Happy Birthday : |
© AFP/Javier Soriano
Le capitaine de l'équipe de France de handball Jérôme Fernandez tente un tir contre la Tunisie au tournoi olympique de Londres, le 2 août 2012
Les handballeurs français ont attendu le dernier quart d'heure pour remporter une large victoire sur la Tunisie, 25 à 19, leur troisième en trois matches dans le tournoi olympique, jeudi à Londres.
Les Bleus se sont envolés grâce à une série de parades d'Omeyer et à six buts consécutifs, dont deux de Karabatic et deux d'Honrubia, qui leur ont permis de passer de 17-17 à 23-17 à neuf minutes de la sirène.
Face à une équipe formée en grande partie de joueurs du Championnat de France, les 45 premières minutes ont été de loin les plus difficiles depuis le début du tournoi, après deux victoires aisées face aux faibles Britanniques et Argentins.
Maladroits en attaque, à l'exception d'un Daniel Narcisse en feu (6 de ses 7 buts inscrits en première période), les champions de Pékin ont souffert face à des Tunisiens bien décidés à montrer leur valeur après deux sorties ratées contre l'Islande et la Suède.
"C'est un match qui aurait pu être différent, mais à partir du moment où on n'a pas fait ce qu'il fallait dans le premier quart d'heure, on savait que les Tunisiens, en perte de confiance, s'accrocheraient au moindre rayon de soleil. Ca n'a pas manqué", a commenté l'entraîneur Claude Onesta , dont les joueurs ont fait la différence sur le physique sur la fin.
Le ticket pour les quarts de finale est pratiquement acquis après ces trois matches dont Nikola Karabatic tire un bilan "très positif dans la manière, l'état d'esprit, la confiance et le jeu affiché".
Outre Narcisse en grande forme, le pivot Cédric Sorhaindo et l'ailier Samuel Honrubia , qui a fait l'essentiel du match à la place de Michaël Guigou gêné par une douleur aux adducteurs, ont été deux des grandes satisfactions françaises. Contre la Tunisie, ils ont livré une copie parfaite avec quatre buts chacun à 100% de réussite.
Les Français vont maintenant jouer la première place du groupe A contre l'Islande samedi et la Suède lundi, deux équipes encore largement à leur portée. C'est dans l'autre groupe que se bagarrent leurs vrais rivaux pour l'or: le Danemark, l'Espagne et la Croatie.