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© AFP/Mustafa Ozer
Le Français Vencelas Dabaya
lors des Championnats du monde d'haltérophilie à ANtalya (Turquie), le 21 septembre 2010.
Pour les haltérophiles français, repartir des JO de Londres avec les mêmes résultats qu'à Pékin, soit une médaille d'argent, trois finalistes sur quatre représentants et huit records de France, serait une très belle performance face aux ogres chinois et russes.
Vencelas Dabaya , 5e à Athènes en 2004 sous les couleurs du Cameroun, son pays d'origine, et vice-champion olympique à Pékin chez les -69 kg, sous les couleurs françaises cette fois, cherchera évidemment à revivre ce bonheur cet été à Londres.
Mais l'haltérophile de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), médaillé d'argent aux Championnats d'Europe à Antalya en Turquie en avril, ne sera pas le seul espoir français de médaille. Le Franco-Camerounais sera bien accompagné avec Bernardin Kingue Matam , un autre Franco-Camerounais, médaillé de bronze dans la même catégorie en Turquie, sans compter Benjamin Hennequin , chez les moins de 85 kg.
L'haltérophile de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), employé par l'armée de terre, a décroché le bronze à l'Euro 2011 à Kazan en Russie et lors de l'Euro-2012 à Antalya il a prouvé son état de forme en terminant 6e dans la catégorie supérieure des moins de 94 kg.
La tâche paraît plus compliquée pour Mélanie Noël-Bardis (-48 kg), seule représentante de l'haltérophilie française qualifiée et première à entrer en lice, samedi. Elle avait fini 6e de sa catégorie à Antalya.
Le dernier des 9 titres de champion olympique français en haltérophilie remonte aux Jeux de Berlin, en 1936, avec Louis Hostin . Décrocher une 10e médaille d'or serait un exploit pour la France, face à une équipe chinoise qui voudra défendre ses 8 titres de Pékin, chez les femmes et dans les petites catégories messieurs, et à des Russes quadruples médaillés d'or lors des derniers Mondiaux.