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© AFP/Luk Benies
Le cycliste Sylvain Georges lors du tour d'Italie le 7 mai 2013
Sylvain Georges a expliqué mercredi soir son contrôle antidopage positif qui a entraîné son départ du Giro par une "négligence", l'utilisation d'un médicament anodin pour faciliter le drainage des jambes.
"J'ai pris du Ginkor Fort (un équivalent du Daflon), un médicament en vente libre. Ce médicament contenait en très faible dose une molécule interdite, ce dont je n'avais pas conscience", a déclaré le coureur auvergnat de l'équipe AG2R La Mondiale dans une lettre ouverte aux médias.
"Ma négligence a été de ne pas vérifier dans le détail la composition complète de ce produit et de ne pas en avoir référé au médecin de l'équipe", a reconnu Sylvain Georges.
Le Français a précisé être "très affecté" par le résultat de ce contrôle positif à l'heptaminol, une substance "dont je découvre le nom aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Depuis le début de ma carrière, je veille à me soigner de manière la plus naturelle, en homéopathie le plus souvent possible, et à avoir une vie saine avec une alimentation adaptée à mon sport. Le dopage est quelque chose que je rejette en bloc depuis toujours. Alors que je participe pour la première fois à un grand Tour, je n'aurais jamais mis ma santé, la réputation de l'équipe AG2R La Mondiale et la mienne en danger", a assuré Sylvain Georges.
"Je souhaite après cette justification que vous n'ayez aucun doute sur ma loyauté envers ce métier, mon équipe et toutes les personnes qui me soutiennent depuis le départ. Je tiens à présenter mes excuses à l'ensemble de mon équipe et de nos partenaires pour les conséquences négatives qui en découlent. Je n'ai pas triché et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous prouver ma bonne foi", a conclu le coureur.
Sylvain Georges, contrôlé le 10 mai, avait terminé cette 7e étape du Giro en 95e position.