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Kjetil Jansrud, déjà médaillé de bronze de la descente, a été sacré dimanche champion olympique 2014 de super-G, poursuivant ainsi l'écrasante domination norvégienne sur la discipline aux JO.
L'équipe de France de ski alpin n'a toujours pas réussi à lancer le compteur de médailles. Adrien Théaux, le mieux placé des Français, a terminé à la 11e place (+1 sec 21) et quitte ainsi les Jeux sans gloire, comme le reste du groupe de vitesse.
Jansrud, 28 ans, s'inscrit ainsi dans la lignée de Kjetil Andre Aamodt, triple champion olympique en 1992, 2002 et 2006, et d'Aksel Lund Svindal, couronné en 2010 mais décevant dimanche (7e).
Le Norvégien s'est imposé avec 30/100e d'avance sur le surprenant Américain Andrew Weibrecht, qui avait disparu totalement des écrans radars depuis sa médaille de bronze dans la discipline à Vancouver en 2010.
Weibrecht s'est invité ainsi sur le podium devant son compatriote Bode Miller et le Canadien Jan Hudec, qui ont terminé dans le même souffle (+53/100e) pour partager la médaille de bronze.
Dans cette course folle, le podium s'est joué à une spatule de ski. L'Autrichien Otmar Striedinger a vu s'envoler ainsi une médaille pour seulement 2/100e, tout comme son compatriote Max Frantz pour 7/100e.
Alors que Svindal, le roi des épreuves de vitesse en Coupe du monde, n'a pas réussi à accrocher la moindre médaille à son cou à Sotchi, Jansrud vient ainsi porter haut les couleurs de la Norvège. Lui qui a grandi dans un petite village à quelques kilomètres de Lillehammer, la station des Jeux d'hiver de 1994, s'offre ainsi sa troisième médaille olympique.
Jansrud, sur son nuage, a encore une cartouche avec le géant mercredi, une discipline dans laquelle il est vice-champion olympique.
L'Italien Christof Innerhofer, l'autre double médaillé de ces Jeux en ski alpin masculin, est passé à la trappe après dix secondes de course et pouvait taper son bâton de rage dans la neige.