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Camille Catala (à gauche) et Louisa Necib
célèbrent la victoire des Bleues contre la Suède (2-1) en quarts de finale des JO, le 3 août 2012 à Glasgow.
L'équipe de France de football féminin peut écrire la plus belle page de son histoire contre le Japon, champion du monde en titre, lundi (18h00 heure française) à Wembley en demi-finale des jeux Olympiques.
"En cas de victoire, on est sûr de faire une médaille. On est un peu venu pour ça", glisse le sélectionneur tricolore Bruno Bini en résumant l'enjeu du match le plus important des Bleues depuis leur demi-finale du Mondial-2011 face aux Etats-Unis. "On a le moral, on est remonté à bloc", prévient-il.
Après quatre matches dans le nord du Royaume-Uni, à Glasgow et Newcastle, loin du coeur battant des Jeux, les Françaises ont enfin pris leurs quartiers au village olympique, qu'elles rêvaient de découvrir, et s'apprêtent à en découdre dans un haut lieu du football, un stade ancrée dans la mythologie du football.
"Elles sauront faire abstraction de Wembley", se persuade Bini, qui va encore devoir préparer une causerie dont il a le secret. Personnage atypique dans le milieu du football, le coach français parsème en effet ses discours de motivation de citations, de paroles de chansons, de poèmes ou de dictons.
"Wembley, ce stade mythique, va nous donner beaucoup de motivation", assure l'arrière droit Sonia Bompastor , 32 ans, qui va honorer sa 155e sélection.
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Le sélectionneur de l'équipe de France Bruno Bini, lors de la victoire des Bleues contre la Colombie, pendant les JO de Londres, le 31 juillet 2012 à Newcastle.
"On a les moyens de le faire", assure-t-elle.
Depuis un an et sa 4e place du Mondial, derrière la Suède, les Etats-Unis et le Japon, son équipe a mûri et s'est étoffée, à l'image du football féminin tricolore, porté par le triplé inédit de Lyon cette saison (Championnat de France, Coupe de France, Ligue des champions).
Les Lyonnaises (11 sur les 18 joueuses) forment d'ailleurs l'ossature des Bleues, notamment l'intégralité de la défense, en comptant la gardienne.
Pour retrouver les Etats-Unis ou le Canada jeudi pour l'or olympique, les Bleues doivent passer l'écueil des championnes du monde et leur maître à jouer Homare Sawa , qui sont la troisième nation au classement Fifa (la France est 6e).
Elles l'ont fait en match amical il y a moins de trois semaines, avec une probante victoire 2 à 0. "Ce match ne veut rien dire, tempère Bini. C'était un match de préparation pas de compétition. C'est juste bon pour le moral."
Le sélectionneur préfère se servir de la victoire convaincante contre la Suède en quart de finale (2-1), qu'il présente comme le match "le plus aboutie des Bleues au plan tactique", pour servir de référence à sa "cordée bleue".
Bini ne veut rien dévoiler de ses plans, ni même s'attarder sur ceux des Nippones. "On a plus d'un tour dans notre sac, vous allez être surpris", se borne-t-il à dire, discrètement mais fermement confiant.