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Considéré comme le « plus vieux sport du monde », l’objectif de la lutte est de mettre un adversaire au tapis à l'aide de projections et d'immobilisations, dans le but ultime de lui mettre les épaules à plat sur le tapis.
Considéré comme le « plus vieux sport du monde », l’objectif de la lutte est de mettre un adversaire au tapis à l'aide de projections et d'immobilisations, dans le but ultime de lui mettre les épaules à plat sur le tapis.
L'essence des deux styles est la même : sans équipement et sans saisie de vêtements, deux athlètes essaient de mettre les deux épaules de leur adversaire sur le tapis. Les lutteurs de la lutte gréco-romaine n'utilisent que le haut du corps et les bras, tandis que les lutteurs de style libre peuvent utiliser n'importe quelle partie du corps
La lutte libre est devenu sport olympique en 1904. Elle n’est pas disputée en 1912, mais depuis 1920, elle fait partie de chaque édition des Jeux.
Aux Jeux Olympiques de 2000, le programme de lutte est modifié. Seules huit catégories de poids sont représentées dans chaque style, au lieu de dix, comme c’était le cas depuis les Jeux de 1972. La réduction du nombre de catégories de dix à sept en lutte libre permet l’introduction de la lutte féminine en 2004, aux Jeux d'Athènes, où quatre épreuves sont programmées. Cependant, les championnats continentaux et mondiaux de lutte féminine se disputent en sept catégories.
Aux Jeux Olympiques, la compétition est organisée en tournoi, avec des éliminatoires pour chaque catégorie de poids. Chaque combat est remporté lorsqu'un athlète parvient à maintenir son adversaire au sol ou qu'il l'immobilise à l'aide d'une prise, l'obligeant à s'avouer vaincu.
La lutte est un sport de combat au corps à corps. Les athlètes de lutte gréco-romaine se battent avec la partie supérieure de leur corps et leurs bras, alors que les athlètes de lutte libre peuvent utiliser chaque partie de leur corps pour projeter ou faire tomber leur adversaire au sol. Le but est de plaquer au sol les deux épaules de l’adversaire. Les combats se déroulent sur un tapis en un maximum de trois manches de deux minutes, avec des pauses de 30 secondes entre chaque manche. Les manches sont déterminées par les points remportés grâce à diverses prises et projections. Un lutteur est déclaré vainqueur par supériorité technique s’il exécute une prise de grande amplitude valant cinq points, deux prises valant trois points ou s’il mène par six points.
Chaque combat est remporté par le lutteur qui gagne deux manches. Si l’un des lutteurs gagne les deux premières manches ou fait tomber son adversaire, il n’y aura pas de troisième manche.
En lutte libre, la troisième manche, décisive, peut durer plus de deux minutes pour déterminer le vainqueur. Dans le cas d’un match nul à l’issue des deux minutes réglementaires lors de la troisième manche, le combat entre dans une phase de golden score, au cours de laquelle le premier athlète qui marque un point est déclaré vainqueur.
Les règles de la lutte féminine sont identiques à celles de la lutte masculine, à quelques exceptions près. Par exemple, les doubles clefs de tête sont interdites.
Mode d'emploi
Disputés sur un tapis circulaire de neuf mètres de diamètre, les combats consistent en deux périodes de trois minutes avec un intervalle de 30 secondes. Pour gagner, un lutteur doit maintenir les deux épaules de son adversaire sur le tapis pendant une seconde, après quoi le match se termine. C'est ce qu'on appelle un « tombé ».
Si aucun « tombé » n'est effectué, la décision est fondée sur les points attribués pour avoir mis l'adversaire en position désavantageuse. En lutte gréco-romaine, le match peut aussi se terminer lorsqu'il y a une différence de huit points. En lutte libre, une différence de dix points est requise pour arrêter un combat.
Un, deux, quatre ou cinq points peuvent être attribués à un lutteur en fonction de ses actions. Par exemple, un point est accordé pour avoir déplacé l'adversaire à l'extérieur du tapis de 9 mètres ; deux points pour une mise au tapis ou pour avoir placé le dos de l'adversaire dans un angle de moins de 90 degrés ou plus ; quatre points pour avoir projeté un adversaire debout ; et cinq points pour avoir soulevé et projeté un adversaire avec une grande amplitude.
La lutte gréco-romaine implique beaucoup de techniques dynamiques, telles que les projections utilisant le haut du corps, et elle est fascinante pour sa puissance brute. La lutte libre est basée sur le déséquilibrage d'un adversaire par des attaques aux jambes, des projections et des techniques défensives.
Avec autant d'options de marquage disponibles pour les lutteurs, les combats restent souvent indécis jusque dans les dernières secondes, avec des lutteurs qui tentent souvent des attaques rapides et des projections spectaculaires jusqu'au coup de sifflet final.
Fait marquant
Au début 2013, la lutte fut exclue du programme olympique par la commission exécutive du CIO, ce qui signifiait dans beaucoup de pays la mort de ce sport un peu méconnu et peu médiatique, elle a finalement récupéré la place qu’elle occupe sans discontinuer depuis les Jeux modernes en 1896. Les membres du CIO, réunis à Buenos Aires en septembre 2013, ont majoritairement voté (49 voix sur 95) pour la réintégration de ce sport ancestral pour les JO 2020 et 2024. Un résultat qui récompense tout l’investissement et la mobilisation d’une discipline qui a prouvé sa détermination à se défendre tout au long de cette année 2013.
La Lutte à Tokyo en 2021 et à Paris en 2024.
19 hommes ou 18 femmes participent à chaque catégorie de poids, plus 6 autres quotas attribués soit au pays d'accueil ou par la commission tripartite dans certaines catégories. Des lutteurs choisis par tirage au sort participent à un tour de qualification pour réduire le nombre à 16 athlètes. Par la suite, une phase à élimination directe permet de déterminer les finalistes qui s'affrontent pour l'or et l'argent. Les deux groupes de lutteurs respectivement battus dans les 3e ou 4ematchs des deux finalistes participent à des repêchages, le vainqueur de chaque repêchage obtient la médaille de bronze.
Catégories de poids hommes : -57 kg, -65 kg, -74 kg, -86 kg, -97 kg et -125 kg.
Catégories de poids femmes : -50 kg, -53 kg, -57 kg, -62 kg, -68 kg et -76 kg.
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Premier champion olympique : l'Allemand Carl Schumann , gréco-romaine en 1896 à Athènes.
- Les Français médaillés en lutte Gréco-Romaine aux Jeux Olympiques
Or : 1924 : Henri Deglane (-82,5 kg) ; 2008 : Steeve Guénot (-66 kg)
Argent : 1968 : Daniel Robin (-76 kg) - 1996 : Ghani Yalouz (-69 kg).
Bronze : 1932 : Louis François (-58 kg) - 1960 : René Schiermeyer (-76 kg) – 2008 : Christophe Guénot (-74 kg) et Yannick Szczepaniak (120 kg) - 2012 : Steeve Guénot (-66 kg).
- Les Françaises médaillées aux Jeux Olympiques
Bronze : Anna Gomis
(55 kg) et Lise Legrand (63 kg) en 2004
Deux lutteurs furent sacrés champion olympique dans les deux styles et cela dans une même édition :
- Le Suédois Ivar Johansson
(1903-1979) en 1932 : 72 kg gréco et 79 kg libre, une autre médaille en 79 kg gréco en 1936.
- L’Estonien Kristjan Palusalu
(1908-1987) en 1936 : 87 kg.
Les lutteurs qui ont marqué les Jeux Olympiques :
Cinq titres
- Mijain Lopez (CUB) : en 2008, 2012, 2016, 2021 et 2024 (gréco-romaine)
Trois titres
- Bouvaïssar Saïtiev (RUS) : en 1996, 2004 et 2008 (libre)
- Alexander Karelin (RUS) : en 1988, 1992 et 1996 (gréco-romaine)
- Alexander Medved
(URSS) : en 1964, 1968 et 1972 (libre)
L'ouzbek Artur Taymazov
a également remporté trois titres: en 2004, 2008 et 2012 (libre) mais celui de 2008 lui a été retiré en avril 2017 par la CIO pour dopage.
Deux titres
- Abdul Rashid Sadulaev (RUS) : 2016 et 2021 (libre)
- Hamza Yerlikaya
(TUR) : 1996 et 2000 (gréco-romaine)
- Bruce Baumgartner
(USA) : en 1984 et 1992 (libre)
- Makharbek Khadartsev (OUZ) : en 1988 et 1992 (libre).
- Valeri Resantsev (URSS) : en 1972 et 1976 (libre).
- John Smith
(USA) : en 1988 et 1992 (libre).
- Osama Watanabe
(JAP) : en 1964 et 1968 (libre).
- Ivar Johansson
(SWE) : dans les deux styles en 1932.
- Kristjan Palusalu
(EST) : dans les deux styles en 1936
Plus de médailles : 5 par l'Allemand Wilfried Dietrich
dans les deux styles entre 1956 et 1968 : 1 en or, 2 en argent et 2 en bronze
Les lutteuses qui ont marqué les Jeux Olympiques :
Quatre titres
- Kaori Icho
(JAP) : en 2004, 2008, 2012 et 2016
Trois titres
- Saori Yoshida
(JAP) : en 2004, 2008 et 2012
Le plus long combat connu de l'histoire a eu lieu aux Jeux de 1912 lors de la demi-finale des -75 kg en gréco-romaine entre l'Estonien Martin Klein et le Finlandais Alfred Asikainen. Ils se sont affrontés pendant 11 heures et 40 minutes, seulement interrompu par une pause de quelques instants toute les 30 minutes. Martin Klein, vainqueur, était trop épuisé pour disputer la finale olympique le lendemain.
Le plus de partipations en lutte
7 JO : Cris Brown, Wilfried Dietrich
, Khorloogiin Bayanmönkh, Czesław Kwieciński, George MacKenzie, Mario Tovar González, Ryszard Wolny.