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© AFP/Christophe Simon
Les Japonaises (bleu) peuvent exulter, elles viennent d'éliminer la France en demi-finale du tounoi olympique, le 6 août 2012
L'équipe de France de football féminin, battue lundi par le Japon (2-1) pour une place en finale des jeux Olympiques, a encore eu le coeur brisé en demi-finale, où elle avait échoué face aux Etats-Unis au Mondial-2011, mais doit surmonter cette déception pour s'offrir du bronze.
Les Bleues affronteront le Canada, battu par les Etats-Unis (4-3 a.p.) pour décrocher une médaille de bronze qui constituerait le meilleur résultat de l'histoire du foot féminin tricolore, jeudi à Coventry (centre de l'Angleterre).
Sur un ton aigre-doux, le sélectionneur Bruno Bini a fait le constat de l'impuissance de ses Bleues dans le dernier carré des grandes compétition internationales: "les demi-finale, je ne sais décidément pas faire. Si on arrive à ce stade à l'Euro l'an prochain, je demanderai à quelqu'un de me remplacer..."
Les Françaises, pénalisées par deux erreurs individuelles et un penalty manqué, ont laissé le match leur échapper avant de réagir et de montrer leur vrai visage aux 60.000 spectateurs de Wembley, le temple du football anglais.
Les championnes du monde en titre n'ont eu besoin de viser plus de quatre fois le but français pour s'imposer.
Il faut dire que les Bleues leur ont offert leurs deux buts sur un plateau: le premier après une sortie aérienne complètement ratée par la gardienne Sarah Bouhaddi (32e), digne d'un bêtisier, et le second après une grossière erreur de marquage de la capitaine Sandrine Soubeyrand sur un long coup franc (49).
Trop crispées en début de match, les Françaises ont attendu d'être menées 2 à 0 pour montrer leurs qualités. Les coups de patte de Louisa Necib , les courses folles d' Elodie Thomis et les beaux enchaînements de passes des Bleues ont fini par payer sur une superbe reprise de volée d'Eugenie Le Sommer (76).
Mais la "cordée bleue" chère à Bruno Bini a dévissé trois minutes plus tard alors qu'elle était sur le point de rejoindre sa rivale. Elise Bussaglia a brisé l'élan des Bleues en ne cadrant pas son penalty de l'égalisation (79).
"Moi qui ne me souviens jamais de mes matches, je me souviendrai toute ma vie de celui-là, a déclaré la joueuse du Paris SG. C'est pire qu'une déception."
Malgré un assaut en règle des buts adverses et des occasions à la pelle (26 tirs au but dans le match), les Françaises ne sont pas arrivées à trouver la faille face à des Nippones très regroupées, qui n'ont pas produit le plus beau football mais ont gagné la bataille tactique.