Happy Birthday : |
© AFP/Javier Soriano
Le gardien de l'équipe de France de handball Thierry Omeyer
(G) se félicite avec son coéquipier Nikola Karabatic
(D) de la victoire contre la Suède, lors des Jeux de LOndres, le 6 août 2012
L'équipe de France messieurs de handball s'est rassurée avec une victoire plutôt convaincante lundi sur la Suède (29-26), qui lui permettra d'aborder son quart de finale des JO de Londres mercredi contre l'Espagne avec sérénité.
L'encadrement français n'était pas outre mesure inquiet après la défaite concédée samedi face à l'Islande (29-30). Mais un second échec de rang aurait fait tâche sur le CV et embrumé les esprits avant le tournant qu'est dans tout tournoi le quart de finale.
Ce succès offre aux tenants du titre, très appliqués pour l'occasion malgré quelques frayeurs en fin de match, la 2e place de leur poule et les envoie dans les pattes des Espagnols. Une équipe qu'ils connaissent sur le bout des doigts, puisque nombre d'entre eux ont évolué en Espagne, et qui leur rappelle un souvenir cuisant.
A Novi Sad (Serbie) en janvier, les Espagnols les avaient battus en ouverture de l'Euro, une défaite qui allaient en appeler d'autres et se solder par une 11e place au classement, indigne du statut des Bleus.
Probablement désireux d'éviter en quart le Danemark, champion d'Europe en titre, les Français sont entrés dans la partie comme des morts de faim. Encore friable par instant contre l'Islande, la défense a monté d'un ton dans l'intensité et l'agressivité.
En attaque, la ligne arrière tricolore a rapidement pris ses marques, avec un Nikola Karabatic presque aussi étincelant qu'avait pu l'être Jérôme Fernandez contre l'Islande.
Les Bleus ont assez rapidement créé un écart de cinq buts (10-5, 18e), ce qui a permis de relancer dans le bain Xavi er Barachet, à qui Fernandez avait été préféré à droite. Le jeune arrière avait vécu un calvaire face aux Islandais, incapable de prendre la moindre initiative.
Mis en confiance par un contexte plus propice, il a attaqué en une ou deux fois la défense suédoise avec une meilleure conviction. Un bon passage de Samuel Honrubia - substitut de luxe à Michaël Guigou -, avec trois buts consécutifs, a aidé la France à atteindre la pause avec six buts d'avance (18-12).
© AFP/Javier Soriano
L'entraîneur de l'équipe de France de handball Claude Onesta
, lors du match contre la Suède, lors des JO des Londres, le 6 août 2012
Les Français ont ensuite quelque peu bafouillé leur entame de deuxième période. Les Suédois ont trouvé des solutions nouvelles, en servant leur pivot Andreas Nilsson. Mais la défense française n'a pas tardé à s'adapter.
Et en attaque, Guigou, aux abonnés absents depuis le début du tournoi a démontré sa capacité de réaction, avec deux actions décisives. Karabatic, de retour à un très bon niveau, a continué à aligner les coups d'éclat.
Mais trois arrêts de Mattias Andersson sur Luc Abalo (deux fois) et Fernandez ont rendu la fin de match assez tendue pour les Français. Heureusement pour eux, Daouda Karaboué, entré à la place de Thierry Omeyer , y est aussi allé de sa contribution pour sauver l'essentiel.