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© AFP/Fabrice Coffrini
Le Français Alexis Pinturault photographié à l'arrivée d'un entraînement pour le super-combiné, le 13 février 2014 à Rosa Khoutor près de Sotchi
Au lendemain de la deuxième médaille d'or de Martin Fourcade, Alexis Pinturault fait ses grands débuts sur la scène olympique, avec une bonne chance de podium sur le super-combiné (descente+slalom) vendredi.
Principal espoir de médaille pour le ski alpin français, rentré bredouille de Vancouver en 2010, Pinturault, 22 ans, débute par l'épreuve qui lui réussit le mieux depuis le début de la saison. Il a remporté l'une des deux courses sur le circuit de la Coupe du monde et a accédé au podium sur la deuxième.
Pinturault devra au passage gravir la dernière marche entre les épreuves de Coupe du monde et les JO. Les adversaires sont certes les mêmes, mais l'air est différent et la motivation décuplée.
Aux côtés d'Alexis Pinturault, un autre français, Thomas Mermillod-Blondin peut nourrir des espoirs de médaille. Mais l'opposition s'annonce relevée, avec les Américains Bode Miller et Ted Ligety, mais aussi le Suisse Carlo Janka, l'étonnant Tchèque Ondrej Bank, le vieux renard croate Ivica Kostelic, dont le père Ante tracera le slalom, le Norvégien Aksel Lund Svindal ou encore l'Italien Christof Innerhofer, médaillé d'argent de la descente, entendent bien se mêler à la chasse aux médailles.
© AFP/AFP Infographie
Infographie des finales des jeux Olympiques de Sotchi disputées vendredi 14 février
Le super-combiné, qui mêle une manche de descente en matinée suivie d'une manche de slalom en après-midi, est censé récompenser les skieurs les plus polyvalents.
Joubert libéré
Mais les conditions printanières, en rendant la piste de descente moins verglacée donc moins exigeante, risquent de favoriser les spécialistes du slalom, qui se disputera en plein après-midi (15h30 locales/11h30 françaises) sur une neige vraisemblablement très molle.
Les organisateurs ont d'ailleurs décidé d'avancer d'une heure, à 10h00 (7h00 françaises), le départ de la descente matinale pour éviter que la détérioration de la neige ne fausse (trop) les données de course.
Une fois le combiné achevé, la délégation française tournera son regard vers un autre versant: le plateau de Laura, site des épreuves de biathlon, avec, pourquoi pas un espoir de médaille.
© AFP/Alberto Pizzoli
La biathlète française Anaïs Bescond lors de la poursuite 10km, le 11 février 2014 à Rosa Khoutor près de Sotchi
Cinquième du sprint, puis 12e de la poursuite, Anaïs Bescond représente la meilleure chance sur le 15 km individuel.
Hasard de la programmation, les fondeurs français (Cyril Miranda, Adrien Backscheider, Jean-Marc Gaillard) seront également engagés sur 15 km, avec un faible espoir de podium.
Florent Amodio et Brian Joubert, abordent le programme libre de patinage artistique (19h00 locales, 16h00 françaises) sans oser caresser ce rêve. Mais Joubert, l'homme aux 16 titres internationaux a semblé totalement libéré sur la patinoire olympique de l'Iceberg, jeudi soir.
Qui sait? Les deux Français ont perdu un adversaire, le Russe Plushenko contraint de renoncer jeudi soir lors de l'échauffement en raison d'une blessure au dos, opéré il y a un an. Le Canadien Patrick Chan et la jeune merveille japonaise, Yuzuru Hanyu, 18 ans, semblent intouchables. Derrière, tout est possible.