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© AFP/Joel Saget
Lance Armstrong
lors du Tdf le 23 juillet 2005 à Saint-Etienne
L'avocat français Thibault de Montbrial affirme que Lance Armstrong aurait dû être visé par une perquisition à son hôtel lors du TOUR DE FRANCE 2005 mais que celle-ci a été annulée, les enquêteurs ayant reçu un "feu rouge" de dernière minute, dans un entretien au Journal du dimanche.
En France "tout le monde a fermé les yeux" sur les soupçons de dopage visant le coureur américain déchu de ses sept victoires au TOUR DE FRANCE, "qui a été protégé", affirme Me de Montbrial, avocat dans l'affaire Festina en 1998.
"Je sais que lors du TOUR DE FRANCE de 2005, à la deuxième étape de repos, à Pau (Pyrénées françaises), l'équipe US Postal de Lance Armstrong a été à deux doigts d'écoper d'une perquisition à son hôtel", précise l'avocat.
"Un service d'enquête français est venu de Paris pour opérer une descente. Mais je sais de très bonne source que vers 17 heures, alors qu'ils étaient devant l'hôtel, les enquêteurs ont reçu un feu rouge", poursuit Me de Montbrial, qui ajoute que "l'opération prévue a été annulée à la dernière minute". "Je ne sais pas qui a donné cet ordre... Mais je sais que les enquêteurs étaient furieux de devoir rebrousser chemin. A l'évidence, Lance Armstrong était bel et bien protégé en France", souligne-t-il.
L'Agence antidopage américaine (Usada) a annulé vendredi l'ensemble des résultats de Lance Armstrong depuis 1998, y compris ses sept victoires dans le TOUR DE FRANCE (1999-2005), et l'a radié à vie du cyclisme professionnel pour infractions aux règles antidopage.
L'Usada a déclaré avoir "plus d'une douzaine" de témoignages et des "données scientifiques" pour étayer ses accusations de dopage.