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Le Brésilien Neymar
célèbre un but face au Honduras, le 04 août 2012 lors du tournoi olympique de football à Londres.
La génération Neymar peut réparer une erreur historique et offrir enfin au Brésil la première médaille d'or olympique de son histoire, samedi à Wembley (15h00 GMT) aux dépens du Mexique.
La Seleçao, qui a parfaitement assumé durant le tournoi son statut de favori contrairement à l'Espagne, éliminée au premier tour, a tout gagné et de multiples fois sur la scène du football mondial mais le titre olympique lui a toujours échappé (bronze en 1996 et 2008, argent en 1984 et 1988).
L'équipe olympique, dirigée par le sélectionneur des "A" Mano Menezes, a été bâtie pour mettre fin à cette bizarrerie et pour servir de tremplin à la Seleçao qui sera chargée de s'offrir une sixième Coupe du monde, à domicile en 2014.
La génération Neymar (Pato, Ganso, Oscar, Damiao, Lucas Moura...) doit commencer à éclore à Londres et cela passe par une médaille d'or, qui ferait alors oublier la claque (3-0) infligée par l'Argentine de Leo Messi en demi-finale des JO-2008, qui avait fragilisé le sélectionneur d'alors, Dunga.
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L'entraîneur du Brésil, Mano Menezes avant le quart de finale contre le Honduras, lors du tournoi olympique de football, le 04 août 2012.
Nul doute que la pression est autant sur Menezes que sur ses joueurs, très attendus au pays, s'il veut être celui qui les conduira à la gloire en 2014.
"On a conscience que nombre de grands joueurs brésiliens comme Ronaldo ont tenté et échoué à gagner l'or, remarque Neymar , la perle du FC Santos. Nous savons combien c'est difficile de gagner les JO. Si c'était facile, nous aurions déjà 20 médailles vu nos grands anciens qui les ont jouées. On les représente tous et en finale on va avoir l'occcasion de les rendre heureux finalement."
Cette finale latino-américaine pourrait être une opposition de style entre les individualités brésiliennes qui sont de véritables machines à marquer (trois buts par match depuis le début du tournoi) et l'homogéniété collective du Mexique. "Nous n'avons pas le même type de joueurs que le Brésil, explique l'expérimenté défenseur Carlos Salcido. Il va falloir qu'on joue en bloc."
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Le Mexicain Jorge Enriquez jongle avec le ballon lors d'un entraînement avant la finale du tournoi olympique de football de Londres, le 10 août 2012.
D'autant que la sélection aztèque, assurée de remporter la première médaille olympique de son histoire, jouera sans son joueur clé Giovani Dos Santos (blessé), qui est le seul à évoluer à l'étranger. Mais "El Tricolor" a des arguments à faire valoir comme son expérience des compétitions de jeunes.
"Les jeunes joueurs Mexicains ont une nouvelle mentalité, prévient le sélectionneur Luis Fernando Tena. Nous avons été champions du monde des 17 ans (2005), 3e du Mondial des 20 ans (2011) et maintenant en finale olympique."
"C'est la sélection qui s'est la mieux préparée pour les Jeux, avec nombre de joueurs qui ont disputé la Copa America (en 2011)", se méfie d'ailleurs Menezes.