mais aussi les équipiers. C'est très facile de diviser un groupe en deux".
Marc Madiot , optimiste, préfère insister sur l'aspect positif de cette concurrence: "L'émulation joue à plein dans l'équipe, et ça touche même les grimpeurs."
jm/cda
En passe de gagner le classement par points du Giro, Nacer Bouhanni est incertain sur le TOUR DE FRANCE, à cause de la cohabitation problématique au sein de la même équipe avec Arnaud Démare, l'autre étoile montante du sprint de la FDJ.fr.
"On a un problème de riches", reconnaît Martial Gayant , l'un des directeurs sportifs de l'équipe française.
Les deux coureurs, issus de la même génération (1990 pour Bouhanni, 1991 pour Démare), tiennent le même discours: "Je veux courir le Tour." Mais les places -neuf par équipe- sont limitées, dès lors que le groupe doit aussi tenir compte de Thibaut Pinot , son grimpeur qui est aussi son meilleur atout pour le classement général.
L'an passé, Démare a laissé la place mais Bouhanni, son aîné d'un an, n'a pu en profiter. Une chute et un abandon dès la première semaine ont soldé cette première expérience. Comme pour d'autres sprinteurs réputés avant lui, puisque la référence Mark Cavendish avait lui aussi quitté le Tour par la petite porte à ses débuts (2007).
Douze mois plus tard, le Vosgien -le Tour passera cette année chez lui !- a acquis une dimension supplémentaire. Trois victoires d'étape spectaculaires au Giro l'ont raffermi dans ses ambitions. Si lui-même ne veut pas fixer une hiérarchie du sprint, ses proches le placent d'ores et déjà à la quatrième place (derrière Cavendish, Kittel et Greipel). En attendant très vite mieux.
- "Personne n'est sûr de sa place" -
Démare, lui, a suivi une progression logique, conforme aux espérances nées de son titre mondial espoirs en 2011. Le Picard, vainqueur pour la deuxième fois des Quatre jours de Dunkerque en mai, aspire à se confronter aux meilleurs sur le Tour. Mais, sprinteur de type long et non explosif comme son coéquipier, il a davantage besoin d'un "train", d'un entourage à son service.
Entre les deux, le courant passe sur le mode alternatif, depuis leurs confrontations dans les rangs des juniors. D'une interview à l'autre, le ton a viré à la concurrence ouverte. En toile de fond, Démare a prolongé son engagement dans l'équipe de Marc Madiot alors que Bouhanni, qui attise les convoitises, n'a encore rien décidé.
"Il n'est pas encore parti de l'équipe", assure Marc Madiot , venu en visite en début de semaine sur le Giro. "On a convenu de finir d'abord le Giro, qui se passe au-delà de nos espérances".
De là à imaginer sa présence sur le Tour, il y a un pas... envisageable. "Personne n'est sûr de sa place", affirme Martial Gayant , l'un des directeurs sportifs de la FDJ.fr.
"L'équipe n'est pas faite", confirme à l'AFP Marc Madiot . "Nous avons une présélection de 13 coureurs, avec les deux sprinteurs. Nous nous réunirons la semaine prochaine pour un débriefing".
Que faudrait-il pour que les deux soient alignés sur le Tour ? "C'est très simple, répond Martial Gayant . Il faut qu'à un moment donné, les gens se comprennent et soient matures". Les gens ? "Pas seulement eux deux, mais aussi les équipiers. C'est très facile de diviser un groupe en deux".
Marc Madiot , optimiste, préfère insister sur l'aspect positif de cette concurrence: "L'émulation joue à plein dans l'équipe, et ça touche même les grimpeurs."