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Pour les classiques, son "objectif principal", il faudra compter sur Edvald Boasson Hagen : le Norvégien de Dimension Data a remporté mercredi sa deuxième victoire de la saison, lors de la 2e étape du Tour d'Oman, s'emparant du maillot rouge de leader.
Frustré la semaine dernière par la perte d'un Tour du Qatar, qui lui tendait pourtant les bras après son écrasant succès sur le contre-la-montre de Lusail, le Norvégien de 28 ans n'a pas tardé à réagir dans le sultanat voisin pour confirmer sa forme du début de saison.
Sur un final sélectif, avec des pentes à 6,5% de moyenne lors des 2,8 derniers kilomètres, Boasson Hagen a fait parler ses qualités de coureur tout-terrain et sa puissance pour devancer l'Italien Vincenzo Nibali (Astana) et le Belge Greg Van Avermaet (BMC), l'un des ses principaux rivaux au printemps.
Grâce à ce succès et à la défaillance de Bob Jungels (31e à 59 sec), le coureur de Dimension Data s'empare du maillot rouge de leader avec 4 secondes d'avance sur Nibali et 6 secondes sur Van Avermaet.
"Le final était vraiment dur sur le papier. L'équipe a été très bonne aujourd'hui, en faisant la montée devant, c'est très bien. J'ai réussi à attaquer et à faire le sprint (à la fin) donc c'est parfait pour moi", a déclaré Boasson Hagen, à l'issue de l'étape, "très satisfait" de son début d'année.
Si la bataille pour le classement général risque de lui être difficile avec l'étape-reine de vendredi et l'ascension de la "Montagne verte", plus favorables aux purs grimpeurs, Boasson Hagen pourra tester sa pointe de vitesse jeudi lors de la 3e étape, entre Al Sawadi Beach et Naseem Park (176,5 km), face à Alexander Kristoff ou Van Avermaet pour une probable arrivée au sprint.
Après avoir avalé l?échappée du jour, le peloton a accéléré à 20 km de l'arrivée sous l'impulsion des Astana et Dimension Data, provoquant de multiples cassures. Comme mardi, l'Australien Richie Porte a été lâché avant l'ascension finale (69e à 3:03), tout comme le puncheur d'Etixx Dan Martin (51e à 1:41).
Dans la dernière difficulté, la plupart des favoris ont répondu présent à l'image de Nibali, visiblement bien en jambes, ou le Français Romain Bardet , qui s'est bien accroché au groupe de leaders.