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Les Jeux Olympiques sont un évènement sportif qui se déroule tous les quatre ans, rassemblant les athlètes du monde entier dans la paix et en respectant les principes d’éthique universelle. Les premiers Jeux Olympiques Antiques furent organisés en 776 avant J.-C. Ils étaient dédiés aux dieux grecs et se déroulaient dans les plaines d'Olympie.
Les Jeux d’Athènes de 1896 (Avril 6 – 16); premiers Jeux de l'ère moderne disputés entre 14 nations concourant dans neuf sports.
Les neuf sports inaugurant les Jeux Olympiques de l’ère moderne furent : l’athlétisme, le cyclisme, l’escrime, la gymnastique, la haltérophilie, la lutte, la natation, le tennis et le tir.
L’Olympisme dans l’Antiquité et les femmes
Interdiction aux femmes de participer, les femmes mariées ne pouvaient même pas être spectatrices ! En honneur de Hera, femme de Zeus, un festival particulier fut organisé auxquelles des jeunes filles pouvaient participer, mais seulement à des courses à pied.
Les femmes firent une première apparition aux Jeux d’été en 1900 (les premières furent les françaises Mme Filleaul Brohy et Mlle Marie Ohnier au croquet).
Les trois sports olympiques exclusivement féminins sont la gymnastique rythmique, la natation synchronisée et le softball. Les sports pratiqués uniquement par des hommes sont le baseball et la lutte gréco-romaine.
Les Jeux Olympiques sont organisés par le Comité International Olympique (C.I.O.) dont le siège se trouve dans un pays neutre, à Lausanne en Suisse. Le site des Jeux est choisi six ans à l’avance par le C.I.O.
Historique"C’est à Olympie, que les dieux olympiens inaugurèrent les jeux : selon une croyance des Grecs, Zeus vainquit Cronos à la lutte tandis qu’Apollon l’emportait sur Arès au pugilat et sur Hermès à la course.
À la même époque, Héraclès organise, selon la légende, les premières compétitions sur piste, fixe l’emplacement et les dimensions du premier stade, instaure la course comme premier concours et couronne le vainqueur d’un rameau de l’olivier sauvage qu’il avait lui-même planté à Olympie".
Maquette du Sanctuaire d'Olympie
Les Jeux Olympiques avaient lieu tous les quatre ans au même endroit, en plein été. Cette période de quatre années a pris le nom d’«Olympiade » et servait de système de datation : le temps ne se comptait pas en années, mais en Olympiades. Ils étaient patronnés par les Éléens qui désignaient à cette fin un collège de dix magistrats, les hellanodices ou juges des Grecs, à la fois organisateurs et arbitres. Leur ouverture était annoncée par des ambassadeurs éléens qui se rendaient de ville en ville, partout reçus avec les plus grands honneurs. Après leur passage, une trêve sacrée suspendait les hostilités internationales et rendait le sanctuaire d’Olympie inviolable: les pèlerins devaient, en effet, pouvoir sans risque entreprendre un voyage souvent fort long et participer aux cérémonies.
Les Jeux organisés à Olympie furent à l’origine des Jeux Panhelléniques.
Ces derniers englobaient :
– les Jeux d’Olympie (Jeux Olympiques)
– les Jeux de Delphes (Jeux Pythiques)
– les Jeux de l’Isthme (Jeux Isthmiques)
– les Jeux de Némée (Jeux Néméens)
Le programme des épreuves a varié continuellement depuis 776 avant J.-C. où le roi d’Élis Iphitos aurait fondé la trêve et procédé à la première célébration. Il est possible, sinon assuré, qu’on n’ait disputé d’abord que la course du stade. Le vainqueur ne cessa par la suite de donner son nom à l’olympiade où il avait triomphé. Rapidement, en tout cas, d’autres compétitions furent ajoutées. Au début du Ve siècle, époque où les Jeux atteignirent leur apogée, on comptait treize épreuves: quatre courses à pied, à savoir le stade (192,27 m), le diaulos ou double stade, le dolichos ou course de fond, l’hoplitodrome ou course en armes; trois sports de combat, lutte, boxe et pancrace; une épreuve composite, le pentathlon, où les concurrents avaient à se mesurer au stade, au saut en longueur, au lancement du disque, à celui du javelot et à la lutte; deux courses hippiques, à cheval monté et en char à quatre chevaux. Enfin, à côté des adultes, les enfants (des «juniors») disputaient la course du stade, s’affrontaient à la lutte et à la boxe. Ce programme, résultant de suppressions aussi bien que d’adjonctions, connut encore bien des changements qui entraînèrent, en particulier, la disparition des épreuves hippiques, en raison de leur caractère aristocratique et de leur coût.
Le nombre des compétitions et celui des concurrents obligeait à répartir les Jeux sur plusieurs jours, d’autant que des cérémonies religieuses se mêlaient intimement aux manifestations sportives. Le premier jour commençait par un sacrifice à Zeus. Puis juges et athlètes juraient de respecter un règlement minutieux et sévère: ceux qui y contrevenaient devaient payer de lourdes amendes. Les arbitres établissaient ensuite par tirage au sort les «séries» de chaque épreuve. Dans la soirée, un autre sacrifice était offert à Pélops. Le deuxième jour était consacré au stade, au diaulos et au dolichos; le troisième au pentathlon. Le soir avait lieu la stéphanèphorie, qui se répétait le cinquième jour: les vainqueurs recevaient pour toute récompense une couronne coupée, avec une faucille d’or, à l’olivier planté par Héraclès lui-même. Ils allaient en procession les dédier dans le temple de Zeus tandis qu’on exécutait en leur honneur des hymnes de circonstance, ou épinicies, dus parfois au génie des plus grands poètes. À la stéphanèphorie succédaient des réunions amicales qui se prolongeaient parfois fort avant dans la nuit. Le quatrième jour voyait se disputer les épreuves de lutte, de boxe et de pancrace, le suivant celles des «juniors» et l’hoplitodrome; après quoi venaient les compétitions hippiques. Le dernier jour, vainqueurs et personnalités officielles clôturaient la fête par une hécatombe à Zeus et un grand banquet.
Cette manifestation, qui rassemblait les participants par milliers, eut des débuts modestes bien qu’elle fût placée sous le patronage de héros illustres, Pélops, Héraclès, censés avoir montré aux humains le chemin du stade et de l’hippodrome. Le commencement de son rayonnement panhellénique date du moment où Sparte y délègue ses champions (732). Son exemple fut bientôt suivi par toutes les autres cités: un Athénien y triomphe en 696, un Ionien en 688. Cette réputation entraîne le sanctuaire dans les remous des conflits internationaux. On s’en dispute la maîtrise pour attirer les rayons de sa gloire. À Élis, appuyée par Sparte, s’opposent les Arcadiens de Pise, alliés aux Argiens, qui parviennent à s’imposer parfois, mais toujours de manière éphémère, jusqu’au moment où Sparte, ayant étendu son hégémonie au Péloponnèse, détruit Pise (572) et assure aux Éléens une autorité qui ne sera plus troublée qu’une fois, en 364, par les Arcadiens, malgré le déclin de la puissance lacédémonienne.
Cette longue paix, après avoir permis aux Jeux d’atteindre leur apogée à l’époque où Pindare célébrait en vers immortels la gloire des vainqueurs, voit s’amorcer une lente décadence, due à de multiples causes. La ferveur qu’inspirait un idéal emprunté à la société aristocratique se refroidit à mesure que les progrès de la démocratie font naître un nouveau type d’homme. Le développement du sport professionnel ravale les compétitions au niveau d’un spectacle dont les acteurs sont victimes du mépris qui s’attache à tous les métiers mercenaires. La conquête d’Alexandre déplace vers l’Orient le centre de gravité du monde hellénique. La mère patrie se dépeuple, et Olympie est entraînée dans son déclin. Manifestation éminente de l’hellénisme, les Jeux finissent par s’ouvrir à des concurrents barbares qui en trahissent l’esprit, même s’ils se croient sincèrement assimilés. Enfin, les Romains, après la conquête, tinrent longtemps en suspicion des pratiques qu’ils ne comprenaient pas, où ils craignaient une manifestation politique, et ils n’épargnèrent pas les pillages au sanctuaire. Aussi voit-on disparaître du programme les épreuves aristocratiques comme la course de chars et se multiplier celles où la violence est reine. Les efforts des empereurs philhellènes, Néron, Hadrien, ne pourront même pas freiner la décadence. Après eux, les célébrations ne sont plus qu’épisodiques. Le dernier coup vient du christianisme qui combat le principe même de l’athlétisme. En 393, Théodose le Grand interdit les Jeux.
Malgré deux tentatives de rénovation, du riche Grec Zappas en 1859 et en 1870, ce fut l'appel du Baron de Coubertin le 25 novembre 1892, lors du cinquième anniversaire de l'Union des sociétés françaises des sports athlétiques que Pierre de Coubertin donne une conférence sur le sport moderne. En conclusion, il déclare: "Je souhaite que la renaissance de l'athlétisme dans le monde ait pour conclusion nécessaire le rétablissement des Jeux olympiques." Indifférence générale. Mais le baron ne lâche pas prise.
Par l'entremise de l'Union, il organise, en juin 1894, un congrès. Deux sujets sont sur la table: l'amateurisme, un prétexte, et la relance des Jeux olympiques, sa vraie motivation. Le 23 juin, une résolution est adoptée. Le Comité international olympique (CIO) est fondé. Objectif, Paris 1900. Mais Pierre de Coubertin se bute à deux obstacles. Le public français ne comprend pas l'idéal olympique et les fédérations sportives ne veulent pas se mêler les unes aux autres. L'intérêt étant plus fort en Grèce, les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne seront donc célébrés à Athènes, dès 1896. Le pays qui a vu mourir les Jeux les verra revivre.
En 1916, vingt ans après Athènes, les Jeux olympiques font, en raison de la Première Guerre mondiale, une pause forcée. Ironiquement, c'est la capitale allemande, Berlin, qui devait les accueillir. Le cycle olympique reprend après "la der des der" et Anvers reçoit les Jeux en 1920 en dédommagement des blessures infligées à la Belgique pendant la guerre. Les perdants du conflit mondial - Autriche, Bulgarie, Allemagne, Hongrie et Turquie - ne sont pas invités. Ils reviendront quatre ans plus tard, sauf pour l'Allemagne, qui, elle, devra attendre huit ans. Malgré le peu d'argent disponible en cette période d'après-guerre, le mouvement olympique renoue avec le succès. Il étend même son empire, en 1924, avec les premiers Jeux olympiques d'hiver.
Au début des années 1920, la pression exercée sur le CIO par certains pays, le Canada et la Suisse en tête, pour la création de Jeux d'hiver est de plus en plus vive. Londres, en 1908, avait déjà présenté des épreuves de patinage artistique... l'été! Anvers aussi avec, en prime, le premier tournoi olympique de hockey sur glace. Or, plusieurs villes ne sont pas pourvues de patinoires artificielles et ne peuvent tenir ce type de compétitions. Il n'y a qu'une seule solution: des Jeux olympiques d'hiver. C'est la ville française de Chamonix, en Haute-Savoie, qui reçoit le baptême de glace. Lors de cette première édition, initialement appelée Semaine des sports d'hiver, le ski de fond, le patinage de vitesse et le bobsleigh s'ajoutent au hockey et au patinage artistique. Pour le ski alpin, il faudra attendre Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, en 1936.
La guerre vient interrompre une deuxième fois le cycle olympique après le rendez-vous estival de Berlin, toujours en 1936. Douze années passeront avant qu'il ne reprenne. Saint-Moritz, en Suisse, et Londres, au Royaume-Uni, ont la mission de raviver la flamme olympique en 1948. Comme en 1920, les perdants de la guerre - Allemagne et Japon - sont exclus. On les retrouvera en 1952.
Après l'instauration d'un volet d'hiver et les interruptions causées par les deux grands conflits mondiaux, les Jeux olympiques vivent un dernier grand bouleversement en 1986: le CIO décide de séparer les rendez-vous estivaux et hivernaux. Une ère nouvelle qui s'ouvre officiellement en 1994, à Lillehammer, en Norvège, avec la présentation des XVIIes Jeux olympiques d'hiver. Pour la toute première fois de leur histoire, les Jeux olympiques d'hiver et d'été ne se tiennent pas la même année. Ils sont dorénavant présentés en alternance et les amateurs de sport du monde entier ont ainsi droit à une grande fête olympique tous les deux ans .
Les Jeux Olympiques sont organisés par le Comité International Olympique (C.I.O.) dont le siège se trouve à Lausanne. Le site des Jeux est choisi six ans à l'avance par le C.I.O. Le C.I.O. compte actuellement 206 membres.
Les Wenlock Olympian Society (l'Association Olympique de Wenlock)
Cette association se consacre au maintien des idéaux du Docteur William Penny Brookes, précurseur des Jeux Olympiques Moderns.
C’est en 1850 que les premiers Jeux Olympiens se sont produits ici à Much Wenlock, une ville située dans le Shropshire. L’idée personnelle du Dr Brookes, l’intention initiale des jeux était « la promotion de l’amélioration morale, physique et intellectuelle des habitants de la Ville et des environs de Much Wenlock.»
Pendant les années suivantes, cette notion a donc inspiré des individus et des organisations sportives vers la renaissance des Jeux modernes en 1896. Le baron Pierre de Coubertin avait assisté en 1890 à ces Jeux organisés à Much Wenlock. Encore aujourd'hui, les Jeux Olympiens de Wenlock attirent des athlètes des quatre coins de la Grande-Bretagne. Ils se déroulent chaque année pendant deux semaines au mois de juillet avec 18 sports au programme.
D'ailleurs l'une des mascottes pour les Jeux Olympiques de 2012 s'appelle Wenlock. L'autre mascotte pour les Jeux paralympiques porte le nom de Mandeville, après Stoke Mandeville, la ville du comté de Buckinghamshire où eurent lieu en 1848 les premiers Jeux mondiaux de chaises roulantes et des amputés.
Mandeville et Wenlock, les mascottes des Jeux 2012.
Baron Pierre Frédy de Coubertin (1863-1937) FRA‘Tous les sports pour tous’
Pédagogue français, auteur d’un livre ‘La réforme sociale’ en 1886, il est à l’âge de 25 ans, secrétaire général d’un «Comité pour la préparation des exercices physiques dans l’éducation». En 1889, il représente la France au «Congrès des exercices physiques» à Boston. L’idée des Jeux Olympiques germe dans son esprit à son retour. Le 23 juin 1894, lors d’un congrès qu’il organisait à la Sorbonne pour les représentants de 14 pays, fut votée la renaissance des Jeux Olympiques. Cette année-là et à son initiative, le Comité International Olympique vit le jour avec comme premier Président de 1894 à 1996, le Grec Demetrius Vikelas.
Le premier champion olympique de l’ère moderne fut un étudiant américain de Harvard, James Connolly (1865-1957), vainqueur le 6 avril 1896 du triple saut avec un bond de 13,71 m devançant de plus d’un mètre le Français Alexandre Tuffère. Il prit la médaille d’argent à la hauteur et du bronze à la longueur.
Le Comité International Olympique
» »L’Olympisme est un état d’esprit fondé sur l’égalité de traitement des sports qui sont pratiqués dans le monde et gérés de façon démocratique.
Installé à Lausanne en Suisse, le Comité International Olympique gère le Mouvement olympique qui comprend les Fédérations Internationales de sport, les Comités Nationaux Olympiques, les comités d’organisation des Jeux, les associations sportives nationales, les clubs et les athlètes. Son rôle est de promouvoir le sport de haut niveau aussi bien que le sport pour tous, en accord avec la Charte Olympique. Il a pour but de contribuer à bâtir un monde pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse à pratiquer le sport sans discrimination, dans un esprit de solidarité, d’amitié et de fair-play. Il assure la célébration régulière des Jeux Olympiques d’été en d’hiver, et veille par tous les moyens appropriés à la promotion des femmes dans le sport, à celle de l'éthique sportive et à la protection de l'athlète.
Le CIO se compose d'un maximum de 115 membres qui se réunissent en session, au moins une fois par an et qui élisent un président pour huit ans et une commission exécutive pour quatre ans.
En détenant tous les droits d'organisation, d'exploitation, de diffusion et de reproduction des Jeux Olympiques, le CIO assure la continuité d'un événement unique et universel créé pour les athlètes.
Début août 2015, le Soudan est devenu le 206e comité national olympique à rejoindre le CIO.
Le Mouvement Olympique
Le Mouvement olympique réunit tous ceux qui acceptent d'être guidés par la Charte Olympique et qui reconnaissent l'autorité du Comité International Olympique (CIO), soit : les Fédérations Internationales (FI) dont le sport est au programme des Jeux Olympiques, les Comités Nationaux Olympiques (CNO), les Comités d'organisation des Jeux Olympiques (COJO), les athlètes, juges et arbitres, les associations et clubs et enfin toutes les organisations et institutions reconnues par le CIO.
Le Mouvement olympique est financé d'une part, la plus importante, par les droits payés par les chaînes de télévision pour retransmettre les Jeux Olympiques et de l'autre, par un programme de partenariat avec des société multinationales.
Ses activités sont :
- La promotion du sport et des compétitions par le biais d'institutions sportives nationales et internationales réparties dans le monde entier.
- La coopération avec des organisations publiques et privées pour mettre le sport au service de l'humanité.
- L'aide au développement du Sport pour tous.
- La promotion des femmes dans le sport à tous les niveaux et dans toutes les structures, afin de parvenir à l'égalité entre hommes et femmes.
- L'opposition à toute forme d'exploitation commerciale du sport et des athlètes.
- La lutte contre le dopage.
- La promotion de l'éthique sportive et du fair-play.
- La sensibilisation aux problèmes environnementaux.
- Le soutien financier et éducatif des pays en développement au travers de la Solidarité Olympique, une institution du CIO.
Elle spécifie que “le Mouvement olympique a pour but de contribuer à bâtir un monde pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse par le moyen du sport pratiqué sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, la solidarité et le fair-play”.
Les présidents du Comité International Olympique
Depuis 1990, la durée du mandat est limitée à 8 ans, renouvelable une fois pour quatre ans.
- Demetrius Vikelas GRE de 1894 à 1986,
- Pierre de Coubertin FRA de 1896 à 1925,
- Henri de Baillet Latour FRA de 1925 à 1942,
- Sigfrid Edström SUE de 1942 à 1952,
- Avery Brundage USA de 1952 à 1972,
- Lord Michael Killanin GBR de 1972 à 1980,
- Juan Antonio Samaranch ESP de 1980 à 2001,
- Jacques Rogge BEL de 2001 à 2013,
- Thomas Bach ALL depuis le 10 septembre 2013.
Le Comité Olympique Français
Fondé en 1894, il y a eu neuf présidents en 115 ans d'existence.
- Pierre de Coubertin de 1894 à 1913
- Comte Justinien de Clary de 1913 à 1933
- Armand Massard de 1967 à 1971
- Comte Jean de Beaumont de 1967 à 1971
- Claude Collard de 1972 à 1982
- Nelson Paillou de 1982 à 1993
- Henri Sérandour de 1993 à 2009
- Denis Masseglia de 2009 à 2021
- Brigitte Henriques de 2021 à 2023
- David Lappartient depuis 2023
L’Anglais et le Français sont les langues officielles des Jeux. En cas de conflit linguistique, le Français est la langue de référence.
La devise des Jeux“Citius, Altius, Fortius“ plus vite, plus haut, plus fort (par le père Didon, ami de Pierre de Coubertin).
La devise fut utilisée pour la première fois aux Jeux de 1924.
Citius « Plus vite » ….le 100 m hommes : 12“00 1896 ; 9“87 en 2000 !
Altius « Plus haut » ……en saut en hauteur : 1 m 81 en 1896 ; 2 m 35 en 2000 !
Fortius « Plus fort »……au lancer du poids : 11,22 m en 1896 ; 21,29 m en 2000 !
La cérémonie d’ouvertureLes Jeux sont ouverts par une grande cérémonie avec un défilé des athlètes, ouvert traditionnellement par l’équipe grecque rendant ainsi un hommage à l’origine des Jeux. Ensuite l’hymne olympique est joué et le drapeau olympique est hissé. Le coureur portant la torche entre dans le stade. Le serment olympique est prononcé par un athlète. Les Jeux sont déclarés ouverts par l’allumage de la flamme. Une cérémonie de clôture met fin aux Jeux.
- en 1908, les médailles d’argent (2e place) et de bronze (3e place) font leur apparition et sont décernées.
L'emblème olympique
Inspiré par une inscription trouvée sur un autel dans les ruines de Delphes en Grèce, le symbole des cinq anneaux fut conçu par Baron Pierre de Coubertin en 1913. Il représente l’union des cinq continents et la rencontre des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques. Les cinq anneaux ne représentent donc pas un continent spécifique.
Les couleurs des cinq anneaux entrelacés sont de gauche à droite : bleu, jaune, noir, vert et rouge. Les anneaux et le drapeau furent présentés pour la première fois en 1914 lors de la 17e session tenue à la Sorbonne à Paris célébrant le 20ème anniversaire du rétablissement des Jeux Olympiques.
Le drapeau olympiqueLe drapeau olympique est à fond blanc, sans bordure. En son centre, on trouve cinq anneaux entrelacés et disposés sur deux rangées : l’une de trois et l’autre de deux anneaux. Les anneaux de la rangée supérieure sont de gauche à droite, le bleu, le noir et le rouge. Ceux de la rangée inférieure sont le jaune et le vert. Il mesure 2,06 m de long sur une largeur de 60 cm. Il fut pour la première fois présenté par le Baron Pierre de Coubertin en 1914 lors de la 17e session tenue à la Sorbonne à Paris célébrant le 20ème anniversaire du rétablissement des Jeux Olympiques. Il flotta une première fois dans la cour d’honneur de l’Exposition de San Francisco le 18 mars 1915 et fut accueilli ensuite à la mairie de Lausanne lorsque le CIO y installa son siège.
Le chiffre cinq, choisi par le baron Pierre de Coubertin en 1913, signifie l’union des cinq continents du monde (Afrique, Asie, Amérique, Océanie et Europe). Les six couleurs (bleu, jaune, noir, vert et rouge sur fond blanc, sans bordure) se retrouvent dans tous les drapeaux du monde et ne symbolisent donc pas un continent spécifique. Il fut hissé pour la première fois aux Jeux de 1920 au stade d’Anvers et portait alors la devise : ‘Citius, Altius, Fortius’.
Il est porté traditionnellement dans une position horizontale par huit personnes (cinq représentant les continents et trois représentant les trois valeurs olympiques : le sport, l’environnement et la culture) dans le stade olympique pendant la cérémonie d’ouverture. Hissé lors de la cérémonie d’ouverture, il est abaissé lors de la cérémonie de clôture des Jeux. Le maire de la ville hôte le remet ensuite au maire de la ville d’hôte des prochains Jeux.
Le drapeau original fut retiré des Jeux en 1984 et remplacé par un nouveau drapeau aux Jeux de Séoul en 1988.
L'hymne Olympique
Il a été composé par Spyros Samaras (GRE), les paroles datant de 1896 sont de Kostis Palamas (GRE) et adopté comme hymne olympique officiel par le CIO en 1957 et joué pour la première fois aux Jeux de 1960.
« Esprit antique et éternel, créateur auguste
De la beauté, de la grandeur et de la vérité
Descends ici, parais, brille comme l'éclair,
Dans la gloire de la terre et de ton ciel.
Dans la course et la lutte et le poids
Des nobles jeux éclaire l'élan,
Prépare la couronne faite de la branche immortelle,
Et donne au corps la force de l'acier et la dignité.
Les campagnes, les monts, les mers brillent autour de toi,
Comme un grand temple fait de pourpre et de blancheur,
Et dans le temple ici accourent tous les peuples
Pour se prosterner devant toi, Esprit antique et éternel »
(Traduction libre du grec en français)
Le parcours de la flammeC'est à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928 que la flamme olympique fut allumée pour la première fois.
Le parcours de la flamme est né en 1936 aux XIe Jeux Olympiques de Berlin, de l’idée d’investir les Jeux modernes de l’apparat que possédaient les Jeux antiques. Ces Jeux ont vu l'introduction du relais du flambeau sous l’impulsion du Dr Carl Diem : un flambeau allumé est transporté depuis Olympie jusqu'au site des Jeux après avoir traversé sept pays : la Grèce, la Bulgarie, la Yougoslavie, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, l’Autriche et l’Allemagne sur un parcours total long de 3 000 km. De nos jours, le parcours de la flamme, symbole même des Jeux, jusqu’à la vasque du stade de cérémonie d’ouverture est devenu une part essentielle des Jeux. Conformément à la Charte Olympique, la flamme est allumée à Olympie au temple d’Héra selon un rituel qui date de l’Antiquité. Accompagnée d’une vingtaine de vierges vestales, la grande prêtresse allume une torche grâce à un miroir qui capte les rayons du soleil. Déposé dans un urne, elle est par la suite transmise au premier relayeur.
Les derniers porteurs de la flamme olympique ont été :
-1936 : Fritz Schilgen (athlétisme)
-1948 : John Mark (athlétisme)
-1952 : Hannes Kolehmainen (athlétisme)
-1956 : Ron Clarke (athlétisme)
-1960 : Giancarlo Peri (athlétisme)
-1964 : Yoshimori Sakai (athlétisme)
-1968 : Enriqueta Basilio (athlétisme), première femme à allumer la flamme !
-1972 : Günther Zahn (athlétisme)
-1976 : Stéphane Préfontaine et Sandra Henderson (athlétisme)
-1980 : Sergueï Belov (basket)
-1984 : Rafer Johnson (athlétisme)
-1988 : Kee Chung-son (athlétisme)
-1992 : Juan Antonio San Epifanio (basket)
-1996 : Mohammed Ali (boxe)
- 2000 : Cathy Freeman (athlétisme)
- 2004 : Nikolaos Kaklamanakis (planche à voile)
- 2008 : Li Ning (gymnastique)
- 2012 : Steven Redgrave (aviron)*
- 2016 : Vanderlei Cordeiro de Lima (athlétisme)
- 2021 : Naomi Osaka (tennis)
- 2024 : Marie-José Pérec (athlétisme) et Teddy Riner (judo)
*Dernier porteur de la flamme olympique à Londres, il l'a ensuite transmise à sept jeunes espoirs du sport britannique qui ont ensuite allumé la vase. C'était donc la première fois de l'histoire des Jeux que l'embrasement de la flamme fut confiée pas à une seule personne mais à plusieurs sportifs inconnus.
Les porte-drapeaux français au défilé des athlètes à la cérémonie d’ouverture (depuis les JO de Tokyo en 2020, possibilité d'avoir deux porte-drapeaux par nation)
A savoir :
- Seulement trois athlètes français ont été à la fois porte-drapeau et champion olympique la même année : David Douillet (judo) en 2000, Marie-José Pérec (athlétisme) en 1996 et Philippe Riboud (escrime) en 1988.
- On compte neuf champions olympiques parmi les 23 porte-drapeaux.
- Dix des 24 porte-drapeaux français étaient athlètes. Viennent ensuite cinq escrimeurs, trois judokas, un cycliste, un handballeur, un haltérophile, un canoéiste-kayakiste, un avironiste, un gymnaste et un nageur.
- Cinq ont été des femmes : Christine Caron en 1968, Marie-José Pérec en 1996, Laura Flessel en 2012, Clarisse Agbegnenou en 2021 et Mélina Robert-Michon en 2024.
- 1924 : Géo André (athlétisme)
- 1932 : Jules Noël (athlétisme)
- 1936 : Jules Noël (athlétisme)
- 1948 : Jean Sepheriades (aviron)
- 1952 : Ignace Heinrich (athlétisme)
- 1956 : Jean Debuf (haltérophilie)
- 1960 : Christian d’Oriola (escrime)
- 1964 : Michel Macquet (athlétisme)
- 1968 : Christine Caron (natation)
- 1972 : Jean-Claude Magnan (escrime)
- 1976 : Daniel Morelon (cyclisme sur piste)
- 1984 : Angelo Parisi (judo)
- 1988 : Philippe Riboud (escrime)
- 1992 : Jean-François Lamour (escrime)
- 1996 : Marie-José Pérec (athlétisme)
- 2000 : David Douillet (judo)
- 2004 : Jackson Richardson (handball)
- 2008 : Tony Estanguet (canoë)
- 2012 : Laura Flessel (escrime)
- 2016 : Teddy Riner (judo)
- 2020 : Clarisse Agbegnenou (judo) et Samir Aït Saïd (gymnastique)
- 2024 : Mélina Robert-Michon (athlétisme) et Florent Manaudou (natation)
Serment Olympique (à l’origine écrit par Pierre de Coubertin)
Prononcé lors de la cérémonie d’ouverture par un athlète, au nom de tous les athlètes (allusion est faite au dopage pour la première fois en 2000).
En 1920 à Anvers (Antwerpen en Belgique), l’escrimeur belge Victor Broin prononce le premier serment olympique de l’histoire moderne sous les yeux d’un Pierre de Coubertin heureux.
« Au nom de tous les concurrents, je déclare et j’affirme que nous nous sommes préparés à ces Jeux dans le respect et la soumission aux règles qui les gouvernent, dans un véritable esprit de juste compétition et au moyen de méthodes éthiques, et je promets que nous prendrons part à ces Jeux Olympiques dans un esprit de fair-play pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes ».
Le premier serment fut prononcé en 1920 aux Jeux d’Anvers.
1920 : Viktor Boin (water polo/escrime)
1924 : Geroges André (athlétisme)
1928 : Harry Dennis (football)
1932 : George Calnan (escrime)
1936 : Rudolf Ismayr (haltérophilie)
1948 : Donald Finlay (athlétisme)
1952 : Heikki Savolainen (gymnastique)
1956 : John Landy (athlétisme)
1960 : Adolfo Consolini (athlétisme)
1964 : Takashi Ono (gymnastique)
1968 : Pablo Garrido (athlétisme)
1972 : Heidi Schüller (athlétisme)
1976 : Pierre St-Jean (haltérophilie)
1980 : Nikolay Andrianov (gymnastique)
1984 : Edwin Moses (athlétisme)
1988 : Hur Jae (basketball)
1992 : Luis Doreste Blanco (voile)
1996 : Teresa Edwards (basket ball)
2000 : Rechelle Hawkes (hockey)
2004 : Zoe Dimoschaki (natation)
2008 : Zhang Yining (tennis de table)
2012 : Sarah Stevenson (taekwondo)
2016 : Robert Scheidt (voile)
2020 : Ryota Yamagata (athlétisme) & Kasumi Ishikawa (tennis de table)
2024 : Mélina Robert-Michon (athlétisme) et Florent Manaudou (natation)
Dans l’Antiquité, les concurrents prêtaient serment devant la statue de Zeus pour jurer qu’ils étaient Grecs.
Serment des juges
Un des officiels du pays organisateur jura de respecter les règles olympiques de l’arbitrage.
Le serment est devenu le symbole du respect de l'égalité et du jugement rendu entre chacun des concurrents dans la compétition.
« Au nom des juges et officiels, je promets que durant ces Jeux Olympiques nous officierons en totale intégrité, en respect du règlement et dans le plus pur esprit du sport. »
Le premier serment fut prononcé en 1972.
- 1972 : Heinz Pol Lay (sports équestres)
- 1976 : Maurice Faguet (athlétisme)
- 1980 : Aleksander Medved (lutte)
- 1984 : Sharon Weber (gymnastique)
- 1988 : Lee Hak-rae (judo)
- 1992 : Eugeni Asension(football)
- 1996 : Hobie Billingsly (plongeon)
- 2000 : Peter Kerr (water polo)
- 2004 : Lazaros Voreadis (basket-ball)
- 2008 : Huang Liping (gymnastique)
- 2012 : Mik Basi (boxe)
- 2016 : Martinho Nobre & Adriana Santos (basket-ball)
- 2020 : Masato Kato & Asumi Tsuzaki
- 2024 : non lieu
Quelques dates clefs du chronométrage
Le chronométrage joue un rôle fondamental dans l'intérêt suscité par les compétitions d'athlétisme. Sans la possibilité de pouvoir mesurer le temps et les distances séparant le vainqueur de ses adversaires, les compétitions telles que nous les connaissons aujourd'hui seraient inenvisageables. Sans chronométrage, il n'y aurait pas de records olympiques.
Depuis 1932, Omega, célèbre maison d’horlogerie suisse, a été chronométreur officiel des Jeux Olympiques à 27 reprises dont Rio en 2016.
Les événements politiques qui ont marqué les Jeux d'été :
- 1906. Athènes : Ils sont organisés entre 900 athlètes venus de 20 pays (21 disciplines). La France a gagné un record de 40 médailles (15 or, 9 argent et 16 bronze). Ces Jeux ont été annulés en 1910. Le C.I.O. ne les officialise pas.
- 1920. Anvers : Deux ans après la fin de la Première Guerre Mondiale, exclusion de l'Allemagne et de l'Autriche.
- 1924. Paris : L'Allemagne ne participe toujours pas.
- 1928. Amsterdam : Incidents diplomatiques avec les Américains et les Français.
- 1936. Berlin. Plus de 4000 athlètes participent aux Jeux d’été de Berlin avec une énorme mise en scène montrant au monde entier la force du régime Nazi. Leni Riefenstahl filme ‘Les Dieux du Stade’ fixant l’athlète noir inoubliable, l’Américain Jesse Owens
qui s’impose sur 100 m, 200 m, dans le relais 4 x 100 et à la longueur (Adolf Hitler refusa de reconnaître ces exploits).
- 1948. Londres : Trois ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, le Japon et l'Allemagne ne participent pas aux Jeux.
- 1956. Melbourne : L'Espagne, les Pays-Bas et la Suisse ne participent pas pour protester contre l'invasion soviétique en Hongrie. L'Égypte, le Liban, l'Irak et la Chine boycottent les Jeux à cause de Formose et Suez. Les épreuves équestres ont lieu à Stockholm à cause des lois australiennes strictes concernant la quarantaine des chevaux.
- 1972. Munich : Neuf athlètes israéliens ainsi qu’un policier ouest-allemand sont assassinés au village Olympique par des terroristes palestiniens. Les cinq terroristes perdent également la vie.
- 1976. Montréal : 32 pays africains ne participent pas à cause de la politique de l'apartheid en Afrique du Sud.
- 1980. Moscou : Boycottage de 35 pays pour protester contre l'invasion des troupes soviétiques en Afghanistan le 27 décembre 1979.
- 1984. Los Angeles : L'URSS, Cuba ainsi que 14 autres nations formant le ‘Rideau de Fer’ ne participent pas, prétendant un manque de sécurité ainsi qu’une attitude anti-soviétique de la part des USA.
- 1988. Séoul : Sept pays boycottent les Jeux car la Corée du Nord ne font pas partie de l'organisation.
- 1992. Barcelone : Les premiers J.O. depuis douze ans sans boycott. Cuba et la Corée du Nord participent après une absence de 12 ans et l’Afrique du Sud après 32 ans d’absence. La RFA et la RDA sont réunies sous un même drapeau comme les 12 nations formant l’ancienne URSS (C.E.I.).
- 1996. Atlanta : Un attentat dans le Parc Olympique fait 2 morts et 111 blessés.
- 2008. Beijing : Parcours chaotique de la flamme olympique à cause de la politique menée par les dirigeants chinois au Tibet (oppression du peuple tibétain) et au Darfour (en étant un grand investisseur, la Chine n'a pas assez mis la pression sur le gouvernement de Khartoum pour mettre fin aux massacres dans cette province du Soudan).
- 2016. Rio : Annoncés comme les JO les plus festives de l'histoire, ils se sont déroulés dans un pays en pleine tourmente (troubles sociaux, angoisses économiques), un pays qui se trouve dans une grave crise politique impliquant la présidente Dilma Rousseff et l'ancien président Lula, soupçonnés de corruption. Sans oublier l'épidémie de fièvre Zika qui s'est propagée à travers le pays en 2016.
Rétrospectives Olympiques
Les Jeux de 1906 organisés à Athènes, furent déclarés non officiels par le C.I.O. Les Jeux de 1916 (prévus à Berlin) et ceux de 1940 et 1944 furent annulés à cause de la Première et Deuxième Guerre mondiale.
- 1900 (Paris) Les Jeux sont organisés dans le cadre de l’Exposition Universelle sur une période de cinq mois. Les femmes participent pour la première fois (tennis et croquet).
- 1904 (St-Louis) Egalement organisés dans le cadre de l’Exposition Universelle sur une période de quatre mois. La plupart des athlètes étaient Américains excepté 42 athlètes venus d’autres nations.
-1906 (Athènes) Ils ont eu lieu entre 900 athlètes venus de 20 pays (21 disciplines). La France a gagné un record de 40 médailles (15 or, 9 argent et 16 bronze). Ces Jeux ont été annulés en 1910. Le C.I.O. ne les officialise pas.
- 1908 (Londres) A l’origine, les Jeux furent attribués à Rome (et annulés à cause de l’éruption du volcan l’Etna à Naples) avant d’être assignés à Londres. Pour la première fois, un stade fut spécialement aménagé pour les Jeux. Premier défilé d’athlètes derrière le drapeau de leur pays.
- 1912 (Stockholm) Premier chronométrage électronique pour les courses d’athlétisme, premier photo-finish (photo d’arrivée)et premier système de haut-parleurs.
-1920 (Anvers) Deux ans après la fin de la Première Guerre Mondiale, exclusion de l’Allemagne et de l’Autriche. Premier utilisation du drapeau olympique et premier lâcher de pigeons en symbole de paix.
-1924 (Paris) L’Allemagne ne participe toujours pas. Le film ‘Chariots de Feu’ de Hugh Hudson est inspiré d’un fait réel concernant deux athlètes britanniques qui courraient : Harold Abrahams (champion olympique du 100 m) et Eric Liddell (champion olympique du 400 m). Pour la première fois, seuls les Comités nationaux olympiques pouvaient inscrire des participants. Les athlètes sont logés dans un village olympique, un ensemble de cabanes en bois.
-1928 (Amsterdam) Incidents diplomatiques entre les Américains et les Français. L’Allemagne fait de nouveau partie des Jeux après 16 ans d’absence. Pour la première fois, les femmes sont admises dans les épreuves de l’athlétisme. Elles avaient déjà concouru en golf, tennis, patinage artistique, voile, natation, tir à l’arc et escrime.
- 1932 (Los Angeles) Introduction du chronométrage automatique au centième de seconde ainsi que du film d’arrivée. Utilisation des hymnes nationaux.
-1936 (Berlin) Plus de 4000 athlètes de 49 pays participent aux Jeux d’été de Berlin avec une énorme mise en scène montrant au monde entier la force du régime Nazi. Leni Riefenstahl filme ‘Les Dieux du Stade’ fixant l’athlète noir inoubliable, l’Américain Jesse Owens qui s’impose sur 100 m, 200 m, dans le relais 4 x 100 et à la longueur (Adolf Hitler refusa de reconnaître ces exploits). C’est également la première fois que les Jeux sont retransmis sur écrans de télévision installés dans des théâtres et des cinémas permettant aux habitants de suivre les exploits gratuitement.
-1948 (Londres) Trois ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, le Japon, l’URSS et l’Allemagne ne participent pas aux Jeux. Les Jeux sont retransmis à la télévision. Utilisation des starting-blocks dans les courses d’athlétisme (100, 200 et 400 m).
-1956 (Melbourne) L’Espagne, les Pays-Bas et la Suisse ne participent pas pour protester contre l’invasion soviétique en Hongrie. L’Égypte, le Liban, l’Irak et la Chine boycottent les Jeux sur le sujet de Formose et Suez. L’Allemagne de l’est et de l’ouest s’unissent derrière un drapeau commun. Les épreuves équestres ont lieu à Stockholm à cause des lois australiennes strictes concernant la quarantaine des chevaux.
- 1960 (Rome) Les Jeux ont été retransmis par plus de 100 chaînes de télévision en direct et différé dans 18 pays d’Europe
-1968 (Mexico) Black Power. Lors de la cérémonie des médailles, deux noirs Américains, Tommie Smith et John Carlos, médaille d’or et de bronze au 200 m, levèrent le poing ganté de noir et baissèrent la tête pendant l’hymne national en protestant contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis.
-1972 (Munich) Neuf athlètes israéliens ainsi qu’un policier ouest-allemand sont assassinés le 5 septembre au village Olympique par des terroristes palestiniens. Les cinq terroristes perdent également la vie. Ces Jeux étaient les plus importants jamais organisés : 121 pays, 7 173 athlètes, 195 disciplines sportives.
-1976 (Montréal) 32 pays africains ne participent pas à cause de la politique de l’apartheid en Afrique du Sud.
-1980 (Moscou) Boycottage de 35 pays pour protester contre l’invasion des troupes soviétiques en Afghanistan le 27 décembre 1979.
-1984 (Los Angeles) L’URSS, Cuba ainsi que 14 autres nations formant le ‘Rideau de Fer’ ne participent pas, prétendant un manque de sécurité ainsi qu’une attitude anti-soviétique de la part des USA.
-1988 (Séoul) Sept pays boycottent les Jeux car la Corée du Nord ne font pas partie de l’organisation. Le Canadien Ben Johnson , vainqueur du 100 m, est disqualifié pour dopage (contrôlé positif pour les stéroïdes). Il venait de remporter l’épreuve reine en battant un nouveau record du monde.
-1992 (Barcelone) Les premiers J.O. depuis douze ans sans boycott. Cuba et la Corée du Nord participent après une absence de 12 ans et l’Afrique du Sud après 32 ans d’absence. La RFA et la RDA sont réunies sous un même drapeau comme les 12 nations formant l’ancienne URSS (C.E.I.). Ces Jeux sont les premiers Jeux non-fumeurs.
-1996 (Atlanta) Un attentat dans le parc olympique fait 2 morts et 111 blessés. Des athlètes de 79 pays (record), remportèrent des médailles dont 53 pays avec au moins une médaille d’or !
- 2000 (Sydney) Premiers tests de dépistage l’EPO, premiers prélèvements de sang. La Corée du Sud et la Corée du Nord défilent ensemble sous un même drapeau.
- 2004 (Athènes) Retour au berceau pour les XXVIII Olympiades. Des menaces terrorisme et des problèmes du dopage (24 athlètes déclarés positifs, deux fois plus qu’à Sydney) ont marqué ces Jeux. Quelques chiffres de sécurité : 70 000 policiers, 8 avions radars AWACS, 1 Zeppelin, 120 missiles ‘Patriot’ et…..un record de 45 000 volontaires pour le bon déroulement des épreuves. Ce sont également les Jeux avec le plus grand nombre de contrôles de dopage positifs : 31 athlètes dopés, la plupart venus des pays de l'est. Quatre athlètes médaillés ont été exclus en décembre 2012. Il s'agit de l'Ukrainien Youri Bilonog (champion olympique au poids), du Biélorusse Ivan Tsikhan (médaillé d'argent au marteau), de la Biélorusse Irina Yatchenko (médaillée de bronze au disque) et de la Russe Svetlana Krivelyova (médaillée de bronze au poids). A noter que quatre chevaux ont également été dopés.
Les compétitions de tir à l’arc et les arrivées des marathons eurent lieu dans le stade historique de marbre, le Panathinaïko, tandis que le poids hommes et femmes eurent pour cadre prestigieux le site d’Olympie. Tous les médaillés furent coiffés d’une couronne d’olivier. L’Asie est le grand vainqueur du nombre de médailles avec la Chine, le Japon et la Corée du Sud entrant dans le top 10 des médailles.
- 2008 (Beijing) Les 29ème Jeux Olympiques ont été un grand succès sur le plan sportif et sur le plan d’organisation malgré le terrible tremblement de terre survenu en mai dans la province de Sichuan causant plus de 70 000 morts.. Les dirigeants chinois ont donc gagné leur pari olympique cela malgré des incidents politiques et humanitaires survenus tout au long de l’année 2008.
Le 8-8-2008 à 8h08 (8 est le chiffre bénéfique pour les Chinois : ‘Fa’ signifie ‘santé, fortune et bonheur), la Chine a présenté devant 91 000 spectateurs dans le stade olympique, le fameux ‘Nid d’Oiseau’, une cérémonie d’ouverture époustouflante avec 14 000 figurants retraçant son histoire.
- 2012 (London)
Mention très bien pour les 30ème Jeux Olympiques qui se sont déroulés dans de très bonnes conditions cela dans une ambiance très festive. Plus d'onze milliards d'euros investis, des sites souvent historiques et grandioses. Une cérémonie d'ouverture pleine d'humour en présence de la Reine puis une cérémonie de clôture très rock. Ces Jeux ont été les premiers à été retransmis entièrement en direct sur le Net !
Le 5 juillet 2005, la ville de Londres a été désignée ville Olympique pour l’organisation des XXX Jeux (les autres villes en lice furent Istanbul, La Havane, Leipzig, Madrid, Moscou, New York, Paris et Rio de Janeiro). C'était la troisième fois que Londres organise les Jeux après 1908 et 1948. Ils se sont déroulés du 27 juillet au 12 août 2012.
Avec l'introduction de la boxe féminine, c'était la première fois de l'histoire de l'Olympisme que des athlètes masculins et féminins participaient ensemble à tous les sports inscrits.
Les chiffres de Londres : 10 490 athlètes inscrits venus de 204 nations dont 330 Français - 302 titres décernés - 11 millions de billets émis - 11,6 milliards d'euros de budget et......26 400 balles de tennis utilisées, 932 ballons de volley - 600 ballons de basket - 3000 tonnes de sable pour le beach-volley.......
- 71 ans : l'âge du doyen des participants, le cavalier de dressage japonais Hiroshi Hoketsu .
- 13 ans : l'âge du plus jeune participant, la nageuse togolais Adzo Kpossi.
- 2016 (Rio)
Le 3 octobre 2009, la ville de Rio de Janeiro en Brésil a été choisie pour organiser les XXXI Jeux Olympiques. Elu au troisième scrutin avec 66 voix contre 32 à Madrid, Rio sera la première du continent sud-américain à accueillir le rendez-vous olympique. Les autres villes en lice furent Tokyo, Chicago et Madrid. Les dates retenues : du 5 au 21 août 2016.
Les enceintes olympiques ont été à la hauteur après avoir été critiquées (retards de construction, problèmes comme l'eau verte dans la fosse réservée au plongeon). Les transports ont souvent été un cauchemar : bouchons, problèmes d'aiguillage, pannes, etc.. ce qui explique entre autres l'absence des spectateurs dans les stades lors de certaines épreuves. Peu de touristes ont fait le déplacement : 540 000 soit 150 000 de plus qu'en 2015. La faute au virus Zika ?
Le Soudan du Sud et le Kosovo ont fait leur première apparition aux Jeux olympiques sous leur propres délégations, auxquelles il faut ajouter deux délégations distinctes concourant sous la bannière olympique pour un total de 207 délégations. Le CIO a également décidé d'autoriser des athlètes réfugiés à concourir sous la bannière olympique. La Russie a été privée de sa délégation à cause d'un grand scandale de dopage (une centaine d'athlètes n'ont pas pu participer).
Comme à Londres en 2012, les Etats-Unis pointent en haut du tableau des médailles (6 médailles pour le nageur Michael Phelps , 5 pour la nageuse Katie Ledecky et la gymnaste Simone Biles ) avec notamment 28 médailles (10 d'or) en athlétisme, 33 médailles (16 d'or) en natation et 12 médailles (4 d'or) en gymnastique, les trois disciplines reines des Jeux. La deuxième nation est la Grande-Bretagne avec 11 médailles (6 d'or) en cyclisme sur piste et 5 médailles (3 d'or) en aviron. La France avec 42 médailles (7eme au classement final) bat son record de 2008 (41 médailles).
Tokyo a obtenu les Jeux en 2020 au détriment de Madrid et d'Istanbul. C'est la quatrième ville à obtenir deux fois les JO d'été après Athènes (1896 et 2004), Paris (1900 et 1924), Los Angeles en 1932 et 1984. Londres les a organisé trois fois (1908, 1948 et 2012).
- 2020 (Tokyo)
XXXII Olympiade du 23 juillet au 8 août 2021 (initialement du 24 juillet au 9 août 2020)
Initialement prévus en été 2020, ils ont été reportés à 2021 à cause de la pandémie du coronavirus. Hormis les éditions de 1916, 1940 et 1944, annulés à cause des deux guerres mondiales, c'est la première fois qu'ils sont reportés, en plus dans une année impaire.
Nouvelles dates : du 23 juillet au 8 août 2021.
La ville de Tokyo a été préférée à Istanbul et Madrid.
Nouveaux sports : escalade sportive, karaté, skateboard, surf, BMX freestyle et basketball à trois.
Coup de jeune
Lors de la 129eme session du CIO du 3 août 2016 à Rio, le Comité international olympique a ajouté cinq nouveaux sports au programme des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 à savoir l'escalade, le karaté, le skateboard, le surf et le baseball/softball, un moyen de toucher une audience plus jeune et plus large.
La baseball avait déjà figuré au programme des JO de 1992 à 2008.
Les 85 membres du CIO, réunis en session à Rio, ont voté à l'unanimité en faveur de l'ajout de ces cinq sports qui porteront à 33 le nombre de sports au programme des JO de Tokyo contre 28 à Rio.
"C'est un moment clé dans la modernisation du programme olympique", s'est félicité Thomas Bach , président du CIO.
Ces cinq sports ont été soumis au CIO par le comité d'organisation des JO de Tokyo à l'issue d'une sélection qui a vu d'autres sports candidats écartés, comme le squash, le bowling et le wushu, un art martial chinois.
2024 Paris
XXXIII Olympiade du 26 juillet au 11 août 2024
Les Jeux olympiques d'été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade de l'ère moderne, se pnt déroulés du 26 juillet au 11 août 2024 à Paris. Désignée officiellement ville-hôte par le Comité international olympique en 2017, la capitale française devient la deuxième ville à célébrer les Jeux olympiques d'été pour la troisième fois (1900, 1924 et 2024) après Londres. L'événement revient à son cycle olympique traditionnel de quatre ans, après les Jeux olympiques de 2020 de Tokyo retardés en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.
La particularité des Jeux de Paris 2024 repose sur l'utilisation d'une majorité de sites pré-existants, dans la Capitale, en Île-de-France, en province et en outre-mer pour certaines épreuves (football, tir, voile et surf). Les seules réalisations menées sont le Centre aquatique olympique construit à côté du Stade de France, l'arène couverte de la porte de la Chapelle, le centre d'escalade du Bourget, ainsi que le village olympique et le village des médias. Le comité d'organisation est présidé par l'ancien triple champion olympique en canoë slalom, Tony Estanguet .
L'année 2024 marque le centenaire des derniers Jeux d'été organisés en France et les 2 800 ans de la fondation des Jeux olympiques antiques estimée en 776 av. J.-C. Pour la première fois dans l'histoire des Jeux, la cérémonie d'ouverture a eu lieu hors d'un stade olympique, en l'occurrence en plein cœur de la ville de Paris, sur la Seine. Contrairement aux éditions précédentes, les épreuves des Jeux se déroulent dans la ville, sans parc olympique, sur des sites célèbres de la capitale comme le Trocadéro (vélo route, marche), la tour Eiffel/Champ de Mars (beach volley), les Invalides (tir à l'arc, vélo clm), la place de la Concorde (basket 3x3, breaking, BMX freestyle, skateboard), le Grand Palais (escrime, taekwondo), le pont Alexandre-III (triathlon, nage libre), la Seine (nage libre, triathlon), Stade Roland-Garros (tennis), le parc du château de Versailles (équitation) et la butte de Montmartre (vélo route) dont certains étaient accessibles gratuitement.
Paris c'est......10 714 athlètes venus de 204 nations.....329 évènements dans 32 sports (48 disciplines).
Les sports
Un nouveau sport a été introduit, le breakdance.
- en athlétisme, une épreuve de 35 km marche par équipes mixtes (en relais) remplace le 50 km marche hommes ; l'épreuve de marche par équipes mixtes est finalement portée à la distance d'un marathon, soit 42,195 km
- en canoë-kayak, deux épreuves de slalom extrême (kayak cross, hommes et femmes) remplacent deux épreuves de sprint ;
- en boxe, une catégorie féminine prend la place d'une catégorie masculine ;
- en haltérophilie, quatre épreuves sont supprimées ;
- en tir, le skeet par équipes mixtes remplace le trap par équipes mixtes ;
- en voile, le kite en double mixte, le 470 mixte et une troisième épreuve mixte font leur apparition, tandis que le Finn et le 470 hommes et femmes sont supprimés ;
Le format mixte du kitesurf est abandonné au profit de deux épreuves, masculine et féminine.
Les Jeux Paralympiques
Historique
Ludwig Guttmann, médecin neurologue de l'hôpital de Stoke Mandeville dans le comté de Buckinghamshire près de Londres, eut l'idée d'organiser à partir de 1948 sur le terrain de l’hôpital les premiers « Jeux mondiaux des chaises-roulantes et des amputés » (« World Wheelchair and Amputee Games »). Connus plus tard sous le nom de « Jeux de Stoke Mandeville », ils étaient destinés à réhabiliter par la pratique physique des victimes et anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques. Deux équipes d’anciens combattants ont alors participé à une unique épreuve, le tir à l’arc.
Les Jeux Paralympiques sont une manifestation sportive de haut niveau pour athlètes souffrant de différents handicaps. Toutefois, ils mettent en valeur les performances sportives des participants, et non leur handicap. Le mouvement s'est considérablement développé depuis sa création. Le nombre d'athlètes participant aux Jeux Paralympiques d'été est passé de 400 à Rome en 1960 à 4 200 à Londres venus de 164 pays en 2012. Cette dernière édition a été la plus réussie de l'histoire avec une affluence record de 2,7 millions de tickets vendus et des tribunes pleines à craquer, sans compter une audience médiatique inédite.
Vingt catégories sportives figuraient au programme : le tir, le tir à l'arc, l'athlétisme, la boccia, le cyclisme, les sports équestres, le football à cinq, le football à sept, le goalball, le judo, la force athlétique, l'aviron, la voile, la natation, le tennis de table, le volleyball, le basketball, l'escrime, le rugby, le triathlon et le tennis.
Pour la première fois depuis 2000, les athlètes atteints de handicaps mentaux ont été autorisés à prendre part, à la suite d'une décision du Comité International Paralympique en 2008. Ils ont concouru à des épreuves d'athlétisme, de natation et de tennis de table.
Comme aux Jeux Olympiques de Londres, le grand vainqueur en 2012 a été la Chine qui a écrasé la compétition avec 231 médailles dont 95 d'or. Suivent la Russie avec 101 médailles (36 en or) et la Grande-Bretagne avec 120 médailles (34 en or). La France pointe à la 16eme place avec 45 médailles (8 en or).
En 2016 à Rio, 4 300 sportifs ont participé aux Jeux Paralympiques. 2 642 médailles ont été mises en jeu dans 22 sports (528 épreuves). Et....encore une fois, la Chine a dominé le tournoi avec 239 médailles (107 en or), la Grande-Bretagne avec 147 médailles (64 en or), l'Ukraine avec 117 médailles (41 en or) et les Etats-Unis avec 115 médailles (40 en or).
En 2020 à Tokyo, 4 403 athlètes venus de 162 nations ont participé aux 539 épeuves de 22 sports différents. 1 662 médailles ont été distribuées : 536 or, 537 argent et 589 bronze. La Chine occupait le haut du taleau des médailles avec 207 médailles (96 en or). Viennent ensuite la Grande-Bretagne avec 124 médailles (41 en or) et les Etats-Unis avec 104 médailles (37 en or.)
La remise des médailles
L’histoire des médailles remonte aux Jeux de l’Antiquité, lorsqu’un seul gagnant recevait en guise de récompense une couronne de feuilles d’olive. La légende dit que les feuilles étaient prises sur un olivier sacré, proche du temple de Zeus, à Olympie. Lors des premiers Jeux de l’ère moderne, à Athènes en 1896, le vainqueur d’une compétition célébrait son triomphe en recevant, en plus de la couronne, une médaille d’argent et un diplôme. Les Jeux de Saint-Louis furent les premiers en 1904 à donner des médailles d’or, d’argent et de bronze aux trois premiers athlètes. Ce fut également en 1904 à Saint-Louis que les médailles furent équipées d’un ruban coloré pour les fixer sur le torse des athlètes. Ce n’est qu’à Rome en 1960 qu’elles furent suspendues au cou des champions.
De 1896 à 1928, la cérémonie de remises de médailles avait lieu lors de la cérémonie de clôture des Jeux. A partir de 1932, les médailles sont remises après chaque compétition.Les médailles doivent avoir au minimum un diamètre de 60 mm et une épaisseur de 3 mm. La médaille de la première place doit être dorée avec au moins 6 grammes d’or, les deux autres médailles sont en argent. Les noms de tous les médaillés sont inscrits sur les murs du stade principal où se sont déroulés les Jeux.
Les exploits sportifs aux Jeux Olympiques d'été
La première femme de l’histoire devenue championne olympique a été la joueuse de tennis, l’anglaise Charlotte Cooper qui remporta l’or en simple et en mixte en 1900.
ATHENES 1896
James Connolly (USA-athlétisme) premier champion olympique en gagnant l’épreuve du triple saut le 6 avril
Alfred Hajos (HON-natation) premier double champion olympique du 100m et du 1 200m.
Spiridon Louis (GRE-athlétisme) remporte la marathon avec plus de sept minutes d’avance.
PARIS 1900
Alvin Kraenzlein (USA-athlétisme) quadruple champion olympique du 60m, du 110m haies, du 200m haies, et du saut en longueur.
Charlotte Cooper (GBR-tennis) est la première femme à remporter le titre de championne olympique.
SAINT-LOUIS 1904
Archie Hahn (USA-athlétisme), est champion du 60m, du 100m et du 200m pour lequel il établit un nouveau record olympique en 21.6 sec. Un record qui ne sera battu que 28 ans plus tard.
Martin Sheridan (USA) gagne la médaille d’or du disque après barrage après avait réussi un lancer exactement identique à celui de son compatriote Ralph Rose (39,28m) les juges leur accordèrent un jet supplémentaire pour se départager.
LONDRES 1908
Ray Ewry (USA-athlétisme), remporte son troisième succès consécutif au saut en hauteur sans élan et au saut en longueur sans élan, portant à huit le total de ses médailles olympiques.
Oscar Swahn (SWE-tir) a 60 ans lorsqu’il remporte sa première médaille d’or olympique dans l’épreuve du tir sur cerf courant, coup simple. Le lendemain, il obtient une deuxième médaille d’or dans l’épreuve par équipes. Il décroche également le bronze dans l’épreuve du tir sur cerf courant, coup double.
STOCKHOLM 1912
Jim Thorpe (USA-athlétisme) gagne le pentathlon et le décathlon, un véritable exploit. Il fut décrit par le roi Gustav V de Suède comme étant ‘le plus grand athlète du monde’.
Hannes Kolehmainen (FIN-athétisme) gagne le 5 000m, le 10 000m, l’épreuve de cross en individuel et remporte également l’argent par équipe.
ANVERS 1920
Duke Kahanamoku (USA-natation) gagne son deuxième titre au 100m libre et ajoute une troisième médaille d’or à son palmarès dans le relais.
Suzanne Lenglen (FRA-tennis), gagne le titre olympique et avec Max Decugis (FRA) remporte une autre médaille d’or en double mixte, puis avec Elisabeth d’Ayen (FRA) en double féminin, elle remporte le bronze.
Nedo Nadi (ITA-escrime) remporte les épreuves individuelles de fleuret et de sabre et conduit les Italiens à la victoire dans les trois épreuves par équipe, ce qui lui permet de récolter un nombre record de cinq médailles en escrime lors de la même édition des Jeux.
PARIS 1924
Paavo Nurmi (FIN-athlétisme) participe au 1 500 et au 5 000m, dont les finales sont programmées à moins d’une heure d’intervalle, au 3 000m en individuel et par équipe, ainsi qu’au cross! Le Finlandais réussit son incroyable pari en s’adjugeant cinq titres.
Ville Ritola (FIN-athlétisme) gagne le 10 000m en battant son propre record du monde, puis le 3 000m steeple. Dans les épreuves par équipe, il remporte le cross et le 3 000m avec l’équipe finlandaise. Il ajoute enfin deux médailles d’argent en individuel dans le 5 000m et au cross.
AMSTERDAM 1928
Johnny Weissmuller (USA- natation) remporte le 100m nage libre, le 400m nage libre et gagne une autre médaille d’or avec l’équipe du relais.
Betty Robinson (USA-athlétisme) remporte le premier 100m féminin d’un demi mètre .Elle remporte également une médaille d’argent dans le relais 4x100m.
LOS ANGELES 1932
« Babe » Didrikson (USA-athlétisme) remporte le lancer du javelot, la course des haies et se classe seconde au saut en hauteur. Elle aurait bien voulu participer à d’autres épreuves mais les femmes ne pouvaient concourir dans plus de trois épreuves individuelles en athlétisme.
Helene Madison (USA-natation) remporte haut la main le 100m nage libre. Quatre jours plus tard, elle permet à l’équipe américaine de remporter la victoire au relais 4x100m nage libre. Le lendemain, au 400m elle décroche une troisième médaille d’or.
BERLIN 1936
Jesse Owens (USA-athlétisme) remporte quatre médailles d’or : 100m, 200m, relais 4x100m et saut en longueur. Owens est l’un des premiers athlètes américains dont la popularité franchit les barrières raciales.
Jack Beresford (GBR-aviron) établit un record en remportant une cinquième médaille olympique. Après avoir remporté l’or en simple scull (1924) et dans le quatre sans barreur (1932), puis l’argent dans le simple scull (1920) et dans le huit (1928), il ajoute une médaille d’or à son palmarès en double scull.
LONDRES 1948
Fanny Blankers-Koen (NED-athlétisme) gagne le 100m, le 200m, le 80m haies et le relais. Elle aussi ne peut prendre part à davantage de compétitions car les femmes ne peuvent toujours pas participer à plus de trois épreuves d’athlétisme. Elle détenait pourtant le record du monde des sauts en hauteur et en longueur.
HELSINKI 1952
Emil Zatopek (CZE-athlétisme) accomplit l’une des plus grandes performances de l’histoire de l’athlétisme. Il gagne le 5 000m, défend avec succès son titre dans le 10 000m avant d’empocher sa troisième médaille d’or pour son premier marathon et de réaliser ainsi un triplé qui demeure unique dans l’histoire olympique.
Karoly Takacs (HUN-tir au pistolet) remporte la médaille d’or et améliore le record du monde de dix points. Il avait eu la main droite - celle qu’il utilisait pour tirer - arrachée par l’explosion d’une grenade défectueuse. Après un mois à l’hôpital, il apprit en secret à tirer avec sa main gauche.
Bob Mathias (USA-athlétisme) est le premier à remporter le décathlon olympique à deux reprises successives. Après avoir décroché sa première médaille d’or à 17 ans - plus jeune médaillé d’or d’une épreuve olympique d’athlétisme de l’histoire - il défend son titre et bat le record du monde.
MELBOURNE / STOCKHOLM 1956
Elizabeth « Betty » Cuthbert (AUS-athlétisme) remporte deux médailles d’or en course individuelle (100 et 200m) et une troisième dans le relais 4x100m.
Alain Mimoun (FRA-athlétisme) bat Emil Zatopek (CZE-athlétisme) au marathon
Murray Rose (AUS-natation), à17 ans, remporte trois médailles d’or. Il obtient sa première médaille en battant le record du monde du 4x200m nage libre avec le relais australien. Il remporte ensuite le 400m et le 1 500m nage libre
ROME 1960
Abebe Bikila (ETH-athlétisme) gagne le marathon pieds nus
Wilma Rudolph (USA-athlétisme) devient la première femme américaine à gagner trois médailles d’or : le 100m, le 200m et le relais 4x100m.
Cassius Marcellus Clay (USA-boxe) remporte la médaille d’or des poids mi-lourds.
TOKYO 1964
Dawn Fraser (AUS-natation) remporte sa troisième médaille d’or successive au 100m nage libre. Elle est la première nageuse à remporter huit médailles (4 en or et 4 en argent) en trois éditions des Jeux Olympiques.
Larisa Latynina (URS-gymnastique) ajoute six médailles à son palmarès olympique. En trois édition des Jeux, elle remporte 9 médailles d’or, 5 médailles d’argent et 4 médailles de bronze, soit un total de dix-huit médailles.
Deszo Gyarmati (HUN, water-polo) remporte l’or avec l’équipe de Hongrie et réalise ainsi l’exploit unique de remporter une médaille lors de cinq éditions successives des Jeux de l’Olympiade.
MEXICO 1968
Bob Beamon (USA-athlétisme) bat le record du monde du saut en longueur : 8,90 mètres, soit une amélioration de 55 centimètres du record du monde.
Vera Caslavska (TCH-gymnastique) remporte trois médailles d’or et une d’argent en battant les russes.
Debbie Meyer (USA-natation) est la première nageuse à décroche trois médailles d’or à titre individuel aux 200, 400 et 800m nage libre au cours de la même édition des Jeux.
MUNICH 1972
Mark Spitz (USA-natation) est inscrit dans sept épreuves et affiche un bilan unique dans l’histoire des Jeux : sept titres olympiques et sept records du monde.
Ulrike Meyfarth (GER-athlétisme) à 16 ans améliore sa meilleure performance de sept centimètres et égale le record du monde. Elle devient la plus jeune athlète à remporter le titre olympique dans une épreuve individuelle d’athlétisme.
Shane Gould (AUS-natation) gagne le 200m et le 400m nage libre puis le 200m individuel quatre nages, en battant à chaque fois le record du monde. Outre ses trois médailles d’or, elle s’empare de l’argent dans le 800m et du bronze dans le 100m nage libre.
MONTRÉAL 1976
Nadia Comaneci (ROM-gymnastique) est la première gymnaste de l’histoire olympique à se voir attribuer un score parfait de 10.0. Elle réussit son premier 10 parfait aux barres asymétriques, puis les juges lui décernent la note maximale à sept reprises.
Lasse Viren (FIN-athlétisme) gagne pour la deuxième fois consécutive le 5 000m et le 10 000m.
Klaus Dibiasi (ITA-plongeon) devient le premier plongeur à remporter trois médailles d’or successives et à obtenir des médailles dans quatre éditions des Jeux.
MOSCOU 1980
Steve Ovett (GBR-athlétisme) et Sebastian Coe (GBR) s’affrontent lors de deux duels mémorables. Au 800m, Ovett l’emporte devant son compatriote. Six jours plus tard, Coe revient plus déterminé que jamais au 1 500m et remporte la victoire, ne laissant que le bronze à son rival.
Vladimir Salnikov (URS-natation) obtient trois médailles d’or : dans le 400m nage libre, dans le relais 4x200m et dans le 1 500m. C’est la première fois qu’un nageur descend au-dessous de 15 minutes sur 1 500m. Huit ans plus tard, il gagnera à nouveau le 1 500m.
Alexsandra Dityatin (URS-gymnastique) remporte 8 médailles et prend part à toutes les finales. Il gagne le concours par équipes, le concours général individuel et les anneaux. Il obtient ensuite l’argent au saut de cheval, aux barres parallèles, à la barre fixe et au cheval d’arçons, puis le bronze au sol.
LOS ANGELES 1984
Carl Lewis (USA-athlétisme), remporte quatre médailles d’or : le 100m, le 200m, le relais 4x100m et le saut en longueur.
Daley Thompson (GBR-athlétisme) dans le décathlon, remporte sa deuxième médaille d’or consécutive.
SÉOUL 1988
Matt Biondi (USA-natation) gagne sept médailles, dont cinq en or. Il obtient l’or aux 50m et 100m nage libre, aux trois relais et termine deuxième du 100m papillon et troisième du 200m nage libre.
Serguei Bubka (URS-athlétisme) devient olympique ; il s’adjuge la médaille d’or, en franchissant 5.90m au troisième essai.
Christa Luding-Rothenburger (GER-cyclisme et patinage de vitesse) remporte une médaille d’argent en cyclisme. Quelques mois plus tôt, elle avait remporté deux médailles en patinage de vitesse. Elle est l’une des rares athlètes à avoir gagné des médailles aux Jeux d’hiver et d’été.
BARCELONE 1992
La « Dream Team » (USA-basket), une équipe de rêve comprenant notamment Magic Johnson, Michael Jordan , Larry Bird et Charles Barkley . En huit matches, l’équipe américaine marque 117 points en moyenne sans temps mort.
Derartu Tulu (ETH-athlétisme) au 10000 m et remporte la victoire. Elle est la première femme d’Afrique noire championne olympique
ATLANTA 1996
Michael Johnson (USA-athlétisme) remporte le 200m et le 400m hommes. Lors du 200m, il établit un nouveau record du monde à 19s32, une performance qui s’apparente aux 8,90m de Bob Beamon au saut en longueur
Marie-José Pérec (FRA-athlétisme) remporte le 200m et bat le record olympique du 400m, signant ainsi la meilleure performance mondiale des dix dernières années. Elle devient de ce fait la championne française la plus titrée de tous les temps et la première femme à conserver le titre olympique sur le 400m.
Aleksandr Popov (RUS-natation) remporte deux médailles d’or et deux médailles d’argent.
Naim Suleymanoglu (TUR-haltérophilie) devient le premier haltérophile de l’histoire à remporter un troisième titre olympique consécutif.
SYDNEY 2000
Ian Thorpe (AUS-natation), 17 ans, remporte la médaille d’or du 400m nage libre en battant son propre record du monde. Il participe ensuite aux relais 4x100m et 4x200m nage libre et gagne à nouveau. Il ajoute une médaille d’argent lors du 200m nage libre.
Marion Jones (USA-athlétisme) devient la première femme à monter à cinq reprises sur le podium au cours de la même édition des Jeux. Elle gagne le 100m et le 200m. Elle s’adjuge ensuite une médaille de bronze au saut en longueur et lors du relais 4x100m. Enfin, elle remporte le relais du 4x400m avec l’équipe américaine.
David Douillet (FRA-judo) remporte son second titre olympique consécutif .
ATHENES 2004
Hicham el-Guerrouj (MAR-athlétisme) s’impose sur le 1500 et 5000 m, le deuxième doublé de l’histoire des Jeux sur ces distances après celui du Finlandais Paavo Nurmi en 1924.
Robert Korzeniowski (POL-athlétisme) remporte les 50 km marche pour la trosième fois d’affilée. Avec une autre médaille d’or sur 20 km marche en 2000, il s’est hissé au plus haut rang des champions olympiques ayant gagné les plus de médailles d’or individuelles.
Michael Phelps (USA-natation) remporte un total de 8 médailles dont 6 d’or. Néanmoins, il ne réussit pas son pari de dépasser Mark Spitz avec ses 7 médailles d'or remportées en 1972.
Birgit Fischer-Schmidt (ALL-canoë-kayak), 42 ans, ajoute une médaille d’or et une d’argent à son impressionnant palmarès. Elle figure désormais parmi les athlètes les plus médaillées dans l’histoire des Jeux avec 12 médailles dont 8 d’or remportées dans une intervalle de 24 ans.
Ryoko Tamura-Tani (JAP-judo) devient la judoka la plus médaillé de l’histoire des Jeux (hommes/femmes confondues) avec deux médailles d’or (2000 et 2004) et deux médailles d’argent (1992 et 1996). Son compatriote Nomura Tadahiro réussit un triplé historique en devenant pour la troisième fois de suite champion olympique et cela dans une même catégorie de poids (-60 kg).
BEIJING 2008
Michael Phelps (USA-Natation) a réussi son pari de dépasser l'exploit de Mark Spitz avec ses 7 médailles d'or remportées en 1972. Il a gagné 8 médailles d'or (en battant 7 records du monde). Désormais il est l'athlète, tous sports confondus des Jeux d'été, avec les plus de médailles olympiques (au total seize), les plus de médailles d'or olympiques (au total quatorze dont neuf à titre individuel)
Usain Bolt (JAM-Athlétisme) la fusée du sprint mondial qui a remporté trois titres olympiques (100 m, 200 m et 4 x 100 m) en battant à chaque fois le record du monde, un exploit jamais réalisé !
En janvier 2017, le relais jamaïquain avec Usain Bolt a été disqualifié des Jeux de 2008 à la suite du contrôle positif de Nesta Carter .
Kenenisa Bekele (ETH-Athlétisme) a réalisé un doublé olympique sur 5 000 et 10 000 m, le sixième athlète à avoir réussi un tel exploit après Hannes Kohlemainen en 1912, Emil Zatopek en 1952, Vladimir Kuts en 1956, Lasse Viren en 1972 et 1976 et Miruts Yifter en 1980.
Tirunesh Dibaba (ETH-Athlétisme) a également réussi le doublé sur 5000 et 10 000 m, une grande première dans le fond olympique féminin.
Chris Hoy (GBR-Cyclisme) a été le cycliste le plus rapide de ces Jeux. Imbattable sur la piste avec trois médailles d'or.
Trois autres athlètes ont gagné trois médailles d'or :
Stephanie Rice (AUS-natation), Lisbeth Trickett Lenton (AUS-natation) , Kai Zou (CHN-Gymnastique).
Notons aussi les exploits de deux athlètes féminines qui ont réussi de conserver leurs titres olympiques trois et quatre fois de suite : la basketteuse américaine Lisa Leslie (1996, 2000, 2004 et 2008) et la néerlandaise Anke van Grunsven en dressage individuel (2000, 2004 et 2008).
La Chine a fait le grand chelem en tennis de table et en badminton en raflant toutes les médailles chez les hommes et chez les femmes.
Il n’y pas eu de nouveaux sports olympiques en 2008 et 2012 ; quelques disciplines sont par contre devenues olympiques comme le BMX en cyclisme. Pourtant plusieurs sports avaient demandé à être intégrés au programme tels le karaté, le ski nautique, le golf et le rugby.
LONDON 2012
Michael Phelps (USA-Natation) a encore une fois brillé. Avec quatre nouveaux titres et deux autres médailles d'argent, il a porté son total olympique à 22 médailles dont 18 en or. Il a dépassé le record de la gymnaste Larissa Latynina (18 médailles au total entre 1956 et 1956) et devient ainsi l'athlète le plus titré et médaillé des Jeux Olympiques.
Missy Franklin (USA-Natation), l'avenir de la natation américaine avec à son actif 5 médailles dont 4 en or à seulement à dix-sept ans.
Usain Bolt (JAM-Athlétisme) le Dieu du stade....Comme en 2008, il a reporté trois médailles d'or en sprint : du 100 et 200 m puis du 4 x 100 m tous dans un temps record !
En janvier 2017, le relais jamaïquain avec Usain Bolt a été disqualifié des Jeux de 2008 à la suite du contrôle positif de Nesta Carter . Désormais Bolt n'a plus que 8 titres olympiques.
David Rushida (KEN-Athlétisme) Une star est née. Il règne sur le 800 m, une distance dans laquelle il est devenu le premier homme à passer sous les 1mn42s !
Allyson Felix (USA-Athlétisme) était la reine de l'athlétisme avec trois médailles d'or en sprint dont le 200 m.
Les nageurs français ont été les rois du bassin olympique avec Yannick Agnel (3 médailles dont l'or sur 200 m et 4 x 100 m) et Camille Muffat (3 médailles dont l'or sur 400 m). n'oublions pas l'équipe du hand français, deux fois de suite champion olympique !
Renaud Lavillenie (FRA-Athlétisme), perchiste en or, seize ans après Jean Galfione sacré en 1996.
Teddy Riner (FRA-Judo), imbattable, a domina la catégorie des lourds. Il faudra compter avec lui à Rio en 2016.
Tony Estanguet (FRA-Canoë) est devenu pour la troisième fois champion olympique en battant son grand rival Michal Martikan , lui-même double champion olympique.
- Les Britanniques ont fait fort avec 65 médailles au total (3eme place après la Chine et les Etats-Unis) grâce à des athlètes exceptionnels :
Mo Farah (GBR-Athlétisme) avec son doublé sur 5 000 et 10 000 m. Il a mis fin à 28 ans de domination africaine sur le 10 000 m.
Bradley Wiggins (GBR-Cyclisme) qui, à peine sorti du Tour de France (premier vainqueur britannique), a enflammé les rues de Londres avec le titre sur route.
Chris Hoy (GBR-Cyclisme), le roi de la piste et l'athlète britannique le plus titré des Jeux avec six médailles d'or dont deux obtenues chez lui : en keirin et en vitesse par équipes.
Ben Ainslie (GBR- Voile) est devenu le marin le plus titré dans l'histoire de la voile aux Jeux avec 4 médailles d'or dont une troisième en classe Finn remportée dans la baie de Weymouth en 2012.
- Comme en 2008, la Chine a fait le grand chelem en tennis de table et en badminton en raflant toutes les médailles à la fois chez les hommes et chez les femmes.
RIO 2016
Usain Bolt (JAM-Athlétisme). Il a réalisé à Rio son «triple-triple» historique. Après Pékin 2008 et Londres 2012, il a pour la troisième remporté les médailles d'or olympiques sur 100 m, 200 m et 4x100 m. Il rejoint ainsi le Finlandais Paavo Nurmi et l'Américain Carl Lewis au rang d'athlète le plus titré de l'histoire des JO.
En janvier 2017, le relais jamaïquain avec Usain Bolt a été disqualifié des Jeux de 2008 à la suite du contrôle positif de Nesta Carter . Désormais Bolt n'a plus que 8 titres olympiques.
Wayde Van Niekerk (RSA-Athlétisme). Un record vieux de 17 ans est tombé dans la nuit du 14 au 15 août. Etabli par l'Américain Michael Johnson au Mondial de Séville en 1999, dans un temps de 43s18, le record du monde du 400 m est balayé (43.03) par le jeune Sud-Africain Wayde Van Niekerk dans un tour de piste historique réalisé à l'aveugle par l'athlète de 24 ans, parti au couloir numéro 8.
Simone Biles (USA-Gymnastique). La petite Texane (1m45) a survolé les épreuves de gymnastique artistique. Dans la nuit du 15 au 16 août elle gagne sa quatrième médaille d'or à Rio, en remportant le concours au sol. Déjà sacrée reine du concours général, du saut et du concours par équipes, elle rate de peu le Grand Chelem, après sa médaille de bronze à la poutre.
Le gymnaste tricolore Samir Aït-Saïd incarne l'image la plus marquante des Jeux de Rio. Engagé dans le concours de saut, le 6 août, le Française se brise la jambe lors de sa réception. Une double fracture ouverte tibia-péroné qui glace les spectateurs. Il s’est déjà tourné vers Tokyo, dans quatre ans, où il espère se battre pour l'or olympique.
Michael Phelps (USA-Natation). Avec six médailles olympiques de plus glanées à Rio, la légende Michael Phelps tire sa révérence dans la nuit du 13 au 14 août, avec une dernière victoire sur le 4x100 m quatre nages. Sorti de sa retraite, le «Kid de Baltimore», totalise désormais 28 médailles olympiques dont 23 en or, le record !
Teddy Riner (FRA-Judo). Avec deux titres olympiques dans la catégorie reine des plus de 100 kilos, Teddy Riner égalise son compatriote David Douillet (1996, 2000) et le Japonais Hitoshi Saito (1984, 1988). A Tokyo en 2020, il pourra tenter de rejoindre le judoka japonais Tadahiro Nomura (- 60 kg), le seul de l'histoire à avoir triomphé lors de trois Olympiades.
Equitation. Les cavaliers français se sont montrés à la hauteur en remportant le concours complet par équipe et le saut d'obstacles par équipe, un fait inédit depuis.1948.
Rugby à VII. L'équipe de rugby à VII des Fidji apporte à son pays la toute première médaille olympique, qui plus est en or, de son histoire, après avoir battu la Grande-Bretagne en finale (43-7). Elle a écarté en quart de finale les rivaux néo-zélandais, puis en demie les surprenants Japonais.
Football. Le Brésil, cinq fois vainqueur de la Coupe du monde, n'avait jamais gagné le tournoi olympique. Cela a été réparé le 20 août dans un stade Maracana bouillant, où chacun était derrière l'équipe nationale. C’est la grande star Neymar qui a permis aux siens de l'emporter en marquant le premier but puis le dernier tir au but de la rencontre.
La judoka kosovare Majlinda Kelmendi (-52 kilos) et le taekwondoïste jordanien Ahmad Abugh (-68 kilos), tous les deux sacrés, ont aussi apporté à leur pays respectif leur première médaille de l'histoire des JO.
Fait historique. Fehaid Al-Deehani, spécialiste du tir double trap, est le premier athlète à décrocher une médaille d'or sous la bannière olympique. Son pays, le Koweït, était suspendu par le CIO pour ingérence gouvernementale.
Boxe. La boxe française a connu des Jeux fantastiques marqués par le triomphe de Tony Yoka et sa future femme Estelle Mossely, tous les deux médaillés d'or dans leur catégorie respective.
TOKYO 2020
- Le nageur américain Caeleb Dressel s'est fait un nom auprès du grand public. Le Floridien de 24 ans a tout simplement survolé ses Jeux olympiques en décrochant cinq médailles d'or, doit trois en individuel (50 m et 100 m nage libre libre, 100 m papillon) et deux en relais (4x100 m nage libre et 4x100 m quatre nages). Surtout, il quitte le Japon avec deux records olympiques (50 m et 100 m) et deux records du monde, sur le 100 m papillon et le relai 4x100 m quatre nages. Des performances monstrueuses qui en font la nouvelle star de la natation.
- Superstar de la gymnastique et quadruple médaillée à Rio en 2016, l'Américaine Simone Biles
a vécu des Jeux de Tokyo cauchemardesques. La gymnaste de 24 ans est apparue méconnaissable dans ses sauts et ses performances, dépourvue de sa précision dans les mouvements qui avait fait sa renommée. Atteinte de troubles psychiques et d'un phénomène de perte de repères, Simone Biles
a abandonné le concours par équipes avant de déclarer forfait à plusieurs reprises. C'est finalement à la poutre, une épreuve moins dangereuse, que la superstar a décroché sa seule médaille de Tokyo, le bronze.
- Ils seront à jamais les premiers dans l'histoire du judo ! Dans le temple du Nippon Budokan de Tokyo, l'équipe de France emmenée par Teddy Riner
et Clarisse Agbégnénou est devenue la première équipe mixte à remporter la médaille d'or dans l'histoire des Jeux olympiques. Pour l'apparition de cette épreuve au programme, les judokas français se sont hissés en finale contre les Japonais, à domicile, qu'ils ont dominés du début à la fin (victoire 4 combats à 1). Une fin en apothéose pour le judo tricolore qui a décroché là sa huitième médaille à Tokyo.
- Tout le monde attendait de connaître l'identité du successeur d' Usain Bolt
sur le 100 m. C'est finalement l'Italien Marcell Jacobs qui a créé la sensation de ces Jeux olympiques de Tokyo en s'imposant en finale en 9"80, record d'Europe, devant l'Américain Fred Kerley et le Canadien André de Grasse. À 26 ans, le sprinteur est devenu le premier athlète italien à s'imposer sur la course reine de l'athlétisme. Il est également le premier Européen à prendre la première place du 100 m aux JO depuis le Britannique Linford Christie
en 1992.
- Dans la même soirée de la victoire de Marcell Jacobs, un autre athlète italien, Gianmarco Tamberi, et le Qatari Mutaz Barshim ont offert l'une des plus belles images de ces Jeux. Engagés en finale du saut en hauteur, les deux hommes étaient les derniers encore en lice et ont échoué tous les deux à passer la barre du record olympique à 2,39 m. Au lieu de se livrer à un "saut de barrage", les deux athlètes ont préféré partager la médaille d'or. Les deux hommes se sont ensuite pris dans les bras et ont savouré leur victoire.
- À 35 ans, la légende du sprint Allyson Felix
est entrée un peu plus dans l'histoire. Pour sa dernière apparition aux JO, l'athlète américaine a remporté ses 10e et 11e médailles, ce qui fait d'elle la sportive la plus médaillée de l'histoire olympique de l'athlétisme. Allyson Felix
a dépassé une autre légende américaine, Carl Lewis
et ses dix médailles, en glanant le bronze sur le 400 m et l'or sur le relai 4x400 m.
- En remportant sept médailles dont quatre en or, la nageuse australienne Emma McKeon est devenue la première sportive féminine à remporter autant de breloques dans une seule édition des Jeux depuis 1952. L'Australienne s'est imposée sur le 50 m et le 100 m nage libre, puis les relais du 4x100 m nage libre et du 4x100 m quatre nages. Elle a aussi glané le bronze sur le 100 m papillon et les relais 4x100 m papillon et 4x200 m nage libre. L'Australie lui doit beaucoup dans sa quête de médailles.
PARIS 2024
Les États-Unis terminent en tête du classement des médailles avec 40 en or et 126 en tout, notamment grâce aux performances de la gymnaste Simone Biles , qui décroche trois médailles d'or et une en argent, et de Katie Ledecky qui devient la nageuse la plus décorée de l'histoire des Jeux avec un total de quatorze médailles dont neuf en or. Les Américains dominent également les épreuves d'athlétisme. Le Suédois Armand Duplantis établit un nouveau record du monde du saut à la perche. La Chine, qui gagne également 40 médailles d'or, réalise des grands chelems en tennis de table (cinq titres) et en plongeon (huit titres) tout comme la Corée du Sud en tir à l'arc (cinq titres). L'athlète le plus titré des JO Paris est le nageur français Léon Marchand avec quatre médailles d'or, alors que le lutteur cubain Mijaín López devient le premier, tous sports confondus, à remporter individuellement cinq titres lors de cinq Jeux d'affilée. En athlétisme, le Botswanais Letsile Tebogo (200 m), la sprinteuse de Sainte-Lucie Julien Alfred (100 m) et la Dominiquaise Thea LaFond (triple saut) gagnent les premières médailles d'or olympiques dans l'histoire de leurs pays. Le judoka Teddy Riner devient à son tour triple champion olympique en individuel et quintuple médaillé d'or avec une nouvelle victoire par équipe mixte. L'Américaine Diana Taurasi devient la basketeuse la plus titrée de l'histoire avec six titres olympique de suite. Novak Djokovic remporte le simple en tennis, le seul titre qui manquait à son palmarès.
La dernière nuit des Jeux de Paris a été marquée par une épreuve innovante : le « marathon pour tous » qui réunit des dizaines de milliers de participants sur le parcours précédemment emprunté par les concurrents en compétition.
LES ATHLETES LES PLUS TITRES ET MEDAILLES DES JO
|
|
|
Période
|
Or
|
Argent
|
Bronze
|
1.
|
Michael Phelps
- USA
|
Natation
|
2004-2016
|
23
|
3
|
2
|
2 | Ray Ewry - USA | Athlétisme | 1900 - 1908* | 10 | 0 | 0 |
3.
|
Larissa Latynina
- URSS
|
Gymnastique
|
1956 - 1964
|
9
|
5
|
4
|
4. | Katie Ledecky USA | Natation | 2012 - 2024 | 9 | 4 | 1 |
5.
|
Paavo Nurmi
- FIN
|
Athlétisme
|
1920 - 1928
|
9
|
3
|
0
|
6.
|
Mark Spitz
- USA
|
Natation
|
1968 - 1972
|
9
|
1
|
1
|
7.
|
Carl Lewis
- USA
|
Athlétisme
|
1984 - 1996
|
9
|
1
|
0
|
Caeleb Dressel - USA | Natation | 2016 - 2024 | 9 | 1 | 0 | |
9. | Isabell Werth - GER | Equitation | 1992 - 2024 | 8 | 6 | 0 |
10.
|
Sawao Kato
- JAP
|
Gymnastique
|
1968 - 1976
|
8
|
3
|
1
|
11.
|
Matt Biondi
- USA
|
Natation
|
1984 - 1992
|
8
|
2
|
1
|
12.
|
Birgit Fischer RDA/ALL
|
Canoe Kayak
|
1980 - 2004
|
8
|
4
|
0
|
13.
|
Jenny Thompson
- USA
|
Natation
|
1992 - 2004
|
8
|
3
|
1
|
14. | Lisa Carrington - NZL | Canoe-Kayak | 2012 - 2024 | 8 | 2 | 1 |
15. | Usain Bolt JAM | Athlétisme | 2008 - 2016 | 8 | 0 | 0 |
15.
|
Nikolai Andrianov - URSS
|
Gymnastique
|
1972 - 1980
|
7
|
5
|
3
|
16.
|
Boris Chakline - URSS
|
Gymnastique
|
1956 - 1964
|
7
|
4
|
2
|
14.
|
Vera Caslavska
- TCH
|
Gymnastique
|
1960 - 1968
|
7
|
4
|
0
|
15.
|
Viktor Tchukarin - URSS
|
Gymnastique
|
1952 - 1956
|
7
|
3
|
1
|
16. | Allyson Felix - USA | Athlétisme | 2004 - 2021 | 7 | 3 | 1 |
17. | Simone Biles - USA | Gymnastique | 2016 - 2024 | 7 | 2 | 2 |
18.
|
Aladar Gerevich
- HON
|
Escrime
|
1932 - 1960
|
7
|
1
|
2
|
Jason Kenny - GBR | Cyclisme | 2008 - 2021 | 7 | 2 | 0 | |
Svetlana Romashina RUS | Natation synchro | 2008 - 2021 | 7 | 0 | 0 | |
21.
|
Edoardo Mangiarotti
- ITA
|
Escrime
|
1936 - 1960
|
6
|
5
|
2
|
22. | Emma McKeon - AUS | Natation | 2016 - 2024 | 6 | 3 | 5 |
23. | Ryan Lochte - USA | Natation | 2004 - 2016 | 6 | 3 | 3 |
22.
|
Hubert Van Innis
- BEL
|
Tir à l’arc
|
1900 - 1920
|
6
|
3
|
0
|
23. |
Akinori Nakayama
- JAP
|
Gymnastique
|
1968 - 1972
|
6
|
2
|
2
|
24. | Valentina Vezzali - ITA | Escrime | 1996 - 2012 | 6 | 1 | 2 |
25.
|
Gert Fredriksson
- SUE
|
Canoë
|
1948 - 1960
|
6
|
1
|
1
|
Danuta Kozak - HUN | Canoë | 2008 - 2020 | 6 | 1 | 1 | |
26. | Chris Hoy - GBR | Cyclisme | 2004 - 2012 | 6 | 1 | 0 |
Jason Kenny - GBR | Cyclisme | 2008 - 2016 | 6 | 1 | 0 | |
28. |
Vitaly Scherbo
- RUS/BLR
|
Gymnastique
|
1992 - 1996
|
6
|
0
|
4
|
29.
|
Reiner Klimke
- RFA
|
Dressage
|
1960 - 1988
|
6
|
0
|
2
|
30. |
Pal Kovacs - HON
|
Escrime
|
1936 - 1960
|
6
|
0
|
1
|
31.
|
Nedo Nadi
- ITA
|
Escrime
|
1912 - 1920
|
6
|
0
|
0
|
|
Rudolf Kárpáti - HON
|
Escrime
|
1948 - 1960
|
6
|
0
|
0
|
|
Kristin Otto
- RDA
|
Natation
|
1988 - 2000
|
6
|
0
|
0
|
Amy Van Dyken - USA | Natation | 1996 - 2000 | 6 | 0 | 0 | |
Diana Taurasi - USA | Basketball | 2004 - 2024 | 6 | 0 | 0 | |
Ma Long - CHN | Tennis de table | 2012 - 2024 | 6 | 0 | 0 |
Le plus grand nombre de médailles d’or lors d’une même édition
Plus grand nombre de médailles d’or remportées dans une même journée
4 Vitaly Scherbo URSS, Gymnastique, en 1992
Plus grand nombre de médailles d’argent
6 médailles
Aleksandr Ditiatin URSS et Mikhail Voronin URSS en gymnastique.
Shirley Babashoff
USA en natation.
5 médailles
Edoardo Mangiarotti
ITA et Gustavo
-007255.html' >Gustavo Marzi
ITA en escrime.
Nikolai Andrianov URSS, Yuri Titov URSS, Viktor Lisitsky
URSS, Larissa Latinina URSS et Maria Gorokhovskaia URSS en gymnastique.
Zoltan Halmay
HON, Alexander Popov
CEI puis RUS et Dagmar Hase
ALL en natation.
Plus grand nombre de médailles de bronze
6 médailles
Heikki Savolainen
FIN et Alexei Nemov RUS en gymnastique.
Franziska Van Almsick
ALL en natation
5 médailles
Daniel Revenu
FRA et Adrianus De Jong
HOL en escrime.
Philip Edwards CAN et Merlene Ottey
JAM en athlétisme.
Antje Buschschulte
ALL en natation
4 médailles
Margit Korondi
HON, Larissa Latinina URSS et Sofia Muratova
URSS en gymnastique
Dara Torres
USA et Franziska Van Almsick
ALL en natation.
Plus grand nombre de victoires consécutives remportées dans une même épreuve
6 Aladar Gerevich
HON, escrime, sabre par équipe, de 1932 à 1960.
Multi médaillés dans une même épreuve
7 médailles
Isabelle Werth GER - dressage par équipes entre 1992 et 2024.
6 médailles
Aladar Gerevich HON - sabre par équipes (6 or) entre 1932 et 1960.
5 médailles
Deszo Gyarmati HON - water-polo (3 or, 1 argent, 1 bronze) entre 1948 et 1964.
Pal Kovacs HON - sabre par équipes (5 or) entre 1936 et 1960.
John Michael Plumb USA - concours complet par équipes (2 or, 3 argent ) entre 1964 et 1984.
Multi médaillés dans une même Olympiade
8 médailles
Alexandre Ditiatin URSS - gymnastique en 1980.
Michael Phelps USA – natation en 2008.
7 médailles
Nikolai Andrianov URSS - gymnastique en 1976.
Matt Biondi USA - natation en 1988.
Maria Goroshovskaya URSS - gymnastique en 1952.
Willis Lee USA - tir en 1920.
Boris Shakline URSS - gymnastique en 1960.
Mark Spitz USA - natation en 1972.
Lloyd Spooner USA - tir en 1920.
Michail Voronin URSS - gymnastique en 1968.
Michael Phelps USA - natation en 2008
6 médailles
Viktor Chukarin URSS - gymnastique en 1956
Burton Downing USA - cyclisme en 1904
George Eyser USA - gymnastique en 1904
Konrad Frey ALL - gymnastique en 1936
Anton Heida USA - gymnastique en 1904
Akinori Nakayama JAP - gymnastique en 1968
Alexei Nemov RUS - gymnastique en 1996 et 2000
Li Ning CHN - gymnastique en 1984
Takashi Ono JAP - gymnastique en 1960
Carl Osburn USA - tir en 1920
Louis Richardet SUI - tir en 1906
Vitaly Scherbo BLR - gymnastique en 1992
Hubert Van Innis BEL - tir à l’arc en 1920
Michael Phelps USA - natation en 2004, 2012 et 2016
Médaillés dans plusieurs épreuves
11 épreuves
Carl Osborn USA - tir
9 épreuves
Hubert Van Innis BEL - tir à l’arc
8 épreuves
Nikolai Andrianov URSS - gymnastique
Alexandre Ditiatin URSS – gymnastique
Les Triplés, Quadruplés et plus des sports d’équipe :
- 7 titres d’affilée : les Etats-Unis en basket-ball entre 1936 et 1968
- 6 titres d’affilée : les Etats-Unis en basket féminin en 1996, 2000, 2004, 2008, 2012 et 2016
- 3 titres d’affilée : les Etats-Unis en basket masculin en 1992, 1996 et 2000 ; le Danemark en handball féminin en 1996, 2000 et 2004 ; les Etats-Unis en softball en 1996, 2000 et 2004 ; le Cuba en volley féminin en 1992, 1996 et 2000 ; la Hongrie en water-polo en 2000, 2004 et 2008 ; les Etats-Unis en football féminin en 2004, 2008 et 2012.
Médaillés dans plusieurs Olympiades
7 J.O.
Isabell Werth GER - équitation en 1992, 1996, 2000, 2008, 2016 et 2020.
6 J.O.
Aladar Gerevitch HON - escrime en 1932, 1936, 1948, 1952, 1956, 1960.
Elizabetha Lipa ROU – aviron en 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004.
Birgit Fischer ALL – canoe-kayak en 1980, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004.
5 J.O.
Jack Beresford
GBR - aviron en 1920, 1924, 1928, 1932, 1936.
Gustaf Fischer SUI - équitation en 1952, 1956, 1960, 1964, 1968.
Reiner Klimke
ALL - équitation en 1964, 1968, 1976, 1984, 1988.
Pal Kovacs HON - escrime en 1936, 1948, 1952, 1956, 1960.
Steve Redgrave
GBR - aviron en 1984, 1988, 1992, 1996 et 2000.
Ils ont été médaillés dans différents sports
Fernand De Montigny BEL - escrime et hockey sur gazon.
Conn Findlay USA- aviron et voile.
Fritz Hoffmann ALL - athlétisme et gymnastique.
Viggo Jensen DAN - tir et haltérophilie.
William Metz USA - athlétisme et gymnastique.
Carl Schumann ALL - gymnastique et lutte.
Jacob Tullin Thams NOR - saut à skis et voile.
Johnny Weissmuller USA - natation et water-polo.
Roswitha Krause ALL - natation et handball.
Rebecca Romero GBR - cyclisme et aviron
Ils ont été médaillés l’été et l’hiver
Jacob Tullin Thams NOR - saut à skis (1924) et voile (8 m en 1936)
Eddie Eagan USA - boxe (lourds légers en 1920) et bobsleigh (à 4 en 1932)
Christa Rothenburger RDA puis ALL - cyclisme (vitesse en 1988) et patinage de vitesse (500 m en 1984 et 1992 ; 1000 m en 1988)
Clara Hughes CAN - cyclisme (course sur route et c.l.m. en 1996) et patinage de vitesse (5000 m en 2002)
Lauryn Williams USA - athlétisme (relais 4 x 100 m en 2012, 100 m en 2004) et bobsleigh (à 2 en 2014).
- l’Allemande Christa Rothenburger est la seule sportive médaillée la même année aux J.O. d’hiver et d’été : en 1988, en cyclisme à Séoul et en patinage de vitesse à Calgary.
- la médaillée olympique la plus âgée de nos jours est l’Américaine Aileen Riggin-Soule, née en 1906, sacrée championne olympique au plongeon en 1920 à l’âge de 14 ans seulement ! En 1910, elle remporte la médaille d’argent au plongeon et la bronze au 100 m dos en natation !
- Champion olympique le plus âge est le Suédois Oscar Swahn qui remporta l’or olympique en 1908 à l’âge de 60 ans dans une épreuve de tir (sanglier courant).
- Champion olympique le plus âgé dans une épreuve individuelle est l’Anglais Joshua Millner, vainqueur de l’épreuve du fusil de guerre, aux Jeux de 1908 à l’âge de 61 ans.
- Médaillé olympique le plus âgé est le Suédois Oscar Swahn , médaillé d’argent du 100 tir au cerf courant coup double par équipes en 1920 à l’âge de 72 ans.
- Médaillé olympique le plus âgé dans une épreuve individuelle est le Suédois Oscar Swahn , en remportant la médaille de bronze au 100 m tir aux jeux de 1912 à l’âge de 64 ans.
- Plus jeune championne olympique dans une épreuve individuelle est l’Américaine Marjorie Gestring qui gagna la médaille d’or au plongeon en 1936 à l’âge de 13 ans et 268 jours. Egalement en 1936, la Danoise Inge Sorensen s’empara de la médaille de bronze au 200 m brasse à seulement 12 ans. Elle est toujours la plus jeune médaillée olympique de l’histoire dans une épreuve individuelle.
- Plus jeune champion olympique dans une épreuve individuelle est le nageur Japonais Kusuo Kitamura , vainqueur du 1500 m en 1932 à l’âge de 14 ans et 309 jours. Le Danois Nils Skoglund est le plus jeune médaillé dans une épreuve individuelle après avoir gagné la médaille d’argent au plongeon de haut-vol en 1920 à l’âge de 14 ans.
- Plus jeunes champions olympiques dans une épreuve par équipes est le gymnaste grec Dimitrios Loundras, médaillé de bronze aux barres parallèles par équipes en 1896 à Athènes à 10 ans et 216 jours. Il est suivi par le rameur français Noël Vandernotte, barreur et double médaillé de bronze en 2 et en 4 barré en 1936 à Berlin à 12 ans et 233 jours. L’Italienne Luigina Giavotti remporta la médaille d’argent dans l’épreuve de gymnastique par équipes en 1928 à 11 ans et 302 jours.
- Le plus jeune médaillé connu est un jeune français dont on ne connaît toujours pas l'identité, malgré de nombreuses recherches. En 1900, lors des épreuves d'aviron, l’équipe néerlandaise du deux avec barreur chechait un barreur. C’est donc un tout jeune français qui fut choisi. Après avoir remporté la courses avec ses équipiers, il fut pris en photo sur le podium lors de la remise des médailles. D'après les clichés, le garçon semblait avoir entre 7 et 10 ans.
- Championne olympique la plus âgée, médaillée la plus âgée et médaillée d’or la plus âgée dans une épreuve individuelle est l’Anglaise Sybil ‘Queenie’ Newall, au tir à l’arc en 1908 à l’âge de 53 ans.
- Le plus jeune participant depuis 1900 furent l’Espagnol Carlos Front, barreur du huit espagnol aux Jeux de 1996, âgé de 11 ans seulement.
Le doyen mondial des champions olympiques a longtemps été le français Roger Beaufrand (décédé le 14 mars 2007 à 98 ans), champion olympique en cyclisme au sprint sur piste en 1928 aux Jeux d’Amsterdam.
Record de participations :
- L’Autrichien Hubert Raudaschl a été pendant longtemps le seul athlète à avoir participé à neuf Olympiades différentes entre 1960 et 1996. Il débuta en 1964 mais était déjà présent en tant que remplaçant aux Jeux de 1960 à Rome. Ce record a été égalisé en 2008 par le cavalier canadien Ian Millar qui a également participé à neuf Olympiades entre 1972 et 2008. Il aura pu participer à dix éditions sans le boycott canadien aux Jeux de 1980 organisés à Moscou.
Dix participations :
Ian Miller CAN en saut d'obstacles (1972-2012, sauf 1980)
Neuf participations :
Hubert Raudaschl AUT en voile (1960-1996)
Afanasijs Kuzmins LAT en tir (3 fois avec l'URSS et 6 fois avec la Lettonie entre 1976 et 2012)
Nino Salukvadze URSS/CEI/GEO en tir (entre 1976 et 2020)
Huit participations :
- Pierre d'Inzeo ITA en équitation (1948-1976)
- Raimondo d'Inzeo ITA en équitation (1948-1976)
- Pol Elvstrom DAN en voile (1948-1988)
- Durward Knowles
BAH en voile (1948-1988)
- Josefa Idem
ITA en canoë (2 fois avec l'Allemagne de l'Ouest et 6 fois avec l'Italie entre 1984 et 2012)
- Rajmond Debevec
SVN en tir (2 fois avec la Yougoslavie et 6 fois avec la Slovénie entre 1984 et 2012)
- Leslie Thompson CAN en aviron (1984-2000, 2008-2016)
- Francisco Boza PER en tir (1980-2004, 2016)
- Andrew Hoy
AUS en équitation (1984-2021)
- Jesus Angel Garcia
ESP en athlétisme (1992-2021)
- Oksana Chusovitina
GER en gymnastique (1 fois avec la CEI, 5 fois avec l'Ouzbekistan et 2 fois avec l'Allemagne entre 1992 et 2020)
Ils ont participé aux Jeux d'hiver et aux Jeux d'été
Hommes
Ils ont participé dans plusieurs disciplines aux Jeux d'été
David Barcena Rios MEX (3 fois en équitation, 2 fois en pentathlon moderne ; 5 JO)
Bengt Ljungquist
SWE (une fois en équitation, 4 fois en escrime ; 5 JO)
Peter Macken AUS (1 fois en escrime, 5 fois en pentathlon moderne ; 5 JO)
Joao Gonçalves Filho BRA (2 fois en natation, 3 fois en water polo ; 5 JO)
Paul Radmilovic
GBR (2 fois en natation, 5 fois en water polo ; 5 JO)
Sheila Taormina
USA (1 fois en natation, 2 fois en triathlon et 1 fois en pentathlon moderne ; 4 JO)
L'Américaine Sheila Taormina est la première athlète, hommes et femmes confondus, à avoir participé aux Jeux Olympiques dans trois disciplines différentes : natation en 1996 (médaillée d'or avec le relais 4 x 200 m), triathlon en 2000 et 2004 (6e place en 2000) et pentathlon moderne en 2008 cela à trente-neuf ans !
Un athlète compte sept participations aux Jeux d'été et aux Jeux d'hiver
- Seiko Hashimoto
JAP : 4 fois en patinage de vitesse (1984, 1988, 1992, 1994) et 3 fois en cyclisme (1988, 1992, 1996)
Cinq athlètes comptent six participations aux Jeux d'été et Jeux d'hiver
Hommes
- Terry McHugh
IRL : 4 fois en athlétisme (1988, 1992, 1996, 2000) et 2 fois en bobsleigh (1992, 1998)
- John Foster VIL : 5 fois en voile (1972, 1976, 1984, 1988, 1992) et 1 fois en bosleigh (1988)
Femmes
- Katerina Neumannova CZE : 5 fois en ski de fond (1992, 1998, 2002, 2006) et 1 fois en cyclisme (1996)
- Evgeniya Radanova BUL : 5 fois en patinage de vitesse (1994, 1998, 2002, 2006, 2010) et 1 fois en cyclisme (2004)
- Clara Hughes
CAN : 3 fois en patinage de vitesse (2002, 2006, 2010) et 3 fois en cyclisme (1996, 2000 et 2012)
Les sports aux Jeux Olympiques d’été
Tout sport qui désire de devenir olympique doit dans un premier temps remplir les 39 critères du CIO concernant l'histoire et tradition, universalité, popularité, image et environnement, protection de l'athlète, développement, coût d'organisation, audiences télé. Une fois que la CIO l'a reconnu, les sports non-olympiques remettent régulièrement 'une radiographie' de leurs activités en répondant à 90 questions. Ils sont tous susceptibles d'intégrer le programme olympique sauf les sports mécaniques ou cérébraux qui ne seront jamais admis. La commission exécutive de 15 membres soumet une sélection au vote de tous les membres du CIO. Selon les places disponibles (pas plus de 28 sports aux Jeux Olympiques), une ou plusieurs disciplines sont admises si elles recuillent au moins 50% des voix. Ainsi en octobre 2009, le golf et le rugby à VII ont intégré le programme olympique; le baseball/softball, le roller, le squash et le karaté ont été recalés. Un nouveau sport pour les Jeux de 2020 sera admis en 2013 tandis que d'autres disparaîtront. La commission exécutive du CIO a proposé en févier 2013 l'exclusion de la lutte du programme des Jeux de 2020. Sport olympique depuis 1896, il devrait donc quitter la scène olympique après 2016.
Il y a quinze épreuves (trois sports touts masculins) qui ont été disputées à tous les Jeux Olympiques :
Il s'agit de :
- l'athlétisme : 100 m, 400 m, 800 m, 1500 m, marathon, 110 m haies, hauteur, perche, longueur, triple saut, poids et disque.
- la natation : 1500 m
- l'escrime : fleuret et sabre individuel
A noter qu'en aviron, le skiff et le huit étaient prévus en 1896 mais ces deux épreuves furent annulées à cause d'une mauvaise météo. Depuis elles ont toujours fait partie du programme olympique.
Les principaux sports olympiques de nos jours : Athlétisme, Aviron, Badminton, Baseball, Basket-ball, Boxe, Canoë-kayak, Cyclisme, Equitation, Escalade, Escrime, Football, Golf, Gymnastique, Haltérophilie, Handball, Hockey sur gazon, Judo, Lutte, Natation, Pentathlon moderne, Rugby à VII, Skateboard, Softball, Surf, Taekwondo, Tennis, Tennis de table, Tir, Tir à l’arc, Triathlon, Voile, Volley-ball (plus beach).
Des sports peuvent être ajoutés ou supprimés selon les éditions tel le Breakdance aux JO Paris 2024.
Coup de jeune
Lors de la 129eme session du CIO du 3 août 2016 à Rio, le Comité international olympique a ajouté cinq nouveaux sports au programme des Jeux Olympiques de Tokyo-2020 à savoir l'escalade, le karaté, le skateboard, le surf et le baseball/softball, un moyen de toucher une audience plus jeune et plus large.
La baseball avait déjà figuré au programme des JO de 1992 à 2008.
Les 85 membres du CIO, réunis en session à Rio, ont voté à l'unanimité en faveur de l'ajout de ces cinq sports qui porteront à 33 le nombre de sports au programme des JO de Tokyo contre 28 à Rio.
"C'est un moment clé dans la modernisation du programme olympique", s'est félicité Thomas Bach , président du CIO.
Ces cinq sports ont été soumis au CIO par le comité d'organisation des JO de Tokyo à l'issue d'une sélection qui a vu d'autres sports candidats écartés, comme le squash, le bowling et le wushu, un art martial chinois.
Trente-deux autres sports sont actuellement reconnus par le Comité International Olympique (CIO) : sports subaquatiques, alpinisme, bandy (football sur glace), baseball, billard, boules, bridge, course d'orientation, cricket, danse, échecs, escalade, floorball (hockey en salle), karaté, korfball (basket mixte), lutte à la corde, motocyclisme, motonautisme, netball (dérive du basket), pelote basuqe, polo, quilleurs, raquetball (dérive du squash), roller, sauvetage aquatique, ski nautique, softball, sports aériens, squash, sumo, surf, wushu (art martial). Les Fédérations Internationales de sports (FI) qui administrent ces sports s'engagent à avoir des statuts, des pratiques et des activités conformes à la Charte Olympique.
Introduction des sports aux Jeux Olympiques
- 1896 : Athlétisme, cyclisme, escrime, gymnastique, haltérophilie, natation, tennis et tir
- 1900 : Aviron, tir à l'arc, football, golf, rugby, voile, cricket, croquet, polo, tir à la corde
- 1904 : Boxe, lutte, lacrosse, roque
- 1908 : Hockey sur gazon, jeu de paume, bateau à moteur, rackets
- 1912 : Equitation, pentathlon moderne
- 1936 : Basketball, canoë-kayak, handball
- 1964 : Judo, volleyball
- 1988 : Taekwondo, tennis de table
- 1992 : Badminton, baseball
- 1996 : Softball
- 2000 : Triathlon
- 2016 : Golf, rugby à VII. Le kite-surf a failli de devenir sport olympique au détriment de la planche à voile.
- 2021 : BMX freestyle, escalade, karaté, skateboard, surf, basket-ball à 3
- 2024 : Breakdance
* en italique, les sports disparus du programme olympique
** le tennis a disparu après 1924 mais a été réintroduit en 1988; le golf a été présent en 1900 et 1904 et sera de nouveau sport olympique en 2016.
Les sports disparus
Bateaux à moteur : présent en 1908
Cricket : présent en 1900 et en 2028
Croquet et roque (variante américaine du croquet) : présent en 1900 pour le croquet et en 1904 pour le roque
Jeu de Paume : présent en 1908
Lacrosse (jeu de balle canadienne se disputant avec des crosses munies de tamis) : présent en 1904 et 1908
Pelote Basque : 1900 (sport de démonstrationen 1992)
Polo : présent en 1900, 1908, 1920, 1924 et 1936
Rackets (variante ancestrale du squash) : présent en 1908
Rugby à XV : présent en 1900, 1908, 1920 et 1924
Softball et baseball : présents en 1992, 1996, 2000, 2004 et 2008 et de nouveau en 2021
En athlétisme : Tir à la corde : présent en 1900, 1904, 1906, 1908, 1912 et 1920 - lancer de disque style grec ( sans élan, perché sur un piédestal) en 1908; lancer de poids, disque, javelot à deux mains (droite puis gauche avec addition des deux meilleurs scores) en 1912.
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