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© AFP/William West
Le champion du monde français de planche à voile Julien Bontemps
(g) s'entraîne pour les jeux Olympiques de Londres le 28 juillet 2012 à Weymouth
La France ambitionne de remporter six médailles lors des épreuves de voile des JO-2012, un objectif ambitieux jamais atteint dans le passé et deux fois supérieur au meilleur résultat obtenu jusqu'ici.
De Qingdao (Chine), où avaient lieu les épreuves de voile des JO-2008, les Tricolores avaient ramené trois médailles: une d'argent pour Julien Bontemps (planche à voile RS:X) et deux de bronze pour Guillaume Florent (Finn) et Nicolas Charbonnier / Olivier Bausset (470). C'était, quantitativement, la meilleure moisson des Français.
Sur le plan d'eau de Weymouth/Portland (sud de l'Angleterre), où les régates commencent dimanche, le directeur technique national Philippe Gouard veut doubler la mise. Tout en restant lucide, échaudé notamment par l'échec des championnats du monde ISAF (Fédération internationale de voile) de décembre 2011, d'où la France n'avait ramené qu'une modeste médaille de bronze.
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Les Français Pierre-Alexis Ponsot et Xavi
er Rohart s'entraînent sur leur Star le 28 juillet 2012 à Weymouth avant leur entrée dimanche aux jeux Olympiques de Londres
"Aucune nation ne domine vraiment et il y a un nivellement technique dans le monde, affirme-t-il. On a 6 ou 7 athlètes ou équipages au top niveau, mais pas forcément d'exception". Il rappelle que la France est revenue bredouille des JO d'Atlanta (1996), de Sydney (2000) et qu'aux Jeux, "il faut des sportifs hors du commun, pas seulement bons".
La France est présente cette année dans les dix séries olympiques (six chez les hommes, quatre chez les femmes), comme lors des deux précédents JO.
Selon Gouard, trois personnalités se détachent parmi les 17 athlètes sélectionnés: Stéphane Christidis, équipier de Manu Dyen en 49er (4e du Mondial 2012) et porte-drapeau des "voileux", Julien Bontemps , champion du monde 2012 de planche à voile, et Xavi er Rohart, barreur du Star tricolore, médaille de bronze à Athènes et doyen (44 ans) de la délégation française.
Outre ces trois "locomotives", les chances françaises reposent principalement sur le 470 masculin (Pierre Leboucher/Vincent Garos) et féminin ( Camille Lecointre /Mathilde Géron) -les deux équipages sont vice-champions du monde 2012-, le Finn ( Jonathan Lobert ) et le match race féminin (Claire Leroy/Marie Riou/Elodie Bertrand, avec Claire Pruvot comme remplaçante).
Même si l'on ne peut prévoir exactement la météo des Jeux aussi longtemps à l'avance, Gouard souligne que les statistiques montrent qu'il y a du vent en été. "Le plan d'eau, prévient-il, correspond assez bien aux gabarits britanniques, australiens (4 médailles d'or à la Sail for Gold 2012, début juin) et néo-zélandais".