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© AFP/Odd Andersen
Le pistard français Grégory Baugé (d) en duel avec l'Allemand Robert Forstemann en quarts de finale du tournoi de vitesse individuelle des JO de Londres, le 5 août 2012.
Les sprinters encore, mais dans le vélodrome cette fois: après la démonstration du Jamaïcain Usain Bolt , dimanche soir, c'est Grégory Baugé, le champion du monde de vitesse sur piste, qui tentera lundi de signer un exploit, faire taire le bouillant public britannique.
Sacré champion du monde en avril, le Guadeloupéen semblait promis au titre olympique. Jusqu'au début des Jeux. Depuis, les Britanniques affichent une forme insolente, au point d'avoir déjà raflé quatre des six titres attribués sur la piste.
Baugé, qui affrontera en demi-finale l'Australien Perkins, devrait ensuite trouver sur la route du titre le Britannique Jason Kenny . Le plus rapide depuis le début des épreuves. Sur le parquet en bois de Sibérie du vélodrome, ce sera alors un autre duel brûlant, du niveau de celui entre Bolt et Blake dimanche soir.
Quand Bolt a franchi la ligne en vainqueur, le public était debout, à hurler de toutes ses forces. Si "Greg" Baugé réalise la même performance, le silence sera par contre assourdissant, de la part d'un public qui a perdu l'habitude de voir la défaite de l'un des siens.
L'autre grand moment bleu de la journée sera la demi-finale de football féminin entre les Françaises et les Japonaises, les championnes du monde en titre. Les Bleues se sont imposées 2-0 en match de préparation, juste avant ce tournoi olympique. Mais lundi ce sera à Wembley, dans une enceinte autrement plus impressionnante que celle de Charléty...
Une victoire et ce sera une médaille assurée, de l'or ou de l'argent. En cas de défaite, les joueuses de Bruno Bini devront en passer par un dernier match. Contre les perdantes de l'autre demi-finale, Canada - Etats-Unis. Histoire de ne pas quitter Londres sans podium.
Dans le stade olympique, le spectacle sera également au rendez-vous. Après les fauves du 100 m, c'est la tsarine russe de la perche, Yelena Isinbayeva, qui sera au centre des attentions. Avec un troisième titre olympique en perspective.
A moins que la Française Vanessa Boslak, vice-championne du monde en salle en mars à Istanbul, vienne troubler ce beau scénario.