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© AFP/Antonio Scorza
La lutteuse française Lise Legrand après sa victoire en demi-finale aux Jeux olympiques le 23 août 2004 à Athènes
La lutteuse française Lise Legrand, médaillée de bronze aux JO de 2004, a déclaré jeudi "ne pas comprendre" pourquoi le Comité international olympique envisageait de retirer son sport du programme principal des JO-2020.
"J'ai encore du mal à y croire. Autant on est rentrés il n'y a pas si longtemps pour la lutte féminine, mais pour la lutte masculine, cela fait depuis la nuit des temps que c'est inscrit au programme. Donc je ne comprends pas", a expliqué à l'AFP Lise Legrand, vice-présidente de la Fédération française de lutte.
"On prône le respect de l'adversaire, de l'arbitre, de soi-même, avec un surpassement de soi. On a de belles valeurs à véhiculer et nous les véhiculons depuis plus de 2.000 ans, a-t-elle souligné.
La championne espère que les représentants de son sport réussiront à inverser la tendance avant la décision définitive du CIO.
"J'espère qu'on va réussir à se mobiliser et à ne plus se considérer comme des gens intouchables. C'a été l'erreur de la Fédération internationale de dire +on ne pourra jamais retirer la lutte+ Et si, c'est possible", a ajouté Mme Legrand.
La sportive trouve cette décision d'autant plus regrettable que la lutte a gagné des adeptes en France depuis quelques années, passant de 15.000 licenciés en 2008 à 20.000 aujourd'hui.
Mardi, un vote de la commission exécutive du CIO a placé la lutte dans la catégorie des sports qui devront passer par la case "candidature" pour accéder aux prochains Jeux. Elle se retrouvera en concurrence avec sept autres sports qui frappent à la porte des JO: le squash, l'escalade, le karaté, le wushu - un art martial -, le baseball/softball, le wakeboard - un sport nautique - et les sports de roller.
La décision définitive sera prise en septembre lors de l'approbation du programme olympique pour 2020.