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Vingt-quatre heures après le triplé "historique" chez les messieurs dans la même discipline, Ophélie David s'élance sur le parcours de skicross dames, vendredi aux JO de Sotchi, avec la ferme intention d'effacer son échec de 2010.
© AFP/Jean-Pierre Clatot
Ophélie David lors de la Coupe du monde de skicross dames le 15 décembre 2013 à Val Thorens
Aux JO de Vancouver, où le skicross faisait ses grands débuts au programme olympique, Ophélie David était arrivée avec l'étiquette de favorite.
Mais une chute l'avait rapidement écartée de la lutte pour les médailles, dans une discipline où les concurrent(e)s doivent dévaler par groupe de quatre une piste constellée de "vagues" et de sauts, sur laquelle les sorties de piste et les vols planés sont monnaie courante.
Quatre ans plus tard, Ophélie David, 37 ans, a surmonté une blessure à la hanche en 2011, puis une fracture du péroné en 2012, mais elle rêve toujours de décrocher une médaille olympique. Un podium lui permettrait de couronner un palmarès exceptionnel, déjà riche de 7 globes de cristal consécutifs (2004-2010), 54 podiums en Coupe du monde et ses 3 médailles mondiales (1 titre), qui font d'elle l'une des grandes dames de l'histoire de sa jeune discipline (qui a débuté en Coupe du monde en 2002 et aux JO en 2010).
-Pourquoi pas Nastasia Noens ?-
Pour parvenir sur le podium, elle devra écarter les Canadiennes (Marielle Thompson, Kelsey Serwa) et Suisses (Fanny Smith, Kathrin Mueller), qui dominent la Coupe du monde depuis plusieurs années.
Curiosité de la programmation, la France alignera uniquement des femmes vendredi, à quarante-huit heures de la cérémonie de clôture.
Parmi elles, Nastasia Noens qui compte bien s'intercaler dans le ballet des favorites -l?Américaine Shiffrin et l'Autrichienne Schild - lors du slalom dames, dont la seconde manche débutera à 20h15 locales (17h15 françaises).
Pourquoi pas ? Le 2 février, lors du dernier slalom de Coupe du monde avant les JO, Noens avait terminé au pied du podium (4e).
En revanche, les biathlètes du relais 4x6 km dames abordent l'épreuve du jour (18h30 locales, 15h30 françaises) totalement dans l'inconnu.
Quatre ans après la médaille d'argent de Vancouver, la belle assurance a disparu. Marie-Laure Brunet a perdu la sérénité qui lui avait permis de décrocher l'argent en relais et le bronze en poursuite en 2010, comme Marie Dorin Habert, elle aussi montée à deux reprises sur le podium au Canada.
Circonstance aggravante, Anaïs Bescond, qui avait terminé à deux reprises à la 5e place dans deux des épreuves individuelles, a perdu tous ses moyens au tir mercredi lors du relais mixte.
Seule une dynamique positive pourrait permettre aux Françaises de retrouver la confiance et de se mêler à la lutte pour le podium.