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© AFP/Francois Lo Presti
Le coureur cycliste Christophe Bassons le 24 octobre 2000 au tribunal correctionnel de Lille, pour être entendu comme témoin dans le cadre de l'affaire de dopage Festina.
Christophe Bassons, le chantre de la lutte antidopage qui vient d'être suspendu un an à cause d'un constat de carence, a été jugé comme n'importe quel autre coureur, a expliqué dimanche la Fédération française de cyclisme (FFC).
L'ex-coureur professionnel, qui avait fait l'objet d'une manoeuvre d'intimidation de la part de Lance Armstrong dans le TOUR DE FRANCE 1999, ne s'est pas rendu à un contrôle pour lequel il était désigné lors du Championnat de France de VTT marathon, à Langon (Gironde), le 1er septembre dernier.
"La commission nationale de discipline saisie du dossier n'a fait qu'appliquer le règlement en vigueur en suspendant cet athlète licencié à la FFC pour ce constat de carence", a souligné la FFC.
"La sanction initiale pour un tel manquement aux règles de l'antidopage est de deux ans de suspension mais la durée, suite aux explications fournies par Monsieur Christophe Bassons a été réduite à une année de suspension", a expliqué la Fédération française en ajoutant que son président David Lappartient étudierait "dans les prochains jours les recours possibles et les possibilités d'appel s'il le juge opportun".
Christophe Bassons, qui a quitté le cyclisme professionnel en 2001, exerce des responsabilités, dans l'antidopage, à la direction régionale de la Jeunesse et des Sports à Bordeaux.