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© AFP/Fabrice Coffrini
Le président de l'UCI, l'Irlandais Pat McQuaid, le 22 octobre 2012 à Genève.
Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, a déclaré lundi qu'il n'avait "pas l'intention de démissionner" malgré les critiques à l'encontre de sa fédération pour son action passée à l'égard de Lance Armstrong , convaincu de dopage.
"Je n'ai pas l'intention de démissionner", a déclaré McQuaid lors d'une conférence de presse à Genève, au cours de laquelle il a annoncé que l'UCI retirait à Armstrong ses sept victoires dans le TOUR DE FRANCE, dans le sillage du rapport cinglant de l'agence américaine antidopage (Usada) accusant le coureur texan de dopage systématique.
Les détracteurs de l'UCI ont notamment accusé le président de l'époque de la Fédération internationale, le Néerlandais Hein Verbruggen (1991-2005), d'avoir fermé les yeux sur les pratiques de dopage d'Armstrong.
"Ce n'est pas crédible de dire qu'ils ne savaient pas ce qu'il se passait. Je me suis plaint auprès de l'UCI pendant des années", a ainsi déclaré il y a une semaine Richard Pound, ancien directeur de l'Agence mondiale antidopage (AMA) entre 1999 et 2007.
Les détracteurs de l'UCI pointent des contrôles suspects d'Armstrong, qui n'a cependant jamais été déclaré positif dans sa carrière, et le fait qu'elle ait reçu deux dons faits par le coureur entre 2002 et 2005, pour un montant total de 125.000 dollars, qui ont servi notamment à l'achat de matériel antidopage (une machine permettant d'analyser le sang).