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© AFP/Javier Soriano
Les handballeuses françaises Nina Kamto Njitam (D) et Siraba Dembele (G) célèbrent leur victoire contre la Corée du Sud lors des JO de Londres, le 3 août 2012
Qualifiées pour les quarts de finale vendredi, les handballeuses françaises semblent bien parties pour décrocher enfin une première médaille olympique aux Jeux de Londres.
Grâce à leur victoire 24-21 sur la Corée du Sud, un adversaire coriace et invaincu jusque-là, les Bleues sont quasi assurées de terminer en tête de leur poule, un vrai "groupe de la mort", ce qui donne une idée de leur potentiel et du chemin qu'elles ont emprunté depuis le début de la compétition.
"Ca s'enchaîne pas mal. Battre la Norvège et la Corée en étant très dominateurs dans certains secteurs, c'est très encourageant", convient le sélectionneur Olivier Krumbholz après sa quatrième qualification consécutive pour les quarts de finale des jeux Olympiques.
Tout semble réuni aujourd'hui pour qu'il décroche enfin une première médaille après avoir frôlé le podium lors des trois premières participations avec une sixième place en 2000, une quatrième en 2004 et une cinquième en 2008.
Une défense, qui s'adapte à toutes les configurations d'attaque, un impact physique qui a broyé tous leurs adversaires jusque-là, et des vraies affinités techniques font des Françaises l'un des épouvantails du tournoi.
"Ca fait quelques années qu'on est ensemble maintenant et ça commence à payer. On a vraiment confiance en nous. C'est clair que ça nous ouvre l'appétit. On espère clairement un podium", souligne Camille Ayglon, un des piliers de cette équipe qui déborde de confiance.
"Depuis 2008, on a fait deux finales du Championnat du monde. Les filles se sentent beaucoup plus fortes que lors des trois premiers jeux Olympiques, souligne Krumbholz. Maintenant la problématique c'est que le niveau est de plus en plus fort aussi. En quarts de finale, il ne restera que du costaud, du lourd, du puissant. Il va y avoir des larmes."
Des larmes, les Françaises en ont déjà versé beaucoup, notamment après leur défaite crève-coeur en quarts de finale des JO de Pékin face à la Corée du Sud.
Selon Raphaëlle Tervel, une nouvelle désillusion serait bien pire encore: "Il ne faut vraiment vraiment pas perdre ce quart de finale. Vu le parcours qu'on fait, ce serait le pire scénario possible."