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© AFP/Olivier Morin
Le Français Alexis Pinturault lors d'une descente d'entraînement, en vue du combiné, le 11 février 2014 aux JO de Sotchi
Alexis Pinturault, débarqué la veille à Sotchi, a pris ses marques mardi sur la piste de super-combiné des jeux Olympiques, où il tentera vendredi d'aller chercher sa première médaille.
Le jeune leader du ski alpin français a croisé durant son transit à Zurich, l'Américain Ted Ligety, le champion du monde en titre et champion olympique 2006 de la discipline, son principal rival dans la course au titre suprême.
Les deux hommes, qui ont remporté chacun un des deux super-combinés de l'hiver - Ligety à Wengen et Pinturault à Kitzbühel -, ont pu ainsi se jauger lors du premier entraînement.
"Premiers repères intéressants, même si je rate une porte sur le haut. Mais dans l'ensemble, j'ai eu des bonnes sensations, les choses sont bien mises en place", a estimé le skieur de Courchevel.
"C'est une piste spéciale avec ses virages qui sont difficiles pour les techniciens comme moi et des portions de vitesse", a estimé Pinturault.
Le Savoyard avait eu l'occasion de la tester à moitié en Coupe d'Europe en 2011 et surtout lors des épreuves pré-olympiques en 2012 et sait qu'il peut "faire de belles choses sur cette descente", dont le profil correspond plus à sa manière de skier que d'autres descentes de Coupe du monde.
Comme toujours en super-combiné, les spécialistes du slalom comme lui et Ligety doivent faire attention de ne pas se laisser trop distancés dans la descente, afin de pouvoir renverser la tendance dans la manche entre les piquets serrés sur les cadors de la vitesse.
Mais si Ligety n'est pas très fluide en slalom, l'Américain est capable de tenir la distance sur la manche de vitesse. Son compatriote Bode Miller, dépité après son échec en descente, ne voudra pas gâcher une deuxième occasion de médaille sur une piste qui lui convient parfaitement comme il l'a montré encore une fois à l'entraînement mardi.
Selon lui, les conditions printanières, qui rendent le revêtement neigeux plus mou, ne permettront pas aux spécialistes de la vitesse de vraiment creuser l'écart comme ils auraient pu le faire sur une piste très glacée.
"Cela va être dur de prendre du temps", a estimé l'imprévisible Miller, qui à Vancouver en 2010 était sorti grand vainqueur du super-combiné, son premier et seul titre olympique. Surtout, pointe-t-il, qu'un slalom planté sur une pente si raide ne peut que favoriser les spécialistes de cette discipline.