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Le pistard britannique Chris Hoy exulte après sa victoire en finale du keirin aux jeux Olympiques de Londres, le 7 août 2012.
Le vélodrome olympique de Londres a chanté mardi une 7e fois le God Save The Queen pour saluer son champion, le Britannique Chris Hoy, qui s'est montré à la hauteur de sa réputation au contraire de sa compatriote Victoria Pendleton , battue en finale de la vitesse dames.
Le Royaume-Uni, dominateur dans les compétitions sur piste, a égalé sa performance de Pékin (7 titres sur 10).
Le cyclisme français, qui a fait mieux qu'en Chine (3 médailles d'argent contre 1 d'argent et 1 de bronze en 2008), n'a pu améliorer mardi son score. Mickaël Bourgain a été sorti avant la finale disputée en conclusion.
"J'ai peut-être produit mon effort trop tôt", a reconnu Bourgain (32 ans) qui avait décroché à chaque fois une médaille lors de ses deux participations précédentes aux JO, en vitesse par équipes et en vitesse individuelle.
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Le pistard français Mickaël Bourgain après avoir remporté sa série du 1er tour du keirin aux jeux Olympiques de Londres, le 7 août 2012.
"Je venais pour une médaille", a ajouté le Français, quatrième et premier éliminé de sa série.
La finale, de très haut niveau, a consacré une nouvelle fois Chris Hoy, qui a pourtant été poussé dans ses retranchements par l'Allemand Maximilian Levy .
Mais l'Ecossais volant, pour sa dernière participation aux JO, a su puiser dans son orgueil pour se relancer dans le sprint et s'imposer d'un demi-vélo à son adversaire dans un match magnifique, qui a enthousiasmé le vélodrome.
Hoy, médaillé d'or pour la sixième fois, a dépassé au palmarès des sportifs britanniques les plus titrés aux Jeux le rameur Steve Redgrave . Dans un grand moment d'émotion partagé avec le public, il a pleuré sur le podium occupé par... quatre coureurs.
Des pleurs de dépit
© AFP/Carl de Souza
La Britannique Victoria Pendleton
pleure sur le podium après sa médaille d'argent obtenue en vitesse individuelle, aux JO de Londres, le 7 août 2012.
Derrière Hoy et Levy, les commissaires n'ont pu départager le Néerlandais Teun Mulder et le Néo-Zélandais (d'origine... néerlandaise) Simon van Velthooven. Tous deux, classés ex-aequo, ont fraternisé sous les vivats de la foule.
Si Hoy a tenu son rang, Pendleton a cédé pour sa dernière grande compétition. La championne olympique de Pékin (titrée aussi sur le keirin à Londres) a lutté dans la première manche de la finale contre l'Australienne Anna Meares qu'elle a précédée d'un millième de seconde.
Son déclassement (pour être sortie de son couloir) a eu pour conséquence de la faire bafouiller sur la piste. La seconde manche, à sens unique, a permis à Meares de sauver l'honneur pour le cyclisme australien, qui était resté jusqu'alors bredouille.
En pleurs, elle aussi, mais de dépit, la "reine Victoria" a vu sa grande rivale (dix titres mondiaux mais un seulement en vitesse pour Meares) triompher sur le podium.
En matière de maîtrise nerveuse, Pendleton (31 ans) aurait eu intérêt à prendre exemple sur sa jeune compatriote, Laura Trott (20 ans). La jeune Anglaise s'est surpassée dans l'omnium pour prendre l'avantage dans la dernière épreuve, le 500 m, et devancer finalement d'un point l'Américaine Sarah Hammer .
Si Pendleton, meilleur temps des qualifications de la vitesse, avait fait respecter la logique, la Grande-Bretagne aurait fait carton plein.